Collectif d'Action et de Lutte contre les Jeux A Risques
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  • http://www.viescolaire.org, janvier 2009

    Posté le avril 30th, 2009 Caljar Pas de commentaire

    Prévention des jeux dangereux

    La question des jeux dangereux revient régulièrement dans les questions à l’Assemblée nationale et ce, depuis quelques semaines.
    Hier encore, le député Jean-Marc Fur s’interrogeait:

    Ces jeux dangereux, tels que le « petit pont massacreur », le « jeu de la cannette », le « jeu du foulard », « la Garde à v’ » « la mort subite »,  le « happy slapping », sont en augmentation et semblent être de plus en plus souvent meurtriers dans les cours de récréation. Saisi par l’auteur de la présente question d’une question n° 12037 publiée au Journal Officiel le 4 décembre 2007, le gouvernement avait, dans sa réponse du 25 mars 2008, indiqué que « la volonté du ministre de l’éducation nationale a été de renforcer la lutte contre ces « jeux » que sont à la fois les jeux dits de non-oxygénation mais également ces pratiques violentes » et que « tous les recteurs ont été invités à prendre les dispositions nécessaires pour alerter l’ensemble de la communauté éducative, les élèves et les parents sur les dangers de ces pratiques. ». Dans cette perspective, le Gouvernement a récemment mis en ligne un document visant à organiser la prévention dans les milieux scolaires et soutenu une campagne télévisée contre le « jeu du foulard». Toutefois, il semble que les initiatives évoquées n’aient pas été suffisantes pour enrayer la triste dynamique de ces jeux dangereux. Dans sa réponse du 25 mars 2008, le gouvernement ajoutait qu’un groupe de travail avait été constitué afin d’élaborer un « code de la paix scolaire destiné à prévenir la violence ». Ce code devait favoriser la connaissance pour tous les élèves des règles de vie à l’école et rappeler les sanctions prévues à chaque fois que les règles de conduite en vigueur au sein des établissements scolaires seront enfreintes. En conséquence, Il lui demande de bien vouloir lui fournir toutes les informations de nature à éclaircir ses intentions, en vue de lutter contre ces dangereux divertissements et de préciser les mesures éducatives et les sanctions qu’entend prendre le gouvernement, et l’état d’avancement des travaux de rédaction de ce code de paix scolaire. “Et en effet, on attend depuis de longs mois la publication de ce fameux “code de la paix scolaire”, même si sa raison d’être peut nous échapper.


    Rappel:


    Guide “Les jeux dangereux et les pratiques violentes” (avril 2007): http://eduscol.education.fr/D0203/jeux_dangereux.pdf


    Code de la paix scolaire (chantier lancé en janvier 2008): http://www.education.gouv.fr/cid20782/signature-de-la-convention-initiadroit-en-sorbonne.html

    La question de Jean-Marc Fur: http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-39490QE.htm

  • Philippe Meirieu dans le magazine « La vie », avril 2009

    Posté le avril 29th, 2009 Caljar Pas de commentaire

    2009-04-16-la-vie-ph-meirieu

  • revue « Gend’info », avril 2009

    Posté le avril 29th, 2009 Caljar Pas de commentaire

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  • http://www.les3ecoles.com, mars 2009

    Posté le avril 25th, 2009 Caljar Pas de commentaire
    Répandue dans le monde entier, la pratique du « jeu du foulard » est difficile à détecter car il ne s’agit pas d’un comportement violent ou suicidaire, mais simplement d’un jeu dangereux.

    Il touche principalement un public d’enfants et d’adolescents de 4 à 20 ans.
    Face à ce drame, les adultes responsables (parents, éducateurs, enseignants…) ont une seule arme efficace à leur disposition : la prévention.

    S’informer et informer pour mieux comprendre est essentiel.

    Rechercher les signaux d’alerte auprès des jeunes peut sauver des vies.

    Le « jeu du foulard », sous toutes ses appellations, s’apparente à une pratique innocente, généralement proposée par un copain ou un groupe d’amis.

    Le principe est simple. Il suffit de conjuguer plusieurs gestes :

    1. Une hyperventilation forcée obtenue par quelques flexions rapides des jambes et de grandes inspirations
    2. Puis un blocage de la respiration, assorti d’une pression sur les carotides, voire d’une forte compression du sternum.

    Un évanouissement se produit, précédé de sensations de type hallucinatoire.

    Une forme primaire de ce « jeu » est celui dit de « la tomate » dans lequel les enfants jouent à retenir leur respiration le plus longtemps possible, ce qui peut également provoquer une syncope. Certains « pratiquants » deviennent dépendants.

