-
http://www.vosquestionsdeparents.fr, 15/09/09
Posté le septembre 16th, 2009 10 commentairesEn famille
Jeux dangereux : pourquoi les enfants prennent-ils des risques ?
De nouvelles sensations
Ces “jeux”, pratiqués en groupe ou en solitaire, ont quelque chose de secret. Si beaucoup de nos enfants les connaissent, rares sont ceux qui en parlent. Ils sentent que ce ne sont pas des jeux autorisés. Même s’ils n’en perçoivent pas forcément les dangers.
Qu’est-ce qu’un enfant va chercher dans ces jeux ? Des sensations nouvelles et étonnantes. Il découvre qu’il peut avoir une action sur son corps, modifier son état, par exemple en arrêtant de respirer. Il éprouve un sentiment de toute puissance. Au départ, il tente l’expérience par curiosité, seul ou en groupe, avec l’envie de partager le jeu avec d’autres.Trop jeunes pour se rendre compte des risques
En groupe, il se produit une émulation de l’ordre du “t’es pas cap !” Ces jeux sembleraient attirer particulièrement les garçons ?: ils sont dans la confrontation à l’autre, dans une forme de toute puissance. Mais certaines filles aussi peuvent avoir envie d’être dans la force et la prise de risque.
La plupart des enfants de moins de 10 ?ans ne mesurent pas le danger de ces jeux. Quand à un moment donné la situation leur échappe, ils sont totalement surpris par les conséquences graves que le jeu peut entraîner.
A 7 ou 8 ?ans, beaucoup d’enfants pensent encore qu’on se réveille toujours, que la mort n’est pas irréversible. Certains enfants, plus anxieux, s’arrêtent à temps parce qu’ils ont peur. Mais pas tous.
Aucun enfant n’est à l’abri
Ces pratiques peuvent toucher n’importe quel enfant. Quand on découvre que son enfant a participé à un jeu dangereux, la première réaction, émotionnelle, est toujours vive. C’est important de ne pas en rester là. Le fait de crier ou de gronder un enfant peut renforcer son comportement et son enfermement dans ce genre de pratique.
Des jeux qui peuvent entraîner la mort
Le danger est réel : ces jeux peuvent entraîner la mort. Il faut particulièrement être attentifs avec les enfants qui pratiqueraient ces jeux seuls – en s’enfermant dans les toilettes par exemple – car personne n’est là pour arrêter leur geste. Dans tous les cas, dialoguer avec l’enfant pour essayer de comprendre ce qui se joue pour lui, est essentiel.
Commencer très tôt la prévention
Il faut se saisir d’occasions concrètes comme les moments de jeu, pour avertir des dangers. Quand les tout-petits jouent au “cheval”, en tirant un foulard autour du cou d’un copain, l’adulte doit intervenir et expliquer : “en serrant le cou, on empêche la ‘tête’ de respirer ou le sang de circuler dans les veines, on peut s’arrêter de vivre.” Trouvez les mots qui vous conviennent.
N’hésitez pas, avec les 8-10 ans, à fournir des explications anatomiques (en simplifiant les fonctionnements du corps humain). C’est en comprenant le mécanisme du corps, qu’un enfant aura conscience du danger qu’il y a à arrêter de respirer ou à étrangler l’autre.
Observer son enfant
L’idée n’est pas, bien sûr, de susciter chez l’enfant des idées qu’il n’aurait pas eues ! C’est pourquoi il est important d’observer son enfant à la maison, avec ses copains et surtout de se renseigner sur qui se passe à l’école, particulièrement en cour de récréation. A quels jeux jouent-ils, avec qui ?
Dialoguer avec les enseignants
Le dialogue avec les enseignants est essentiel car ces jeux se pratiquent plus souvent en collectivité. On peut demander aux enseignants d’expliquer en classe le fonctionnement du corps humain. On peut aussi leur suggérer d’organiser des jeux collectifs en cour de récréation pour apprendre aux enfants à se confronter les uns aux autres, dans des jeux sans danger en respectant des règles de respect mutuel, les gestes interdits, etc.
Lui apprendre à respecter son corps et celui des autres
Ce que l’on doit transmettre aux enfants, dès tout petit, c’est le respect de son propre corps et du corps des autres. Il n’y a pas d’âge et pas de risque à aborder ces notions-là. Au contraire ! On doit dire clairement à un enfant qu’il n’y a aucune raison d’accepter que les autres le blessent, lui fasse mal. De même, on ne se fait pas soi-même du mal, on respecte son corps.
