Collectif d'Action et de Lutte contre les Jeux A Risques
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  • http://www.lematin.ch 5suisse), 23/7/2009

    Posté le juillet 24th, 2009 Caljar Pas de commentaire

    À 11 ans, un garçon meurt étouffé

    C'est dans cette maison restaurée dans le village de Schmitten que le drame s'est produit dimanche dernier

    C’est dans cette maison restaurée dans le village de Schmitten que le drame s’est produit dimanche dernier

    Dimanche, le petit Mario a été retrouvé inanimé dans sa chambre à Schmitten (FR). Il est mort mercredi vers 19 h 15 à l’hôpital

    Stéphane Berney – le 23 juillet 2009, 21h38
    Le Matin

    11 commentaires

    C’est une jolie petite maison restaurée dans le bas du village de Schmitten (FR). Aux abords de laquelle se trouvent une petite piscine, un beau jardin potager et des jeux pour les enfants.

    C’est dans ce cadre idyllique qu’un drame s’est pourtant produit, dimanche vers 15 h. Un petit garçon âgé de 11 ans, du nom de Mario, a été retrouvé inanimé sur le sol de sa chambre («Le Matin» du 22 juillet). «Une corde pendait depuis le plafond de la pièce, raconte Hans Maradan, attaché de presse auprès de la police fribourgeoise. La corde se terminait par un passant mais le noeud n’était pas coulissant», précise-t-il.

    Selon la police, c’est un membre de sa famille qui a retrouvé l’enfant. «Il était dans un état très critique, il a été transporté par la Rega à l’Hôpital de l’Ile à Berne.»

    Hans Maradan ne peut pas dire si le jeune garçon a repris connaissance à un moment ou à un autre. «Toujours est-il que la police n’a jamais pu l’auditionner», explique-t-il. Car mercredi soir, vers 19 h 15, l’enfant a succombé à ses graves blessures consécutives à une strangulation. Devant la porte de la maison, une petite lanterne et un cœur de carton rouge avec une rose rouge signalent la mort tragique de Mario.

    Que s’est-il passé? «Personne n’était avec lui dans la chambre, c’est donc difficile de le savoir. Nous pouvons par contre écarter l’intervention d’une tierce personne car l’enfant se trouvait seul. La thèse du suicide est aussi écartée car il n’avait jamais fait mention d’une telle intention et le noeud n’était pas coulissant», poursuit Hans Maradan.

    Mystère autour de la corde
    Mystère aussi autour de la corde: était-elle là de manière permanente ou était-ce exceptionnel? Seule certitude, «il a dû se mettre à genoux pour passer la tête dans cette corde dont le cercle était assez grand, suppose Hans Maradan. Peut-être a-t-il glissé et que ça lui pesait sur la carotide? Ça peut aller très vite.»

  • http://www.malka.fr

    Posté le juillet 23rd, 2009 Caljar Pas de commentaire

    Happy Slapping (Vidéo Baffes) – Quand un jeu bête devient mortel

    Ce divertissement bizarre a commencé dans le sud de Londres et a aujourd’hui un succès fou en Angleterre, en Hollande et en Allemagne. Il s’agit de donner une baffe à quelqu’un qui ne s’y attend pas pendant qu’un compère filme le tout, généralement sur un téléphone portable. Il y a quelque temps, le jeu est devenu mortel en Angleterre. Analyse d’une nouvelle mode. (Attention : Certains des vidéo-clips contenus dans cet article sont assez violents. Ne vous sentez pas obligé de les voir).

    Le but du divertissement, relativement stupide, je l’admets est d’être à plusieurs. Un des acolytes a un téléphone portable équipé d’une caméra. L’autre surprend une personne en lui donnant une grande claque et en partant. Pour que ce soit amusant, il faut que la personne ne s’y attende pas et n’ait pas le temps de réagir. Une fois filmé, les copains se le repasse de téléphone en téléphone ou le mettent sur des blogs sur Internet. La victime, qui a déjà été humiliée en public dans la cour de l’école, l’est une fois de plus sur Internet. Voici ici une vidéo du genre.

