Collectif d'Action et de Lutte contre les Jeux A Risques
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  • http://www.ouest-france.fr, 18 mars 2010

    Posté le mars 24th, 2010 Caljar 22 commentaires

    A NOTER : CHRISTOPHE PERREE APPARTIENT AU COLLECTIF CALJAR ET NOUS SOMMES TRES FIERS DE SON ACTION  !!!!

    Normandie

    « Le jeu du foulard n’a rien d’amusant »

    jeudi 18 mars 2010

    Depuis 2006, Christophe Perrée informe et lutte contre les « jeux » de violence et d’asphyxie dans les cours d’école.

    Jeux de la tomate, de la canette, du rêve bleu, du mikado ou du foulard… Derrière ces noms enfantins, se cache une réalité qui n’a rien d’anodine. « Il existe dans les cours d’école une cinquantaine de noms pour désigner des jeux de violences ou d’asphyxie », explique Christophe Perrée. Ce gendarme de 39 ans préfère, lui, parler de « pratiques. Car il n’y a aucun jeu là-dedans. Ça n’a rien d’amusant. » Depuis quatre ans, cet agent de police judiciaire de la brigade de Cerisy-la-Salle, dans la Manche, s’est spécialisé dans la prévention et la lutte contre ces « pratiques dangereuses ». Un investissement personnel depuis qu’il en a découvert l’existence, par hasard, sur Internet, en 2006. Des « jeux » d’enfants et adolescents qui finissent par des asphyxies jusqu’à l’évanouissement. « Cette violence de la part d’enfants m’a profondément choqué », témoigne ce père d’une petite fille.

    Son cheval de bataille : le jeu du foulard. « Aucun parent ne peut imaginer qu’un gamin est capable de s’étrangler pour avoir la sensation de planer. » Il regrette le manque d’information. « Quand on en parle, c’est qu’il y a un mort. Il est déjà trop tard. » Il y aurait selon lui dix décès par an liés au jeu du foulard. « Sûrement plus, mais beaucoup sont classés en suicide ou accidents dus à une insuffisance respiratoire. »

    Depuis son arrivé dans la Manche, il y a un an et demi, Christophe Perrée intervient au collège de Cerisy. « J’informe les élèves et je suis en contact avec le directeur pour détecter d’éventuelles pratiques de ce genre. » Un travail à long terme. « Témoins ou victimes, les enfants n’en parlent pas. C’est secret. Il faut établir une relation de confiance. »

    D’ici la fin de l’année, le gendarme compte organiser une réunion d’information auprès des parents. « Je vais aussi essayer d’élargir ma compétence à tous les collèges de la communauté de brigade. »

    Benjamin SEZE.

  • http://www.planete-elea.com, 10/03/2010

    Posté le mars 11th, 2010 Caljar 15 commentaires

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  • http://thibaultdelamotte.wordpress.com, 23/02/2010

    Posté le mars 11th, 2010 Caljar 12 commentaires

    Proposition de loi visant à pénaliser l’incitation aux jeux dangereux (jeu du foulard)


    Dans le cadre de la Politic Academy, je fais un stage au parlement fédéral en qualité d’observateur attaché au parlementaire Xavier Baeselen (Mr). Il m’a demandé de formuler le préambule ainsi que la mise en forme d’une proposition de loi visant à pénaliser l’incitation -essentiellement via internet- à ce type de jeux. En toile de fond, le débat sur la censure de contenus en ligne par les autorités judiciaires. Ci-dessous, la dite proposition:

    Proposition de loi visant à pénaliser l’incitation aux jeux dangereux (jeu du foulard)

    Résumé

    Création d’une infraction pénalisant l’incitation aux jeux dangereux.