Cela permettra plus tard, avec des adolescents, d’aborder des questions comme le piercing ou le tatouage, en leur faisant mesurer qu’il y a une prise de risque dans ces pratiques. Elles ne sont pas sans conséquence sur la santé.
Le 15 septembre 2009 V. Giaccone-Marcesche – Propos recueillis par S. Coucharrière – Pour le magazine Astrapi
-
http://www.commentfaiton.com
Posté le septembre 14th, 2009 5 commentairesComment définir le happy slapping en droit pénal ?
Le happy slapping est une nouvelle infraction qui a été créé par la loi du 5 mars 2007. Elle correspond au fait d’enregistrer et de diffuser des images de violence. L’objet de cet article est d’examiner dans le détail cette infraction et de déterminer la manière dont elle est réprimée. C’est ce que nous allons voir maintenant.
Étapes de réalisation
- Le happy slapping est un comportement qui a vu le jour en Grande- Bretagne et qui consiste à filmer des scènes de violence gratuites et à les diffuser entre amis ou sur des sites internet. La loi française a voulu couper court à ces comportements, en érigeant le happy slapping en infraction pénale.
- En outre, cette infraction est insérée dans le code pénal, à l’article 222-33-3. Ainsi, le fait d’enregistrer, par n’importe qu’elle moyen et sur n’importe quel support des images de violence, sera puni de cinq ans d’emprisonnement et de
75 000 euros d’amende. - L’auteur des actes de violence sera puni et celui qui enregistre les images sera considéré comme son complice. Dans cette hypothèse sa peine sera la même que l’auteur de l’infraction. Ceux qui diffusent les images seront aussi punis.
-
http://www.cafepedagogique.net, 10/09/09
Posté le septembre 11th, 2009 8 commentairesComment prévenir le jeu du foulard ?
Jeu d’évanouissement, le jeu du foulard tue chaque année des jeunes qui n’ont pas mesuré les risques. L »Apeas, une association de parents victimes de ces jeux, organise les 3 et 4 décembre à Paris, un colloque international sur les politiques de prévention. Dans Le Monde le Dr C. Rathelot invite les parents à observer les marques sur le corps de l’enfant, les maux de tête, la présence de liens, etc.
Lire l’article du Monde (article précédent) et info colloque sur bandeau déroulant sur la page d’accueil du site.
-
http://www.lemonde.fr, 10/09/09
Posté le septembre 11th, 2009 41 commentairesLe « jeu du foulard », un problème de santé publique
Le 2 septembre, un Francilien de 10 ans souffrant d’un oedème cérébral a été hospitalisé après s’être pendu avec une corde à son lit-mezzanine, vraisemblablement victime d’une variante du jeu du foulard : une compression de la carotide par un lien ou par une action manuelle, aux conséquences mortelles, pratiquée dans les cours de récréation. Le docteur Christophe Rathelot, pédopsychiatre, praticien au centre hospitalier Edouard-Toulouse de Marseille et membre du comité scientifique de l’Association de parents d’enfants accidentés par strangulation (Apeas), pointe une pratique aussi dangereuse que sous-estimée.
Combien recense-t-on de victimes du jeu du foulard en France ?
Les appels reçus par l’Apeas permettent d’avancer le chiffre d’au moins un décès de mineur par mois en France, ce qui en fait un problème de santé publique. Mais ce n’est qu’une estimation. Pour donner des chiffres précis, il faudra mener une étude prospective ; un projet est en cours. On n’a généralement connaissance que des cas les plus graves : les décès. D’autre part, les chiffres correspondraient probablement à une sous-estimation, car ces pratiques ont longtemps été ignorées. Lorsqu’un médecin était appelé au chevet d’une jeune victime de strangulation, le premier réflexe était de penser à un suicide. C’est aussi une question de formation ; j’ai 39 ans et je n’ai pas entendu parler du jeu du foulard dans ma formation de base.
Quand cette pratique du jeu du foulard a-t-elle débuté ?
On en trouve trace dans la littérature, par exemple dans les écrits de Jean Giono. Mais la France s’est émue du danger qu’elle représente en 2000, à la suite d’un fait divers. La présidente actuelle de l’Apeas a perdu son fils dans un accident lié à ce jeu. En découvrant l’existence d’une telle pratique, elle a alerté les médias. Grâce à son témoignage, d’autres parents ont révélé que leurs enfants avaient tenté, sans y survivre, des expériences similaires.