    Ceci a commencé dans les cours d’école mais est petit à petit sorti de la cour d’école et est arrivé dans la rue. Les victimes sont dans les transports en commun, dans la rue, sur un banc et ne s’y attendent pas lorsque quelqu’un leur met une grande claque et part en courant bêtement. Voici ici une vidéo du genre.

    Plusieurs écoles ont interdit tout téléphone portable, mais ce genre de restriction est impossible en ville et à moins qu’il y ait un officier de police juste à côté, il est pratiquement impossible d’attraper le coupable.

    Une fois dans la rue, le Happy Slapping a gagné en intensité et les jeunes ne se contentent plus de donner des claques, ce qui était à l’origine du Happy Slapping, mais donnent des coups de pied ou tabassent un passant ou un promeneur qui passe par hasard.

    Le Happy Slapping a fait sa première victime en Angleterre : David Morley, 37 ans, n’a pas survécu sa rencontre avec un groupe de jeunes qui faisait un tour de Happy Slapping un soir. David était une des victimes du Happy Slapping et est mort comme suite de ses blessures.

    Voici une vidéo prise par la caméra de surveillance d’un parking, où les jeunes attaquent une personne qui était endormie.

    slapbandLes quatre jeunes (photo) avaient malheureusement effacé le film de leur exploit douteux, mais ils avaient gardé d’autres films et ont donc été arrêtés. Les trois garçons qui ont commis l’attaque en elle-même ont chacun eu une peine de 12 ans de prison ferme et la jeune fille qui avait filmé le tout et qui n’avait que 15 ans a reçu une peine de 8 ans de prison ferme.

    La première victime du Happy Slapping en Europe était en Allemagne. Un jeune Italien et un jeune Espagnol ont attaqué Adrew Holdroft, un handicapé, qu’ils ont jeté à bas de son fauteuil roulant et à qui ils ont cassé le cou.

    On se pose des questions : Pourquoi est-ce que ces jeunes font cela ? Comment est-ce que ce phénomène a commencé ? Risque-t-il d’atteindre la France ?


    Les origines
    Peut-on rire de tout ? a-t-on un jour demandé à Desproges. Oui, a-t-il répondu, mais pas avec tout le monde.

    Beaucoup d’entre-nous ont vu Video-Gag ou d’autres programmes du même acabit et du même niveau intellectuel. Dans ces programmes, les spectateurs envoient leurs films. Si leur bébé tombe, si leur mari reçoit quelque chose sur la tête… Si la réalité n’est pas à l’appel, on utilise alors son imagination et l’on provoque l’accident.

    On envoie alors son film à la télé et l’on peut alors même gagner des cadeaux. Les producteurs, soucieux de ne pas choquer les téléspectateurs, coupe, bien entendue, le film au moment où le sang gicle. On ne conserve que la partie soi-disant amusante ou l’on peut voir la chute de la personne.

    Video-gag a évolué et aujourd’hui, on parle de la série du JackAss. JackAss est une émission de la chaîne MTV avec des gags au niveau tarte à la crème, des cascades et pas mal de plaisanteries sanglantes ou vandales. Il peut s’agir de sauter dans le purin, gober des œufs jusqu’à en vomir, se faire asperger de bombe lacrymogène… Tout y passe.

    Non seulement on peut facilement voir que la différence entre Video-gags et Happy-slapping peut être très fine, mais on peut voir, lorsqu’on suit l’évolution qu’a eue l’Happy Slapping, qu’à l’origine, les victimes trouvaient cela amusant aussi.


    Question de catégorie

    On ne peut donc pas catégoriser l’Happy Slapping comme un danger mais il conviendrait de faire la différence entre les différents niveaux.

    Tout comme on peut subdiviser :

    1) Vidéo-gag : Film pris par hasard.
    2) Vidéo-gag : Film montage (provoqué).
    3) Jackass : Montage et provocation parfois au-delà des limites du légal.

    On peut subdiviser le Happy Slapping en catégories où des écoliers se collent des claques et s’enregistrent et le Happy Slapping criminel.

