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http://fcpe.houilles.over-blog.com, 27/11/2009
Posté le décembre 9th, 2009 9 commentairesJeux dangereux: un deuxième compte rendu proposé par notre représentante au mercredi des parents
Jeux dangereux : comment les prévenir ?
Docteur Marie -France LE HEUZEY,
Auteur de : Jeux dangereux : quand l’enfant prend des risques
éditions Odile Jacob 2009
Les conduites de risque étaient classiquement l’apanage de l’adolescence. Pourtant on assiste depuis quelques années à un rajeunissement des comportements de mise en danger : consommations d’alcool, de tabac et de drogue de plus en plus précoces , pratiques de sports à risque, troubles du comportement alimentaire (anorexie mentale prépubère…) , et au sein de ces mises en danger la pratique , en milieu scolaire souvent, de « jeux dangereux »
Victime ou acteur plus ou moins consentant tout élève est confronté un jour ou l’autre à un de ces jeux , mais il en garde généralement le secret vis à vis de ses parents
Ces jeux sont dangereux pour soi même ou pour autrui, parfois pour les deux .
On distingue deux grandes catégories de jeux : les jeux de non oxygénation et les jeux d’agression
1/les jeux de non oxygénation ,« jeu du foulard , jeu du cosmos, rêve indien, 30 secondes de bonheur, coma indien, rêve bleu etc… » , se pratiquent seul ou à plusieurs .
A l’aide d’une ceinture , d’un foulard et plus souvent seulement à l’aide des pouces placés sur les carotides, « on » s’étrangle jusqu’à la perte de connaissance.
Le but est de priver le cerveau d’oxygène et de créer .avant la perte de connaissance des sensations « agréables « ; mais la prolongation de l’anoxie peut conduire au coma puis au décès. Certains jeunes se mettent à jouer seuls chez eux ce qui augmente notablement le risque d’issue fatale
Il existe des variantes des jeux de non oxygénation tels que le jeu du sternum ,le jeu de la tomate ,le jeu de la grenouille
2/ les jeux d’agression
En leur sein on peut différencier les jeux intentionnels où a priori les enfants jouent volontairement, mais où en fonction des aléas du jeu le même enfant peut être tour à tour agresseur ou agressé (jeu de la canette,du cercle infernal ..),et les jeux contraints où
un enfant est choisi le matin comme victime et fait l’objet de coups et d’ humiliation par le groupe d’agresseurs (jeu de la mort subite,des cartons rouges …)Ces jeux s’intègrent dans le phénomène plus large du « bullying » : conduites d’agression systématique de certains enfants par d’autres ,avec son prolongement sur internet : le cyberbullying
Comment analyser ces comportements ?
Les jeux de strangulation ne sont pas des phénomènes nouveaux, mais les publications scientifiques les ont longtemps assimilés à des conduites suicidaires ou à des comportements paraphiliques (perversion sexuelle) Il a fallu les années 2000 , et la mobilisation de parents endeuillés pour que ces pratiques soient reconnues …..
Les mécanismes psychologiques qui conduisent à ces jeux sont variés : recherche de nouveauté , recherche de sensation forte , d’éprouvé intense et de vertige…
La sensation de plaisir et le vertige conduisent à la répétition du jeu,comme dans une addiction : « Toxicomanie sans drogue »
Le milieu environnant joue un rôle important ,certains enfants jouant pour obtenir la reconnaissance par les pairs :pour être admis dans un groupe de copains, il faut en passer par certains rites ,il ne faut pas « se dégonfler »,ne pas perdre la face .
La participation à des jeux d’agression soulève la question des comportements violents durant l’enfance et l’adolescence : manque de repères stables dans l’environnement familial, manque de certaines valeurs, sentiment d’insécurité, observation ou vécu de violences domestiques, valorisation de la violence à la télévision et dans les jeux videos
Que faire ?
Certains signes peuvent être repérés par les parents : traces rouges autour du cou, notion de vision floue, d’étourdissements, de bourdonnements d’oreilles, de fatigue, de baisse du rendement scolaire, difficulté à se séparer de sa ceinture, ou de son foulard
Les parents doivent informer les enfants des dangers, en se faisant aider de leur médecin ;Des informations et prévention peuvent être mises en place à l’école
En cas d’agressions il est important de ne pas minimiser ni pour l’agresseur ni pour la victime.
L’enfant victime de mauvais traitements de la part des autres peut présenter différentes traces de coups non ou mal expliqués, avec vêtements déchirés, lunettes trop souvent cassées…
Parfois c’est le refus d’aller à l’école accompagné de signes anxieux (« tableau de phobie scolaire »)L’anxiété et la peur sont parfois exprimées verbalement, ou plus souvent physiquement (douleurs abdominales ou céphalées répétitives )
La souffrance de la victime doit être entendue.,par ses parents ,l’équipe scolaire et éventuellement un psy
Le ou les agresseurs doivent être punis ,leurs parents prévenus .
Questions abordées ?
L’age minimum pour parler de ces choses
L’écoute variable des établissements scolaires
L’attitude des autres parents
Le matériel de prévention disponible pour les enfants aux mêmes
Le catch ; le rôle de la TV et des jeux sur écran
9 réponses à “http://fcpe.houilles.over-blog.com, 27/11/2009”
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