Collectif d'Action et de Lutte contre les Jeux A Risques
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  • http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=167016, juillet 2008

    Posté le juin 20th, 2010 Caljar 12 commentaires

    Happy slapping : au boulot!

    Des peines de travail de 60 et 75 heures, pour des brimades à un copain de classe d’une école de Tubize : voilà ce qu’a infligé le tribunal de Nivelles à cinq jeunes gens poursuivis pour traitements dégradants. Certaines brimades relevaient du «happy slapping» : filmées avec un GSM, elles ont été diffusées sur internet via YouTube.

    La direction de l’école avait elle-même dénoncé les faits après la découverte des images. Les cinq jeunes ont été renvoyés de leur école et ont été poursuivis en justice. Un professeur, poursuivi pour non-assistance à personne en danger, a bénéficié de la suspension du pronocé.

    Le substitut Yves Moreau s’était montré très virulent avec les jeunes qui avaient reconnu les brimades infligées «par plaisir car il était faible» et qu’ils le prenaient «pour une espèce à part».

    Face à la présidente du tribunal correctionnel de Nivelles, Michèle Loquifer, ils ont manifesté leurs regrets. Néanmoins, le substitut avait requis 15 mois avec sursis pour le meneur et un an avec sursis pour les autres. «Pourquoi les auteurs ne garderaient-ils pas de traces alors que la victime en aura des séquelles toute sa vie», s’était-il interrogé.

    La défense, de son côté, avait dénoncé un réquisitoire dans lequel elle voyait l’expression de la loi du talion.

    Le ministère public ne s’était pas opposé à la clémence pour le professeur. Sexagénaire, sans grande expérience de l’enseignement, il était chargé du cour de religion dans une classe difficile.

    Il s’était rendu compte qu’un élève était la cible de ses camarades mais s’était «trop vite contenté» selon Yves Moreau de la réponse de la victime présentant cela comme un «jeu».

    Estimant qu’il ne pouvait pas ne pas réaliser la détresse de l’élève, et qu’il aurait dû avertir la direction, la présidente lui a accordé la suspension du prononcé.

    En condamnant les jeunes gens à des peines de travail, le tribunal a tenu compte de leur regrets, de leur âge, de l’absence d’antécédents et de la poursuite de leur scolarité.

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    12 réponses à “http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=167016, juillet 2008”

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