    On peut discuter des heures durant de ce qu’il peut y avoir d’amusant à donner une claque à un camarade d’école. Mais il nous faudra aussi répondre à ce qu’il y a d’amusant à se faire des croches pieds.

    Le fait est qu’il faille là, apprendre aux enfants à l’école que le fait de faire mal à l’autre n’est pas amusant. Les enfants, surtout d’un jeune âge, n’ont pas forcément la notion d’empathie. C’est-à-dire qu’ils ne sont pas nécessairement capables de se mettre à la place de l’autre. Ils ne font pas nécessairement la liaison entre tomber et se faire mal et faire tomber l’autre. C’est pour cela qu’on ne peut pas apprendre à un enfant que cela fait mal quand il pince quelqu’un en le pinçant. L’enfant ne fera pas toujours la liaison entre : « J’ai pincé petit frère » et « Maman me pince ». L’enfant risque de ne comprendre que le « Maman me pince ».


    Les Chavs

    D’après les rapports anglais, les jeunes qui pratiquent le Happy Slapping sont souvent ceux qui sont appelés les Chavs en anglais.

    Le mot Chav est étymologiquement relié au mot enfant en roumain (chavi) et est utilisé pour désigner « une classe inférieure de paysans » ou, d’autres fois à des « délinquants sans instruction ».

    La violence est une part intégrante de la vie des Chavs qui sont, depuis leur plus jeune âge, restés livrés à eux-mêmes et n’ont jamais appris la différence entre bien et mal. Ils se sentent à part, en dehors de la loi et de la société, ont leurs propres règles et font preuve d’un certain comportement anti-social.

    Très souvent, ils ne se sont pas adaptés aux règles sociales et, manquant de force d’adaptation, ils ont fait leur propre monde, leurs propres règles.

    N’ayant pas appris l’empathie, n’étant pas nécessairement intéressés à l’apprendre, ces jeunes vivent dans un autre monde.

    Ils vivent dans un monde où ils sont confrontés aux jeux vidéos violents, ceux-ci étant une référence. Nous savons aujourd’hui que lorsque le cerveau est soumis à des scènes de violence répétées, il s’y habitue. C’est une défense psychologique pour éviter qu’on soit submergé par les émotions. Ce qui part d’un bon principe, d’un principe protecteur, devient ici une arme qui diminue encore plus la sensibilité de la personne.

    Lorsque le jeune vit dans un monde jouant sur d’autres règles, d’autres principes, coupé de lien émotionnel avec la réalité, dans son propre univers, il n’y a rien d’étonnant à ce que le Happy Slapping dérape.

    Voilà quant à l’explication.


    Des solutions possibles ?

    Pour ce qui est de la solution, il va falloir nous tourner vers l’éducation. Seule l’éducation des enfants et des jeunes pourra y changer quoi que ce soit.

    Les films violents, les jeux vidéos rendent le cerveau moins sensible, c’est un fait, mais pour une personne ayant ses principes moraux bien ancrés, cela ne changera rien. Il ne servira à rien d’interdire les téléphones portables, les films violents, les jeux violents.

    Mieux vaut prévenir que guérir et il est important de focaliser sur l’éducation afin d’éviter autant que possible ce genre de dérapage.

    Lorsque le mal est fait, il ne sert à rien de mettre une jeune fille de 15 ans en prison pendant huit ans comme cela a été fait en Angleterre.

    Ce n’est pas dans cet environnement qu’elle apprendra la compassion. Il aurait été plus judicieux de rééduquer ces enfants, éventuellement en leur faisant également accomplir un travail pour la communauté en relation avec leur problème, par exemple travailler dans une maison de retraite ou dans un hôpital, apprendre à aider les autres.

    Mais le fait est, que ce genre de chose dure longtemps et coûte cher. De plus, il va falloir se battre contre les tendances « in » du moment. Lors de mes recherches de différentes vidéos de Happy Slapping, je suis tombé sur plusieurs sites qui, en plus de parler de Happy Slapping, avaient des pubs pour… Des téléphones portables. Une chaîne de télévision parle de diffuser les meilleurs clips de Happy Slapping… Encore du Video-gag/Jackass… Nous ne sommes pas au bout de nos peines !

