Collectif d'Action et de Lutte contre les Jeux A Risques
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  • http://www.rap36.com

    Posté le janvier 30th, 2010 Caljar 12 commentaires

    Vie Quotidienne Famille – Les Risques Du Jeux Du Foulard
    Vie Quotidienne Famille – Les Risques Du Jeux Du Foulard
    Catherine VINCE et Françoise COCHET sont membres de l’association APEAS Association de Parents d’ Enfants Accidentés par Strangulation, elle sont venues pour sensibiliser sur les pratiques mortelles du Jeux du Foulard.

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  • http://www.ouest-france.fr, 27/01/2010

    Posté le janvier 30th, 2010 Caljar Pas de commentaire

    Jeu du foulard : comment éviter le drame ? – Quimper

    mercredi 27 janvier 2010


     Hier, les élèves de première STG du lycée Chaptal assistaient à une conférence sur ce jeu de strangulation parfois mortel.

    Trois questions à…

    Dominique Rousseaux-Diguat, déléguée de l’Association des parents d’enfants accidentés par strangulation et conférencière.

    Surtout pratiqué par les adolescents, le jeu du foulard consiste à s’étrangler jusqu’à l’évanouissement pour ressentir des sensations fortes. En 2009, vous avez dénombré treize cas mortels. Comment les parents peuvent-ils prévenir ces drames ?

    Il y a des signes qui permettent de repérer la pratique du « jeu » du foulard. Des signes comportementaux : une agressivité soudaine, des questions sur la strangulation ou la découverte d’une ceinture ou d’un foulard emporté partout. Des signes physiques aussi : des traces rouges dans le cou, une baisse de l’acuité visuelle ou des pertes de mémoire récentes, deux symptômes du manque d’oxygénation du cerveau.

    Comment doit réagir un parent qui découvre cela ?

    La solution, c’est le dialogue avec l’enfant. Au même titre que la consommation de produits illicites ou dangereux, les parents doivent expliquer les risques liés à cette pratique. Par exemple en décrivant le processus de la respiration humaine. Une sorte de cours de biologie.

    A-t-on une idée de l’importance de cette pratique ?

    Une enquête Ipsos a révélé que 28 % des jeunes de moins de 15 ans avaient déjà testé un jeu de ce type. Après, il y a ceux qui essaient une fois et ceux qui continuent. De plus, on parle beaucoup des décès mais il ne faut pas oublier les séquelles irréversibles qui peuvent être causées par cette pratique.

  • http://www.leparisien.fr, 29/01/2010

    Posté le janvier 30th, 2010 Caljar 14 commentaires

    LONGJUMEAU

    «J’aurais pu en mourir »

    LOUISE COLCOMBET * Le prénom a été modifié. | 29.01.2010, 07h00

    C’est une préado comme les autres. Une élève brillante de Longjumeau, qui raconte son histoire avec une maturité déconcertante. Il y a tout juste un an, Sophie* a été victime d’un malaise après avoir joué au « jeu de la tomate », une variante du « jeu du foulard », qui consiste à s’étrangler pour s’évanouir. Des pratiques courantes dans les cours de récré dont les dangers seront présentés ce soir à Saulx-les-Chartreux lors d’une réunion destinée aux parents (voir ci-contre).
    Dans le jeu de la tomate, les enfants coupent leur respiration pendant dix à quinze secondes et serrent les poings très fort.