Quelle population le jeu du foulard touche-t-il ?
Aucun profil particulier ne se dégage. Cette pratique peut concerner tout le monde, aucun milieu n’est protégé. Cependant, on recense la majorité des accidents mortels qu’elle provoque chez des jeunes âgés de 10 à 20 ans.
Ce « jeu » mortel a-t-il valeur de rite initiatique aux yeux des jeunes ?
Oui. Ceux que l’on peut interroger sur la question confient qu’ils ont l’impression de ne pas avoir trop le choix. Ils craignent qu’on les déconsidère, qu’on les traite de trouillards. Du coup, ils se plient à la pratique de la strangulation sans contrainte violente, mais sous une forte pression psychologique. Cela peut également satisfaire un goût d’aller vers l’inconnu compatible avec le sentiment d’invulnérabilité qu’on éprouve à l’adolescence. Le jeu du foulard peut être addictif pour certains, mais les récits de sensations très désagréables sont plus fréquents, et il suffit de s’y faire prendre une fois pour y laisser la vie.
Quelle est la cause du décès ?
On n’étouffe pas, on meurt de défaut d’oxygénation cérébrale. Si on dérègle, à l’aide d’une main ou d’un lien, les contrôles du rythme cardiaque et de la tension artérielle, on provoque un problème cardio-circulatoire. On déclenche un malaise vagal qui peut aboutir à un arrêt cardiaque. Le « rêve indien », un autre « jeu » tout aussi dangereux, produit un tel dérèglement cardio-circulatoire sans impliquer le cou, en associant juste hyperventilation puis blocage de la respiration et compression du sternum.
Comment déceler de telles pratiques chez un enfant ou un adolescent ?
Dès qu’un jeune laisse traîner ostensiblement et régulièrement des liens comme des lacets ou une ceinture, il faut être très vigilant. Il faut surveiller également la présence d’éventuelles traces rouges inexpliquées sur le cou, ou une tendance à s’enfermer accompagnée par des bruits sourds de chute au sol. Il faut également prendre très au sérieux les plaintes concernant de violents maux de tête ou les éclats hémorragiques aux conjonctives des yeux.
Que faire lorsqu’on a détecté ces indices ?
Il faut engager la conversation avec le jeune pour éviter le drame, vérifier si la pratique de jeu du foulard est répandue à l’école ou dans le club de sport ou de loisir qu’il fréquente, et en informer les responsables. C’est une pratique que les jeunes découvrent dans des lieux de socialisation. Elle s’apprend collectivement, mais on constate qu’elle se réitère souvent dans l’intimité du foyer, où le jeune est seul et sans contrôle de la situation, inconscient qu’il court un danger mortel.
-
http://www.lepost.fr, 3/09/09
Posté le septembre 6th, 2009 1 commentaireA 10 ans, il est retrouvé pendu dans sa chambre: « Il est toujours dans le coma »
Sur Le Post, la police, qui « n’a aucun élément permettant de penser qu’il a joué au ‘jeu du foulard‘ » dit « privilégier la thèse l’accident. »
Que s’est-il passé dans la chambre de Kévin*, 10 ans, mardi soir?Sa mère, aidée du père de l’enfant qui se trouvait dans une pièce à côté, lui ont fait les gestes de premier secours.
L’enfant, conscient, a été hospitalisé dans la foulée, puis placé dans le coma artificiel.
« On parlait jusqu’ici d’oedème cérébral et d’un éventuel problème neurologique, mais, ce matin, on pencherait vers un problème cardiaque » nous dit un enquêteur.
Kévin* a-t-il tenté de mettre fin à ses jours?
A-t-il voulu jouer à un jeu dangereux comme « le jeu du foulard« ?
Quoi d’autre?
« C’est ce qu’on cherche à déterminer » nous dit le même enquêteur, précisant « privilégier la thèse de l’accident. »
Sur Le Post, la police répond:Que s’est-il passé ce soir-là?
« Mardi soir, vers 18h, l’enfant rentre chez lui après une journée au centre aéré de Montigny. Il salue ses parents et va dans sa chambre. Tout a l’air d’aller bien. Le père de l’enfant est sur l’ordinateur. Sa mère sort faire une petite course. Quand elle rentre, vers 18h20, elle va voir son fils dans sa chambre et découvre la scène: son fils est pendu avec une ficelle au barreau de son lit-mezannine. »Comment réagit la mère?