    Développements

    Jadis, il y avait la marelle et 1,2,3 piano. Aujourd’hui, il y a les jeux dits « dangereux ». Ils sont responsables de la mort de 10 à 20 mineurs d’âge par an en France et ce, depuis quelques années (Le Monde jeudi 11 février 2010). Sont en cause les jeux d’agression (« Happy Slaping ») consistant à ruer un camarade de coups et à diffuser la scène sur le net et les jeux de « non-oxygénation » comme le jeu du foulard (appelé également « rêve indien »). Le jeu du foulard en particulier est au centre de la polémique. Les enfants s’étranglent en exerçant une pression sur la carotide, ce qui entraîne une diminution de l’oxygénation et semble t-il,  d’intenses sensations.

    Si la polémique semble moins présente en Belgique, les faits suggèrent qu’elle mérite d’être placée au centre de débat et ce, dans une logique d’anticipation et de prévention. Les cas de Victoria, 13 ans (Laeken décembre 2008, Vlan 23 octobre 2009) et d’un adolescent de 14 ans (Arlon octobre 2009) et de 11 ans (Amay octobre 2009) démontrent que la problématique est loin d’être anecdotique.

    A ce sujet, il est utile de rappeler que  l’article 2 de la convention des droits de l’homme consacre le droit à la vie comme le droit le plus fondamental. Cette disposition stipule notamment que « le droit de toute personne à la vie est protégé par la loi. » Ainsi, il incombe à l’autorité publique une obligation d’agir lorsque ce droit est menacé. Cette obligation se voit particulièrement stricte et renforcée dans le cas présent où les victimes sont des mineurs. A ce sujet, on observe que par le passé les cas recensés furent trop souvent assimilés à des suicides. Pourtant, on observe que les victimes n’ont pas le profile d’un suicidaire. Simplement, il s’agit d’enfants qui n’ont pas le recul nécessaire pour appréhender le danger.

    Se pose la question des moyens à employer afin d’apporter une solution efficace à la problématique. Généralement, la solution apportée à un problème est d’autant plus efficace qu’on s’attaque à sa source. De ce point de vue, il faut noter que les règles de ces « schocking games » sont diffusées sur internet.  Une proposition de loi efficace s’attacherait donc à bannir ce genre de contenus sur le net. Sachant qu’une telle proposition mettrait deux droits fondamentaux en balance, à savoir la liberté d’expression et le droit à la vie, il serait tout à fait raisonnable de censurer de tels contenus au nom de la primauté du second droit sur le premier.

    Cette proposition de loi vise à rendre cet objectif possible car il est nécessaire préalablement à tout blocage de contenus par le parquet que le phénomène soit l’objet d’une disposition particulière du code pénal. En vertu de l’article 39 bis du Code d’instruction criminelle, paragraphe 3, le parquet est habilité à bloquer ou faire bloquer des données informatiques à la condition qu’elles forment l’objet de l’infraction. A préciser qu’il est de la compétence de la Federal Computer Crime Unit de la police fédérale d’œuvrer à la mise en application de ces ordres de « confiscation » du parquet.

    La présente proposition de loi introduit une telle disposition sous la forme d’une « infraction d’incitation à » et ce dans l’optique de renforcer l’objectif visé. Ainsi, celui qui fera la promotion des contenus visés saura et doit savoir qu’il s’expose à des risques pénaux graves qui figurent au Chapitre III du Code Pénal belge, traitant des atteintes aux mineurs, aux incapables et à la famille.

    Proposition de loi :

    Article 1 :

    La présente loi règle une matière visée à l’article 78 de la Constitution.

    Article 2 :

    Création d’une nouvelle section 3 bis, chapitre III, livre II du Code pénal : « De la mise en péril de mineurs ».

    Article 3 :

    Ajout d’un article 427bis dans la section créée à l’article 2 :

    « Sera puni d’un emprisonnement de un mois à un an et d’une amende de cinq-cents euros à dix mille euros, quiconque aura fabriqué, transporté, diffusé par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support un message à caractère violent en vue d’inciter des mineurs à se livrer à des jeux les mettant physiquement en danger lorsque ce message est susceptible d’être vu ou perçu par un mineur. »

  • http://www.lyonne.fr, 09/03/2010

    Posté le mars 11th, 2010 Caljar 8 commentaires

    Le collège à l’école du respect

    Tous les regards étaient tournés vers le tableau, hier matin. Un professeur, en tenue de la brigade de prévention de la délinquance juvénile, officiait afin de rappeler les principes de la loi et de la justice.