    Une petite chose pour finir : Oui, le Happy Slapping est arrivé en France. Le premier cas est de juin 2005 à Bâle et il est en augmentation depuis le début 2006.

    Cyril Malka


  • http://www.leprogres.fr, 22/07/2009

    Posté le juillet 22nd, 2009 Caljar Pas de commentaire

    Un enfant de 11 ans retrouvé pendu à Joux (Rhône)

    «Comment un enfant en a-t-il été amené à se pendre ? » Au-delà du terrible drame qui a secoué lundi une famille de Joux, c’est la question à laquelle les enquêteurs tentent désormais rationnellement de trouver des réponses.

    Transporté lundi en fin de matinée en hélicoptère à l’hôpital Femme-Mère-Enfant à Bron, le garçon de 11 ans était hier après-midi toujours entre la vie et la mort.

    L’enfant avait été retrouvé, vers 11 heures, pendu avec une ceinture à une poutre. Les faits se sont produits pendant qu’il était seul dans la maison, sa maman et sa sœur s’étant absentées quelques minutes dans le jardin.

    Confiée à la brigade de gendarmerie locale, avec le concours de techniciens en investigations criminelles et de la brigade de recherches de Villefranche, l’enquête, menée pour « recherche de la cause de blessures graves », a rapidement écarté la possibilité d’une intervention extérieure ou d’un accident.

    « Il s’agit manifestement d’un acte volontaire », a indiqué hier le procureur de Villefranche-sur-Saône, Olivier Étienne. L’hypothèse d’une tentative de suicide ou d’un jeu dangereux reste ouverte. Selon les premiers éléments recueillis par les gendarmes, l’enfant n’était a priori pas dépressif ou en prise avec des difficultés particulières. Pour autant, le suicide des jeunes est une réalité, que l’enquête ne peut ignorer. Lors d’une intervention au sénat en date du 2 avril, l’élue UMP Marie-Thérèse Hermange l’évoquait comme « un grave problème de santé publique », rapportant un « profond mal-être chez près de 900 000 adolescents âgés de 11 à 18 ans ».

    La pratique d’un « jeu » de non-oxygénation n’est pas non plus exclue. Il consiste à freiner l’irrigation sanguine du cerveau par strangulation notamment pour ressentir des pseudo-hallucinations.

    Contacté, le directeur du collège, où était scolarisé cette année le jeune Jouxien, confiait hier « n’avoir pas eu vent de cette pratique ». « Suicide ou jeu dangereux, s’agissant d’un enfant, ça interpelle », observait encore hier le procureur de Villefranche-sur-Saône, Olivier Étienne, « c’est un geste incompréhensible en l’état. Tout l’objet de l’enquête est de déterminer dans quelles circonstances cette scène a pu se dérouler, de comprendre le cheminement, de remonter toutes les pistes de renseignements possibles. Nous verrons auprès de ses camarades s’ils ont pu pratiquer ces jeux dangereux, même si je n’ai pas eu écho d’un développement de ce phénomène sur ma circonscription ». L’enquête s’annonce longue et incertaine.

  • http://www.superkikim.com, 21 Juillet 2009

    Posté le juillet 21st, 2009 Caljar Pas de commentaire

    Après le jeu du foulard, entre la vie et la mort


    Mon neveu de 12 ans est peut-être déjà mort…

    Son frère du même âge l’a retrouvé allongé sur le sol, une corde suspendue retenait son cou. Nous supposons qu’il « jouait » avec cette corde, qu’il a perdu connaissance, et en tombant, qu’il est resté la tête « suspendue » près du sol le cou appuyé sur la corde… On en sait pas combien de temps il est vraiment resté comme ça. Il ne respirait plus, le coeur ne battait plus…

    Mon frère, ayant fait des cours de secourisme, a fait ce qu’il pouvait en attendant l’arrivée de la Rega. Le coeur a repris… Pour le reste… On ne sait pas grand chose.