« Immédiatement, elle coupe la ficelle et le décroche, avant de lui faire les gestes de premier secours avec le père de l’enfant. Ils réussissent à le faire respirer. Et appellent les secours, qui interviennent rapidement. »Combien de temps l’enfant est-il resté pendu?
« Peu de temps, mais on ne sait pas exactement combien. »Comment va-t-il?
« Il a été placé dès mardi soir dans le coma arificiel, dans lequel il est toujours ce jeudi. On a parlé au départ d’un oedème cérébral et d’un éventuel problème neurologique. Il semble toutefois, compte tenu du bilan de santé de ce matin, qu’il souffre davantage d’un problème cardiaque. Dans tous les cas, on ne connaît pas encore l’étendue des séquelles dont il pourrait souffrir. »Pensez-vous qu’il ait pu tenter de se suicider?
« Non. Cet enfant ne souffrait a priori d’aucun problème psychologique particulier et aucun élément ne nous permet de penser qu’il ait voulu mettre fin à ses jours. L’audition de ses parents, le soir-même, ne laisse pas non plus penser que ce genre de chose ait pu arriver. Cette famille ne semble pas avoir de problème particulier, cet enfant non plus. »A-t-il voulu jouer au « jeu du foulard »?
« Peut-être, mais aucun élément ne nous permet non plus d’aller dans ce sens. Sa mère nous a dit qu’il avait l’habitude, ces derniers temps, de s’amuser avec des ficelles -elle l’avait d’ailleurs mis en garde quant au danger de jouer avec ce genre de chose-, mais elle n’a pas précisément dit qu’il jouait au ‘jeu du foulard’, ni même qu’il connaissait ce jeu dangereux. »A-t-il joué à ce genre de jeu au centre aéré dans la journée avant le drame?
« Nous ne le savons pas. »Contacté par Le Post, le procureur de Versailles, confirmant que « l’enfant est toujours hospitalisé ce jeudi » dit « préférer ne pas communiquer sur ce délicat sujet. »
Egalement contactée par Le Post, la mairie de Montigny-le-Bretonneux dit « ne pas avoir eu connaissance de la pratique du jeu du foulard au centre aéré de la ville ou ailleurs. »
* le prénom a été modifié
-
Une réponse à “http://www.lepost.fr, 3 septembre 2009”
Posté le septembre 5th, 2009 9 commentairesUn commentaire que je publie directement tant il me semble percutant , opportun et complètement dans le vrai !
merci infiniment à Anne Correa Guedes, professeur universitaire, membre du comité scientifique de l’APEAS.
-
« On privilégie la thèse de l’accident », nous (= les journalistes de Le Post) dit un enquêteur ce jeudi, ajoutant « ne pas avoir d’élement permettant de penser que l’enfant a joué au ‘jeu du foulard.’ »
Tout se passe comme si, faute d’ « éléments permettant de penser que l’enfant s’est suicidé », la police n’avait d’autre choix que de « privilégier la thèse de l’accident ». La mère de l’enfant a rapporté que son fils jouait depuis quelque temps avec des ficelles, mais cet indice n’est pas retenu, bien que foulard et ficelle aient en commun d’être des liens, de permettre d’attacher, de comprimer, de serrer.
Que faut-il entendre par « accident » ? Que met l’enquêteur derrière ce mot ?
Il est douteux que le scénario suivant apporte une réponse satisfaisante à cette question :
L’enfant accroche une ficelle au lit mezzanine, il est un peu désoeuvré avant le dîner, il forme un noeud à l’autre bout, il est utile de s’entraîner à faire des noeuds, il passe sa tête dans la boucle, histoire de vérifier que le noeud est bien coulant, il s’agenouille car pourquoi, après tout, ne pas tendre la ficelle, il suffira de se redresser pour mettre fin à la tension, il perd rapidement connaissance, il ne savait pas que l’évanouissement surgirait si vite et surtout sans avertissement, le poids de son corps incontrôlé renforce la tension du lien, suivent des convulsions qui achèvent la strangulation, est-ce un accident cela ou une loi de la physique ?
Quelle représentation l’enquêteur a-t-il au juste du « jeu du foulard » ? Et quels seraient les éléments requis pour étayer la conviction que l’enfant explorait une pratique que nous appelons « jeu du foulard », sans y reconnaître les caractéristiques du jeu, parce que et seulement parce que les jeunes la désignent ainsi ?