    François Jaulhac fjaulhac@lyonne-republicaine.fr

    Basée à Migennes, la brigade de prévention de la délinquance juvénile (BPDJ) de l’Yonne est venue, hier matin, en voisine, au collège Jacques-Prévert. Quatre classes de 6e et celle de SEGPA ont ainsi été sensibilisées au thème de la loi et de la justice. Les petits groupes ont pris connaissance, sur la matinée, de la classification tripartite des infractions, du casier judiciaire, des incivilités et violences volontaires, du racket, du vol ou encore de la notion de respect.

    Internet
    et les drogues

    Deux autres opérations similaires avaient déjà été menées durant l’année, en direction des élèves de 5e et de 4e. Si l’on retrouvait la sensibilisation à la loi pour les premiers, les interventions portaient également, pour les deux classes, sur les nouvelles technologies. Outre les dangers d’Internet (forums, chats, MSN?), ceux des blogs avec, notamment, les conseils de prudence de ne pas divulguer sur ces espaces des informations personnelles, les élèves abordaient le téléchargement, sous l’angle de la loi Hadopi, le droit à l’image ou le happy slapping, ces violences volontaires filmées avec des téléphones portables.

    Un dernier module sur les drogues licites et illicites était réservé, lui, aux seuls élèves de 4e. D’autres interventions ponctuelles peuvent être menées avec la BPDJ sur les thèmes des jeux dangereux ou les relations garçons-filles.

    Sécurité routière Ces actions de sensibilisation s’inscrivent dans le programme d’activités du collège, qui mobilise de nombreux partenaires : APRR (Autoroutes Paris-Rhin-Rhône) ou la Fédération française des motards en colère dans le cadre du passage de l’ASSR (attestation scolaire de sécurité routière)?; la Mutualité française autour des questions des premiers secours ou l’ANPAA (Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie) pour traiter des conduites addictives.

  • http://addictionirepsgp.canalblog.com, 07/03/2010

    Posté le mars 11th, 2010 Caljar 15 commentaires

    Du réel au virtuel. Les prises de risque pour grandir autrement (Compte rendu d’Actes)

    ActeColloque_AFPSSULes prises de risque pour grandir autrement. Journée organisée par l’AFPSSU et le SIUMPPS. Paris: Association française de promotion de la santé scolaire et universitaire (AFPUSS), 2010, 119 p.
    L’AFPSSU, Association Française de Promotion de la Santé Scolaire et Universitaire, et le SIUMPPS, Service Inter Universitaire de Médecine Préventive et de Promotion de la Santé, ont organisé le 22 janvier 2010 cette journée pour tenter de mieux comprendre le sens de ces prises de risques : jeux dangereux, « bitures express », conduites suicidaires… et l’influence que pourrait avoir Internet sur ces conduites. Quels impacts des jeux en ligne? Quels risques de se trouver confrontés à la cybercriminalité? D’après le dossier de presse de présentation de la journée.

    Télécharger les actes (au format PDF)

  • http://anduze.blogs.midilibre.com, 08/03/2010

    Posté le mars 11th, 2010 Caljar 8 commentaires

    08.03.2010

    Anduze – Au collège, semaine de prévention contre tous les types d’addictions

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    Au CDI, les élèves avaient préparé des informations sur les risques du tabagisme.

    Dans le cadre de la prévention des risques de toutes natures, en ce début mars, des expositions, des conférences, des rencontres avec des professionnels de la santé ont été proposées à tous les élèves du collège Florian. Ce projet a été mené à bien grâce à l’investissement de l’infirmière, Murielle Reygnier, et des deux CPE, Corinne Payet et Florence Larguier. Ce sont tout d’abord les jeunes de 6e et de 5e qui ont reçu la visite de la brigade de prévention de la délinquance afin de les mettre en garde contre toutes les addictions, que ce soit la drogue, le tabac ou l’alcool mais aussi contre la dangerosité de nouveaux jeux qui peuvent avoir des conséquences dramatiques. Si « le petit pont », « la tomate », ou « le jeu du foulard » portent des noms qui semblent anodins, ils n’ont plus rien à voir avec le « jeu du mouchoir » de leur aïeule et ils requièrent toute l’attention des surveillants de cour mais aussi des parents.

