Collectif d'Action et de Lutte contre les Jeux A Risques
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  • Journal de Saône et Loire, 13/04/2009

    Posté le avril 15th, 2009 Caljar 13 commentaires

    Collège de la Châtaigneraie

    Des jeux qui parfois peuvent tourner mal

    Les enfants et les adolescents l’appellent le « jeu du foulard », ou « rêve indien », « rêve bleu », « jeu de la grenouille, du cosmos » ou « jeu de la tomate ». Ce jeux est un étranglement volontaire, réalisé seul ou à plusieurs qui a pour objectif est de vivre une expérience, de connaître des sensations nouvelles. Des défis lancés ont les parents aujourd’hui doivent saisir la gravité. Des jeux d’apparence anodine, très dangereux qui peuvent avoir des conséquences dramatiques pouvant entraîner des séquelles irréversibles voire la mort. C’est le message qu’est venue apporter Françoise Cochet, présidente de l’APEAS (Association de Parents d’Enfants Accidentés par Strangulation), aux parents d’élèves qui avaient répondu, jeudi soir, à l’invitation de Thérèse Duban, principale du collège de la Châtaigneraie.

    Savoir déchiffrer les codes

    Une action de santé publique devait souligner Mme Gabet, médecin scolaire de la circonscription d’Autun qui a rappelé l’importance d’être informé, de reconnaître les signes pour être relié à la réalité. Après avoir décrit le principe et la conjugaison des gestes qui régissent le processus, Françoise Cochet s‘est attachée à définir les signaux d’alerte qui permettent de repérer la pratique de ce jeu : traces suspectes sur le cou, lien, corde ceinture qui traînent sans raison apparente, rougeurs suspectes au visage, maux de tête violents, douleurs auriculaires, baisse brutale de l’acuité visuelle, diminution de la concentration. Tous ces symptômes doivent mettre en alerte les parents. Ce type de « défi » que l’on retrouve fort bien décrit sur des sites Internet ou dans des livres de bibliothèques destinés aux jeunes, peut toucher tous les enfants, de 3 à 20 ans, garçons ou filles. Qu’ils soient « initiés » ou intrigués par une découverte solitaire, ce geste insensé fait dorénavant partie intégrante du milieu scolaire. Après la projection du film « Ceci n’est pas un jeu » Françoise Cochet a abordé, pour conclure, le volet de la prévention en rappelant la nécessité, pour les intervenants scolaires, d’expliquer aux jeunes, d’une manière très précise, les risques encourus. (Renseignements : 06 13 42 97 85 – www.jeudu foulard.com).

    merci à M. JF Clanet, correspondant du JSL, de la publication de cet article.