Collectif d'Action et de Lutte contre les Jeux A Risques
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  • Cébazat – Conférence (07/02/08)

    Posté le février 27th, 2009 Caljar Pas de commentaire
  • Education – Jeu du foulard : « L’ignorance tue » – LCI (Mai 2007)

    Posté le février 27th, 2009 Caljar 12 commentaires

    Education – Jeu du foulard : « L’ignorance tue » :

    LCI.fr :91% des Français disent avoir déjà entendu parler du jeu du foulard, qui consiste à compresser au maximum la carotide dans le but d’obtenir des sensations fortes. Et pourtant, il continue de tuer. Comment l’expliquez vous ?

    Catherine Vince, vice-présidente de l’APEAS (1) : En fait, les gens croient savoir ce que c’est ou voient vaguement en quoi ça consiste mais ils n’en mesurent pas vraiment les conséquences. C’était mon cas. Je me disais que c’était un jeu pour les enfants turbulents, mal dans leur peau. J’étais totalement à côté de la plaque. Il y a deux ans, mon garçon de 8 ans, petit ange aux boucles blondes, est mort de ça. Voilà, les parents ne réalisent pas non plus à quel point ce jeu est dangereux. Ils ne se disent pas non plus que cela peut arriver à leur propre rejeton. C’est pour ça qu’aujourd’hui, on fait tout ce ramdam en se mobilisant le plus possible.

    LCI.fr : Cela passe-t-il par un changement des mentalités ?

    C.V. : Evidemment. Il faut que tout ceux qui sont en contact avec les enfants, des parents aux enseignants, prennent conscience de la dangerosité de ce jeu. Il faut que les parents se disent que tous les enfants sont susceptibles d’y jouer. Sans qu’ils soient pour autant suicidaires ou turbulents. Les enfants sont comme des chercheurs qui expérimentent quelque chose de nouveau. Ils jouent avec leur corps. Ils se disent que c’est un jeu magique qui permet d’avoir des sensations ‘trop top’.

    LCI.fr : Comment en parler avec son enfant ?

    C.V. : Selon moi, cette prévention doit se faire en deux temps. Quand son enfant a trois-quatre ans, il faut rajouter à la liste des interdits qu’on lui fait qu’il ne faut jamais jouer avec sa respiration. Cette interdiction doit se rajouter à celle qu’il ne faut pas jouer avec le feu, ni parler aux inconnus. Ainsi, quand il aura 10-12 ans et qu’un copain lui proposera ce « jeu », il se rappellera que c’est interdit parce que c’est dangereux, autant que le feu. La seconde étape consiste à connaître les signes d’alertes, ces traces qui montrent que notre enfant pratique ce jeu dangereux. Ces signaux sont variés et souvent discrets. Cela peut être des traces sur le cou, des liens qui traînent dans la chambre de notre enfant sans raison valable, des maux de tête, une baisse de la concentration, etc. A ce moment là, une discussion sérieuse s’impose immédiatement. Une maman racontait aussi qu’elle avait posé un garrot à son enfant en lui expliquant que quand le sang ne circulait plus, le bras pouvait mourir. Cette prévention peut -et devrait- se faire dans les cours de sciences également.

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    « Jeu du foulard »: le sondage choc

    Commandé par l’APEAS et réalisé par l’IPSOS, c’est le premier sondage jamais publié au sujet de ce jeu dangereux pratiqué le plus souvent en groupe, parfois en solitaire. Rendu public jeudi, il révèle que 5% des 15 ans et plus qui en ont entendu parler connaissent des victimes. Selon la même enquête, 91% des personnes interrogées ont entendu parler du « jeu du foulard », parmi elles, 4% avouent l’avoir pratiqué. Soit rapporté à l’ensemble de la population, 1,5 million de personnes. Dans cette catégorie, 6% disent avoir joué à ce jeu à moins de 5 ans, 29% entre 6 et 10 ans, 48% entre 10 et 14 ans et 28% à 15 ans et plus. L’Apeas, qui compte 250 membres, a recensé depuis 2000 une dizaine de morts par an, quatre depuis le début de l’année 2007. Selon l’association, le « pic » de mortalité intervient vers 12 ans.

  • CRDP Versailles, Février 2009

    Posté le février 27th, 2009 Caljar 12 commentaires

    Interview de Madame Anne WEBER, Psychologue de l’enfant et de l’adolescent

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  • GENEVE « Comment peut-on aider un pote qui se drogue ? » (26/02/09)

    Posté le février 27th, 2009 Caljar 9 commentaires

    «Comment peut-on aider un pote qui se drogue?»
    par Renaud Bournoud, sur « 20minutes.ch »
    La commune a élaboré avec des adolescents un Trivial Pursuit qui pose des questions sur leurs difficultés quotidiennes.

    «Comment peut-on aider un copain qui prend de la drogue?»

    Voici le genre de question sur laquelle un jeune peut tomber en jouant à Ado Prévention.

    «Vernier n’échappe pas aux problèmes d’alcool et de violences, y compris sexuelles, a justifié le conseiller administratif Thierry Apothéloz. Ce jeu nous permet d’aborder le monde des adolescents. Il nous aide aussi à répondre à des questions difficiles concernant la drogue ou la sexualité, par exemple.»

    La Municipalité n’est pas la seule à défendre cet outil éducatif et préventif. «Ce jeu est surtout fait pour que les ados de 13 à 15 ans ne commencent pas à faire des conneries», affirme Pervine. Cette jeune fille de 16 ans a participé à la rédaction des questions.

    Ces dernières abordent d’autres thèmes délicats, comme le suicide, le jeu du foulard ou encore les troubles de l’alimentation. «Les réponses ne sont pas fermées comme au vrai Trivial Pursuit, a nuancé Katia Peccoud, qui a piloté le projet. Elles permettent d’ouvrir la discussion entre les adultes et les adolescents sur des sujets difficiles», assure la responsable du Service de la jeunesse de Vernier.

    Lancé au début du mois dans le réseau social, le jeu a été développé lors des «Chantiers d’utilité collective» de la commune. Ces ateliers sont fréquentés par des jeunes de 16 à 25 ans en recherche d’emploi ou de formation. Le jeu a été lancé au début du mois. Plusieurs communes suburbaines ont déjà manifesté leur intérêt, ainsi que des écoles.