    Le thème de la nutrition a été évoqué avec la projection du film Nos enfants nous accuseront qui a permis de prendre conscience du danger des pesticides, insecticides et fongicides et du bienfait de l’agriculture bio. Ce thème coïncide avec le programme de SVT des 5es et sera exploité en classe par les professeurs qui espèrent être relayés auprès des parents par les enfants eux-mêmes. L’Union française de soins bucco-dentaires  a insisté auprès des élèves de 6e sur l’importance de l’hygiène dentaire afin de protéger leur capital santé et la sécurité routière a été représentée par le CFA de Marguerittes et un délégué de la Maif. Le vendredi 5 mars, des expositions dans lesquelles les élèves de 4e s’étaient investis ont été proposées dans divers lieux et dans cette tâche ils ont été encadrés par des membres de la Croix-Rouge et Marie-Hélène De Campo représentant la Ligue contre le Cancer qui lutte essentiellement contre le cancer imputable au tabac.

    Toute la semaine, les élèves ont été mis en garde contre ces dangers de la vie quotidienne et les organisateurs de ce projet « Mieux vivre ensemble » en espèrent des retombées positives.

  • http://www.mlyon.fr, 5/03/2010

    Posté le mars 11th, 2010 Caljar 6 commentaires

    Un « happy-slapping » devant le collège Mermoz

    Il s’agit d’une bagarre filmée puis diffusée sur internet.
    Elle s’est déroulée mercredi midi à la sortie de l’établissement.
    Selon le Progrès, un des élèves a été violemment frappé. Sa famille a porté plainte. Plusieurs collégiens qui ont assisté à la scène ont été entendus. L’autre élève qui a pris part à la bagarre devrait passer en conseil de discipline.
  • http://www.enmarche.be, 18/02/2010

    Posté le mars 11th, 2010 Caljar Pas de commentaire

    Les nouveaux jeux à risques à l’école

    « Jeu du foulard », « jeu du petit pont massacreur » et autres nouveaux comportements à risques sont en train de faire leur apparition dans les écoles et les groupes d’adolescents. Un remarquable petit ouvrage permet de les comprendre et de trouver des parades.

    Les jeunes dans la cour de récréation cherchent des sensations extrêmes avec certains jeux dangereux.
    © Belpress

    Le « jeu » du foulard commence à être bien connu. Objet de faits divers relatés dans la presse, il consiste à bloquer l’arrivée du sang au cerveau par étranglement ou à empêcher la respiration par compression de la poitrine. Le but des adolescent qui se livre à ce genre de divertissement à hauts risques consiste à provoquer des sensations intenses ou des visions pseudo-hallucinatoires. Selon l’avis de pédopsychiatres, il a pour objectif inconscient, dans un monde plutôt dépourvu de rituels et d’initiations lors de l’accession à l’âge adulte, de « réinventer sauvagement l’ordalie », c’est-à-dire « ce jeu avec la mort propre aux jeunes de toutes les cultures et de tous les temps ». Inquiétant ? Oui, car les jeunes qui le pratiquent ont très peu conscience du danger réel encouru, qui peut aller jusqu’au coma et à la mort. D’autant plus que, dans certains cas, ce pseudo-jeu se déroule sous la contrainte du groupe. Statistiquement, il semble peu répandu, mais peut-être certains suicides camouflent-ils des issues tragiques.