-
-
« 6 Minutes », M6 replay, 3/09/09
Posté le septembre 4th, 2009 14 commentairescliquer sur le chapitre 6 pour visionner le reportage de cette édition du » 6 Minutes »
-
Podcast RMC – Bourdin & CO
Posté le septembre 3rd, 2009 9 commentairesRMC Infochannel – Cliquez pour accéder à l’émission (mp3)
03/09
- Taxe carbone : la majorité divisée – 10h-11h
- Elèves handicapés: faites votre rentrée tout seuls !
- Un enfant de 10 ans hospitalisé après s’être pendu dans sa chambre (Vers le milieu du fichier mp3)
- Le top des prénoms pour 2010
- Rentrée des classes : « L’école vide son sac » -
http://www.actualite-francaise.com, 3/09/09
Posté le septembre 3rd, 2009 7 commentairesUn garçon de 10 ans retrouvé pendu
Un jeune garçon de 10 ans a été hospitalisé dans un état grave. Il a été retrouvé pendu dans sa chambre, à Montigny-le-Bretonneux (Yvelines), selon une information révélée par le quotidien Le Parisien-Aujourd’hui en France. Il s’agirait d’un suicide ou plus simplement d’un jeu ayant mal tourné.Mardi soir, il est 18 heures quand le jeune garçon rentre du centre de loisirs où il est inscrit. Il passe le bonjour à son père et va s’enfermer dans sa chambre. Vingt minutes plus tard, lorsque sa mère rentre de son travail, elle fait un macabre découverte. Elle découvre son enfant pendu à une corde à son lit mezzanine.
Les parents coupent la corde, préviennent immédiatement les urgences et procurent un massage cardiaque au jeune garçon en attendant l’arrivée des secours. L’enfant est transféré à l’hôpital Robert-Debré à Paris.
Admis aux urgences, il est rapidement placé dans un coma artificiel. Son état est grave et aucun pronostic vital n’est encore donné. Le cerveau ayant été privé d’oxygène pendant plusieurs minutes, il souffre d’un œdème cérébral.
« Mon fils va mieux, assure la mère, qui fait preuve de beaucoup de courage. Les problèmes aux reins semblent s’arranger. Mais le plus inquiétant, c’est le cerveau », a expliqué la mère au quotidien Le Parisien.
Suicide ou jeu?
Depuis quelques temps, il s’amusait à s’étrangler avec des ficelles admet la mère. Elle ne croit pas du tout en la thèse du suicide, qui reste en effet très peu probable pour un enfant de 10 ans. La mère assure que l’enfant était heureux et équilibré. Il pourrait donc plus certainement s’agir d’une dérive du jeu du foulard, dont l’enfant avait déjà été mis en garde.Le jeu du foulard est un jeu lugubre et malsain qui consiste a provoqué l’évanouissement et un état second, comme pour la prise d’une drogue, en s’étouffant.
Un enquête a été ouverte.
-
http://www.lepost.fr, 3 septembre 2009
Posté le septembre 3rd, 2009 14 commentairesA 10 ans, il est retrouvé pendu dans sa chambre: « Je ne crois pas au suicide »
La mère de ce garçon pense que c’est un jeu qui a mal tourné. L’enfant se trouve à l’hôpital.
Pluie (Photo d’illustration)© Josh Westrich/zefa/Corbis/Josh WestrichMardi soir, alors qu’elle rentre du travail, cette mère de famille de Montigny-le-Bretonneux (Yvelines) se rend dans la chambre de son fils pour l’embrasser.
Mais elle découvre l’horreur.
Le garçon, âgé de 10 ans, est « pendu par le cou au bout d’une corde attachée au lit superposé », relate Le Parisien.
Transporté à l’hôpital dans un état grave, il est toujours dans le coma. Son état s’est quelque peu amélioré, selon sa mère, interrogé dans Le Parisien. Mais il souffre toujours d’un oedème au cerveau qui pourrait occasionner des séquelles.
Une enquête est en cours pour savoir ce qu’il s’est passé ce mardi.
Selon les premières déclarations des parents, l’enfant venait de rentrer au domicile familial, avait salué son père, installé devant l’ordinateur puis s’était rendu dans sa chambre.La mère de l’enfant a indiqué aux enquêteurs que « son fils jouait à s’étrangler avec des ficelles depuis quelque temps », explique une source proche de l’enquête dans Le Parisien.
Alors jeu dangereux qui aurait mal tourné ? C’est la thèse à laquelle veut croire la mère. « Jene crois pas au suicide. Il n’était ni malheureux ni renfermé », dit-elle.
Commentaires récents