    Le danger est extrême : toute tentative, qu’elle soit effectuée en groupe ou en solitaire, peut entraîner des séquelles irréversibles et un arrêt cardiaque.
  • http://tempsreel.nouvelobs.com, 23.06.2008

    Posté le avril 23rd, 2009 Caljar 24 commentaires

    Premier sondage inquiétant sur le jeu du foulard

    5% des plus de 15 ans connaissent des victimes de cette pratique et 4% avouent en avoir fait l’expérience.

    Le premier sondage sur le « jeu du foulard », qui consiste à retenir sa respiration ou à serrer le cou jusqu’à perdre connaissance, révèle que 5% des 15 ans et plus qui en ont entendu parler connaissent des victimes. La première enquête sur cette pratique, qui a surtout cours chez les enfants et les adolescents, a été commandée à Ipsos par l’Association des parents d’enfants accidentés par strangulation (Apeas) et présentée jeudi 31 mai en conférence de presse à Paris.

    Réalisé par téléphone auprès d’un échantillon de 1.013 personnes, c’est le premier sondage jamais publié au sujet de ce jeu dangereux pratiqué le plus souvent en groupe, parfois en solitaire.
    Selon la même enquête, 91% des personnes interrogées ont entendu parler du « jeu du foulard », et sur ce nombre, 4% avouent l’avoir pratiqué, ce qui équivaut à 1,5 million de personnes en France.
    6% de ceux qui ont expérimenté le « jeu du foulard » disent l’avoir fait à moins de 5 ans, 29% entre 6 et 10 ans, 48% entre 10 et 14 ans et 28% à 15 ans et plus.
    L’Apeas, qui compte 250 membres, a recensé une dizaine de morts par an depuis 2000 et quatre cas depuis début 2007. Selon l’association, le « pic » de mortalité intervient vers 12 ans.

    « Ressentir des sensations intenses »

    La publication de cette enquête intervient quelques semaines après la sortie le 18 avril d’une brochure du ministère de l’Education nationale sur les jeux dangereux et les pratiques violentes, destinée à sensibiliser parents, enfants et enseignants.
    Le « jeu du foulard » compte nombre de synonymes – « rêve indien », « jeu du cosmos », « jeu de la grenouille »… – ou de déclinaisons aux effets similaires comme le « jeu de la tomate », plus fréquent chez les très jeunes, qui consiste à retenir sa respiration au point d’être cramoisi.
    Le but, explique-t-on dans la brochure, est de « ressentir des sensations intenses, des visions pseudo-hallucinatoires ». Le risque: un coma profond, un handicap, la mort.

  • http://www.lepost.fr, février 2009

    Posté le avril 23rd, 2009 Caljar 9 commentaires

    « Je ne pensais pas finir à l’hôpital à cause d’un ‘jeu’ à l’école »

    . Benjamin, 12 ans, chanteur et élève de 6ème, raconte l’enfer du « jeu du 200 » qu’il subit « depuis la rentrée. »

    Souvenez-vous de Benjamin.
    En février 2007, pendant que sa mère Agnès Villani passe le casting de La Nouvelle Star, ce petit gars de 12 ans, pour passer le temps, chante « You’re beautiful » de James Blunt, accompagné à la guitare par un autre candidat.

    « Buzz »: la prod’ le repère, la vidéo circule sur le Net, et le jeune artiste n’en reste pas là.

    Depuis, il a enregistré deux chansons « à lui ».

    Benjamin
    Benjamin

    Toutefois, Benjamin n’est pas là aujourd’hui pour parler chanson.

    Celui qui n’est « pas triste, juste énervé de penser que ça peut arriver à n’importe qui, comme ça, pour rien, à l’école » décide aujourd’hui de dire au Post ce qu’il a gardé pour lui pendant des mois.

    Elève de 6ème dans un collège parisien, il a « fini à l’hôpital après un jeu à l’école » qui a mal tourné, lundi 26 janvier, à l’heure de la récré.

    « C’est le jeu du 200«  nous explique-t-il: « on fait un pacte, et après on est obligé de dire un mot précis -’200′- chaque fois qu’on se lève. Sinon, on se prend des balayettes et des croche-pattes à 200 degrés. »

    Sa mère, affligée, dénonce -notamment sur son blog- un manque de surveillance et veut que Benjamin change de collège.