    L’asbl Chousingha a mis au point une brochure à la fois informative, lucide mais nullement dramatisante, sur ce genre de phénomène, surnommé également dans les cours de récréation « jeu des poumons », « jeu de la tomate », « rêve bleu » ou « jeu du cosmos ». Le petit ouvrage aborde également les jeux violents qui, le plus souvent, se basent sur une épreuve de lancer d’objet entre ados dont le perdant se fait rouer de coups par ses compagnons… Là aussi, le risque de séquelles physiques, mais aussi psychologiques, est important. Par exemple lorsque la scène est filmée ou photographiée par GSM et aussitôt livrée en pâture sur le Net. En sept pages claires et bien tassées, la brochure permet aux intervenants scolaires de déceler les signes avant-coureurs de telles « distractions », de mieux connaître les profils – très variés – des joueurs (tant les agresseurs que les victimes, voire les spectateurs passifs). Elle replace utilement ce genre de jeux extrêmes dans le contexte complexe des conduites à risques typiques de l’adolescence et, enfin, suggère diverses pistes tant préventives que curatives. « La seule prévention possible de ces ordalies sauvages, explique le neuropsychiatre Philippe van Meerbeeck, ce n’est pas les sectes, la pédagogie para-commando, ni les écoles coraniques, mais une  intelligente éducation affective et sexuelle, fondée sur la découverte et la reconnaissance de l’autre. L’autre en soi et l’autre dans l’amitié et l’expérience amoureuse ».

    Ph.L..

    >> Infos : la brochure, baptisée « Les jeux dangereux, ce n’est pas du jeu ! », est disponible dans les centre PMS et, depuis quelques jours, est en cours de distribution dans les écoles, via les directions. Elle est disponible sur www.chousingha.be

  • http://www.enseignons.be, février 2010

    Posté le février 28th, 2010 Caljar 6 commentaires

    Une cellule « jeux à risques » à l’école

    Les « jeux à risques« , nous commençons à les connaître. En quête de sensations fortes, nos élèves n’hésitent pas à tester des jeux d’étourdissement, les passage à tabac consentants ou non, filmés ou non… Le jeu du foulard, dont nous vous parlions il y a déjà deux mois, en est un parfait exemple. Autres jeux :  celui de la couleur (celui qui porte le plus grand nombre de vêtements de la couleur désignée le matin est frappé toute la journée) ou celui “ du taureau ” (un groupe fonce tête en avant sur la victime désignée).

    Le dernier-né des jeux stupides de cour de récré s’appelle le “ jeu de la boule ”, variante du déjà ancien “ petit pont massacreur ”. Le but est cette fois d’empêcher un ballon de passer entre ses jambes sous peine d’être tabassé par tous les autres participants… Drôle, non?

    Une brochure et une table ronde

    Consciente qu’il était urgent d’informer les enseignants sur les dangers de ces dérives, la Communauté française avait publié une brochure intitulée “Les jeux dangereux, ce n’est pas du jeu ! à destination des centres PMS, dans un premier temps, et de tous les professionnels de l’éducation ensuite. Les enseignants pouvaient alors, en étant mieux informés, aborder le sujet dans leurs classes.

    La brochure a été distribuée à tous les PMS début janvier, puis aux directions d’écoles 15 jours après. Il y a toute une prévention et une détection précoce des risques à faire. L’enjeu est de sensibiliser les adultes. Il ne sert à rien de faire un décret pour interdire les jeux, ce ne serait pas porteur d’effets auprès des ados. […] Mais soyons clairs, il faut bannir ces jeux des cours de récréation. La question, c’est comment le dire aux enfants.1

    Mais la diffusion de la brochure n’était qu’une première étape dans la démarche éducative. Une table ronde organisée par les ministère de l’Enseignement, de l’Aide à la jeunesse et de la Santé est active depuis mardi. Sont invités, les professionnels des centres PMS, des pédopsychiatres, des directeurs d’école ainsi que les parents d’enfants victimes ou témoins du jeu. Le but est de permettre un premier échange de vues et de mettre sur la table les idées en vue d’une meilleure information et prévention des risques dans les écoles. Et les idées n’ont pas manqué. Ainsi, il serait possible de créer, au sein de chaque établissement scolaire, une cellule qui servirait de référent. José Fernandez, parent d’un enfant victime du jeu du foulard et fondateur de l’association Chousingha explique :

    Il s’agit de mettre en place dans les écoles des personnes relais, formées et informées, qui peuvent être activées lorsque la situation le demande, de manière préventive ou réactive. Les attentes sont très fortes sur les enseignants et les directions mais ils ont besoin de personnes ressources.