    But du jeu : « devenir le plus rouge possible ».
    « C’était en classe transplantée à la montagne, pendant l’heure du repas, raconte Sophie. Je me suis évanouie et en tombant je me suis cogné l’arrière de la tête sur une barre. J’ai eu l’impression de passer de la réalité à un rêve, je me souviens avoir vu une ferme rose… On m’a réveillée, assise sur une chaise et donné à boire. J’avais très mal à la tête. Puis on m’a conduite à l’hôpital. » Les médecins ne détecteront finalement aucune séquelle. Mais Sophie a désormais conscience que l’incident aurait pu très mal tourner. « J’aurais pu en mourir, analyse-t-elle. Si j’étais restée évanouie quelques secondes de plus, j’aurais pu tomber dans le coma. Quand le cerveau n’est plus alimenté en oxygène, c’est très dangereux. » Ironie de l’histoire, Sophie pensait justement que cet amusement ne prêtait pas à conséquence. « Je savais que le jeu du foulard existait et je me disais : Les gens qui font ça sont débiles.
    Maintenant, je réalise que c’est moi la débile. Les conséquences peuvent être aussi graves. » Car Sophie n’a pas été entraînée contre son gré ou par la pression du groupe. Avec ses copains de classe, elle y jouait très régulièrement à l’école, après la cantine, « parce qu’on n’avait rien d’autre à faire », reconnaît-elle, là encore avec beaucoup de lucidité.
    En apprenant la chose, sa maman avoue être tombée « de très haut ». « Je ne connaissais pas ce jeu. Savoir qu’ils y jouaient aussi facilement dans la cour de l’école a été un énorme choc. Le pire, c’est que sans cet incident, nous ne l’aurions peut-être jamais su… » Pour sa part, Sophie a fait une lettre à ses camarades de classe pour s’expliquer. Depuis, plus aucun n’a eu l’idée de pratiquer le jeu de la tomate. « Ils ont été très choqués, explique la jeune fille. Et puis, maintenant, on est au collège. On a tous grandi. »

  • http://www.leparisien.fr

    Posté le janvier 30th, 2010 Caljar 3 commentaires

    Courcouronnes

    Mobilisation contre le jeu du foulard

    09.10.2009

    « Jeu du foulard », « rêve indien », « jeu de la tomate », « baiser du dragon »… Derrière ces noms mystérieux, le même scénario : des enfants qui s’étranglent pour vivre l’expérience de l’évanouissement. Une pratique à risque, qui a déjà entraîné 11 décès cette année en France. Pour lutter contre ce fléau, la communauté éducative de l’Essonne se mobilise. Hier, une conférence a été organisée à Courcouronnes par le comité départemental pour la promotion de la santé afin d’informer éducateurs et enseignants. Et, au mois de novembre, le collège Paul-Fort de Courcouronnes va lancer une action de prévention des jeux violents en direction des élèves de 6e, des parents d’élèves et des professeurs. « Il suffit de très peu de temps pour qu’un accident arrive, assure Desy Oddon, principale adjointe du collège de Courcouronnes. C’est préoccupant. Les adolescents sont en apprentissage de la vie. Il faut les informer maintenant. Nous sommes très vigilants. » « Le championnat du monde de celui qui devient le plus violet » Son collège n’a jamais connu de cas graves. « En tout cas, nous n’avons pas eu connaissance de telles pratiques, poursuit-elle. Mais il suffit d’une fois. Alors nous prenons les devants. » Hier, elle a pu écouter l’expérience de Françoise Cochet, présidente de l’Association de parents d’enfants accidentés par strangulation (Apeas). « J’ai perdu un fils à cause de cela, raconte-t-elle. Il avait attaché une ceinture de judo à une colonnade de mezzanine. Je l’ai retrouvé debout. Mort. » Ce jour-là, elle découvre l’existence du jeu du foulard et de ses variantes et se bat, depuis, pour lutter contre. « Il y a beaucoup d’enfants en danger et les parents ne sont pas au courant », dit-elle. Beaucoup d’éducateurs non plus, apparemment. « J’ai appris qu’il y avait des signes avant-coureurs, assure une jeune éducatrice, qui s’occupe d’enfants dans Essonne. Je ne le savais pas. Je vais répercuter l’information auprès du plus de collègues du département possible. » Françoise Cochet énumère alors ces signes qui permettent aux parents ou à la communauté éducative de prévenir l’accident mortel : « Violentes douleurs à la tête, douleurs auriculaires, éclatements de vaisseaux sanguins sur la peau du visage ou dans les yeux, baisse de la mémoire et grosse fatigue. » Et elle conclut en disant que, dès la maternelle, il faut « faire attention ». Elle raconte : « Un jour, un enfant a annoncé à ses parents, médusés, qu’à la cantine il s’amusait au championnat du monde de celui qui devient le plus violet… »