    Avec son fils, ils ont porté plainte dimanche contre « 3 élèves de sa classe. »

    Sur Le Post, le fils et la mère racontent, en duo:

    Que s’est-il passé?
    Benjamin: « A la sortie du cours de maths, j’ai oublié de dire le chiffre ‘200′ en me levant. Je n’y ai pas pensé. C’est en sortant que des garçons du pacte se sont mis à me donner des coups par derrière. Je me suis pris des balayettes et des croche-pattes à 200°, c’est pour ça que le jeu s’appelle le ‘jeu du 200′. Je suis tombé une première fois, je me suis relevé, et je suis retombé sur la tête. Sur le coup, j’ai eu mal. Mais je ne pensais quand même pas me retrouver à l’hôpital à cause d’un jeu, enfin si on peut appeler ça comme ça, à l’école. Tout ça parce que j’avais oublié de dire le mot. C’est quand même bête. »

    Agnès: « Quand il a été frappé, Benjamin était seul. De devant la classe à l’infirmerie, personne ne l’a vu. Pourquoi? Il a perdu connaissance une 1ère fois dans les escaliers, puis a à nouveau à l’infirmerie. L’infirmière a aussitôt appelé le SAMU. Un surveillant a accompagné mon fils à l’hôpital. Je l’ai récupéré aux urgences. »

    Comment ça a commencé?
    Benjamin: « Au début de l’année, un élève du ‘groupe du 200′ m’a demandé si je voulais qu’il me fasse un tour de magie. Comme j’adore la magie, j’ai dit oui. Il m’a dit ‘donne-moi ton petit doigt’, je lui ai donné, et là il m’a dit ‘ça y est, t’as signé le pacte du jeu du 200.’ Je lui ai dit que je n’avais rien signé du tout, il m’a répondu que c’était trop tard. Il m’a utilisé. »

    Agnès: « Dans ce jeu, quand on fait partie du pacte, on peut soit frapper, soit être frappé. Benjamin n’a jamais frappé. »

    Et ensuite?
    Agnès: « Depuis la rentrée et de plus en plus au fil des semaines, Benjamin souffre de migraines très violentes, de maux de ventres, de saignements de nez, de vomissements, de nausées. Ça lui arrivait aussi avant d’avoir des migraines, mais pas à ce point. A chaque fois qu’il rentrait avec des bleus ou que ça n’allait pas, il me répondait qu’il était tombé, qu’il s’était fait mal, qu’il s’était fait ça au foot,… »

    Benjamin: « Depuis le début, ça a dû m’arriver une dizaine de fois, toujours dans la classe ou devant la classe. J’étais un peu obligé. Mais je n’avais pas trop envie d’en parler à ma mère. Ce jeu est tout à fait débile et ne sert à rien. Je ne sais pas si j’ai souffert plus physiquement ou psychologiquement, mais c’est sûr que ça fait du mal. »

    Que dit la direction du collège?
    Agnès: « Elle m’a dit qu’elle n’était pas au courant, et que c’était à mon fils de refuser le pacte. Je n’ai pas le sentiment qu’elle ait pris conscience de la gravité du problème. »

    Benjamin: « Lundi matin, un CPE (conseiller principal d’éducation ndlr) est venu nous dire dans la classe que s’il entendait parler du ‘jeu du 200′, il fallait lui dire. »

    S’il préfère rester discret sur le sujet, l’établissement scolaire laisse toutefois entendre qu’il mesure à présent l’ampleur d’un phénomène qui ne toucherait pas une seule classe de 6ème…

    Contacté par Le Post, le rectorat de Paris, quant à lui, « reconnaît qu’un enfant a été brutalisé dans cet établissement » mais « préfère ne pas communiquer sur cette affaire interne. »

    Pourquoi ce post?
    « J’avais juste envie de dire que ce n’est pas normal de vivre ça à l’école, si ça peut l’éviter à d’autres » conclut Benjamin sur Le Post.

  • http://www.sudouest.com, 23/04/09

    Posté le avril 23rd, 2009 Caljar 12 commentaires

    Travail de sensibilisation sur les jeux dangereux

    Les élèves de la classe BEPA pendant la présentation  de la vidéo. (photo jean-claude vignasse)
    Les élèves de la classe BEPA pendant la présentation de la vidéo. (photo jean-claude vignasse)

    Dans le cadre de leur formation, les élèves de la classe BEPA service aux personnes, 2e année, ont réalisé une vidéo de sensibilisation sur le thème des jeux dangereux.