    Communiquer? Évidemment ! Mais comment?

    Ces cellules seraient un relais entre l’école, le CPMS et d’autres acteurs. Avec toujours cet objectif d’informer, informer encore… et prévenir.

    Autre proposition : l’organisation d’un colloque, fin 2011, à l’instar de celui qui s’est tenu récemment à Paris.

    Mais comment communiquer efficacement sur les dangers de ces jeux lorsqu’on a face à soi des enfants de 8 ans ou des ados de 15 ans? De jeunes adultes, sortis récemment de l’adolescence, devraient venir témoigner lors des prochains débats du groupe de travail initié par la ministre Simonet. Objectif : prévenir tout en évitant d’inciter. Par ailleurs, un sondage express réalisé par Chousingha, la semaine dernière, dans des auditoires de 2e et 3e bac d’une école normale bruxelloise, révèle que près de 7 % des étudiants avaient déjà pratiqué des jeux dangereux. La plupart en totale ignorance des risques qu’ils encouraient. A méditer.2

  • http://lci.tf1.fr, 12/02/2010

    Posté le février 28th, 2010 Caljar 11 commentaires

    La promotion sur le net de jeux dangereux sanctionnée

    Jeu du foulard, petit pont massacreur… Les députés ont décidé jeudi à l’unanimité de modifier le code pénal pour sanctionner de 3 ans de prison et 75.000 euros d’amende la diffusion sur le net d’images incitant les enfants aux jeux dangereux parfois mortels.

    Article suivant dans Société : Elle vit avec trois euros par jour

    Le "jeu du foulard" en libre service sur le web ?Le ministère de la Santé accueillait vendredi à Paris le premier colloque international sur le « jeu du foulard ». L’occasion d’alarmer les parents sur © TF1/LCI

    A lui seul le jeu du foulard aurait tué 300 enfants en 13 ans. Si une prévention active de ces jeux dangereux parfois mortels (les jeux de non-oxygénation comme le « jeu du foulard » ou celui du « rêve indien » mais aussi les jeux d’agression comme « le petit pont massacreur » ou le catch) a déjà été entreprise à l’école, « il convient » de « protéger les enfants des incitations virtuelles et compléter le travail de prévention mené sur le terrain« , ont estimé jeudi les députés qui ont adopté une modification du code pénal. L’amendement de Philippe Goujon (UMP), adopté dans le cadre de l’examen du projet Loppsi 2, sanctionne la création et la diffusion de jeux dangereux et violents – de non-oxygénation ou d’agression- sur quelque support que ce soit, dont internet. Le délit sera puni de 3 ans d’emprisonnement et de 75.000 euros d’amendes.

    Le sujet met en tous cas tout le monde d’accord, à gauche comme à droite. L’amendement a été voté à l’unanimité dans le cadre de l’article 4 de la Loppsi 2 qui vise à obliger les fournisseurs d’accès à internet à bloquer les contenus pédopornographiques. Philippe Goujon, l’auteur de l’amendement, a précisé que, selon une étude réalisée par l’institut TNS-Sofres auprès de 8 millions d’enfants de 7 à 17 ans en 2007, « 26% de cette tranche d’âge se sont déjà vus proposer des jeux dits dangereux » comme le « jeu du foulard » ou le « rêve indien » et 12% de ces enfants reconnaissent y avoir participé, soit un million d’enfants, dont 45% de filles et 55% de garçons.

    L’examen du projet de loi sur la sécurité intérieure, commencé mardi, devrait s’achever vendredi, les députés se prononçant mardi prochain par un vote solennel sur l’ensemble de ce texte présenté par Brice Hortefeux, ministre de l’Intérieur.

    Par D.H. (avec agences) le 11 février 2010 à 14:03