    Les 21 élèves, les formateurs et les enseignants ont participé au tournage d’un film vidéo sur une journée. Le but étant de sensibiliser l’opinion publique et les médias sur les jeux dangereux à l’école ou dans la vie de tous les jours, les agressions en tous genres sur les enfants…

    Ce support vidéo, qui évoque tous les problèmes de la jeunesse actuelle, surtout en banlieue défavorisée, a été diffusé à tous les parents des villages situés aux alentours de la Maison familiale et rurale de Mont, afin de les alerter sur le nombre de victimes chez les enfants.

    Un large débat a été ouvert entre les parents, les élèves et une professionnelle.

    Auteur : Jean-Claude Vignasse
  • http://www.leprogres.fr, 22/04/09

    Posté le avril 22nd, 2009 Caljar 10 commentaires

    Jeu du foulard : « La prévention est essentielle »

    le 22.04.2009 04h00

    Françoise Cochet : « Il faut faire évoluer les choses, mais c'est encore tabou »  / Photo DR


    Françoise Cochet, la présidente de l’Association de parents d’enfants accidentés par strangulation (APEAS) demain à Bourg pour parler des jeux dangereux
    Vous aborderez le thème des jeux dangereux demain soir. En quoi est-ce important d’intervenir ?

    Il faut faire de l’information, des interventions, pour parvenir aux oreilles de toutes les familles de France. Car ce sont des informations qui peuvent sauver des vies, de tous les gamins, qu’ils soient en maternelle ou au lycée. Ces jeux touchent tous les enfants, pas spécialement les fous du risque, ce sont des pratiques expérimentales. C’est pour cela que tous les parents doivent savoir que ces jeux existent, et savoir les éviter.

    Comment les éviter justement ?

    En informant précisément les adultes. Ils doivent faire parler leurs enfants, savoir s’ils connaissent ces jeux. Et souvent, les parents sont ébahis de voir que leur enfant est concerné. Ils doivent aussi expliquer ce que sont ces jeux, donner des pistes, des repères. On montre aux parents certaines manipulations, qui excitent le système nerveux. Ce qui a pour conséquence directe le ralentissement du cœur de manière anormale. Et c’est ça le danger.

    Quelles séquelles peuvent entraîner ces jeux ?

    Lors de ces jeux, le cerveau ne reçoit pas assez d’oxygène et trop de gaz carbonique, il convulse, ce sont les prémices de l’épilepsie. Le jeune peut alors avoir des séquelles au niveau épileptique de grand mal, toute sa vie. Ces jeux attaquent le cerveau et les séquelles sont irréversibles, comme l’état végétatif, ou une baisse de l’acuité visuelle, paralysie…

    Est-ce que dans l’Ain les décès ou conséquences de ces jeux sont nombreux ?

    Il y a eu des morts dans le département, je connais bien une maman d’ailleurs. C’est pour ça que j’interviens depuis cinq ans auprès des élèves infirmières. La prévention est essentielle.

    Depuis que ces interventions existent, remarquez-vous du changement ?

    Tous les cas recensés aujourd’hui sont d’endroits où aucune info n’est passée. Par contre, là où elle est passée, aucun problème n’est constaté. Les infirmières scolaires nous disent que c’est extrêmement efficace et nécessaire. Il faut faire évoluer les choses, mais c’est encore tabou, c’est difficile. Il faudrait que l’État prenne tout en main, au lieu de se reposer sur les associations et bénévoles. On fatigue beaucoup, je fais ça à temps plein depuis plus de huit ans, à l’État de prendre le relais.

    Propos recueillis par Vannick Berton

    Rendez-vous avec Françoise Cochet

    Conférence-débat pour comprendre et prévenir les jeux dangereux (jeu du foulard, rêve indien, jeu de la tomate…) demain de 20 heures à 22 h 30, à la maison départementale des organismes familiaux, 12 bis rue de la Liberté à Bourg-en-Bresse (quartier de la gare). Ce thème sera développé par Françoise Cochet. La soirée se déroulera en trois parties :

    - Origine et historique du phénomène

    - Film documentaire (témoignages et analyses professionnelles)

    - Débat avec la salle

    Pour tous renseignements complémentaires, vous pouvez vous adresser à l’Association couples et familles au 04 74 32 11 51.

    Vous trouverez aussi toutes les informations nécessaires et documentations sur le site de l’APEAS :

    www. jeudufoulard.com

  • « L’enfant qui prend des risques » de Marie-France le Heuzey (en librairie le 17 avril, Ed. Odile Jacob),

    Posté le avril 22nd, 2009 Caljar 15 commentaires

    cliquez pour visionner la vidéo:

    l\’enfant qui prend des risques>

  • Article nouvelle République du Centre, 19 Mars 2009

    Posté le avril 19th, 2009 Caljar 6 commentaires