    L’électro-encéphalogramme montre « des feux d’artifices » dans le cerveau. Mais ils ne peuvent pas dire que ce soit vraiment de l’activité cérébrale. Ils devaient faire un scanner dans l’après-midi… Pour l’instant je n’en sais pas plus… Les médecins se prononceront dans les deux jours à venir. Mais mon frère et ma belle-soeur sont très pessimistes… Heureusement, ils ont un soutien psychologique… C’est dur… se sentir impuissant… l’incertitude… la pensée de la connerie qu’est ce jeu débile auquel j’ai moi-même participé quand j’étais à l’école… il y a 32 ans…

    C’est arrivé hier après-midi, dimanche 19 juillet 2009. Il était dans sa chambre pour préparer ses bagages. Ils devaient tous partir en vacances aujourd’hui…

    Il ne peut pas témoigner, nous dire ce qu’il faisait… peut-être ne le pourra-t-il jamais… jeu du foulard ? bête maladresse ? entre les deux, le premier semble plus plausible…

    A suivre …

  • http://tempsreel.nouvelobs.com, 20 Juillet 2009

    Posté le juillet 21st, 2009 Caljar Pas de commentaire

    Un enfant hospitalisé dans un état grave après avoir été retrouvé pendu dans sa chambre

    AP | 21.07.2009 | 12:22

    Un petit garçon de 11 ans a été retrouvé par sa mère pendu avec une ceinture, dans sa chambre, dans le village de Joux, près de Tarare (Rhône), lundi en fin de matinée, a-t-on appris mardi auprès de la gendarmerie.

    Transporté en hélicoptère dans un état grave à l’hôpital Femme-Mère-Enfant de Bron, l’enfant était toujours inconscient mardi matin. Son pronostic vital était engagé.

    D’après une source proche de l’enquête, les gendarmes cherchent à savoir s’il s’agit d’une tentative de suicide ou d’un jeu dangereux.

    Les trois frères et soeurs de l’enfant seront entendus dans les jours qui viennent par un service spécialisé en prévention juvénile. AP

  • http://www.ledauphine.com, 26/06/09

    Posté le juillet 16th, 2009 Caljar Pas de commentaire

    SOCIÉTÉ
    Le jeu du foulard, de la grenouille ou du rêve indien : l’étranglement…. jusqu’à la syncope


    Des appellations qui « imagent » les conséquences d’un étranglement. Car derrière tous ces noms, une seule et cruelle vérité : on joue à s’étrangler pour découvrir des sensations nouvelles.

    À l’aide de lacet, de foulard mais aussi par pression des doigts sur la carotide.

    Une pratique qui ne date pas d’hier. Il semblerait que dans les années 50, il était déjà en vogue. Toutefois, il a longtemps été dit aux familles que le décès de leur enfant était un suicide avant qu’une association monte au créneau et consacre entièrement un site à cette pratique malheureusement très répandue dans les cours d’école, et quelques fois, auprès de très jeunes enfants.

    Le concept de ces jeux dangereux

    Ce type de « jeu » consiste à freiner l’irrigation sanguine du cerveau par compression de la carotide, du sternum ou de la cage thoracique, pour ressentir des sensations intenses, des visions pseudo hallucinatoires…jusqu’à évanouissement.

    L’asphyxie augmente en effet le taux d’adrénaline dans le sang, d’où des sensations d’extase.

    Une pratique extrêmement dangereuse qui peut entraîner, selon la durée et l’intensité de l’anoxie, des séquelles définitives, voire un arrêt cardiaque.

    La pratique de ce jeu peut également entraîner l’enfant dans un coma durable, engendrer des crises d’épilepsie, des paralysies ou encore un état végétatif irréversible.

    Seul, personne ne pourra le réveiller

    « Dans la plupart des cas, il n’existe pas de rôle défini en tant que victime ou agresseur car la relation peut s’inverser : l’étrangleur devient alors l’étranglé », informe le colonel Kim.

    « Cependant, il a été rapporté que certains jeunes ont pratiqué « le jeu » sous la contrainte ou la pression d’un groupe. Mais l’enfant peut aussi reproduire seul l’étranglement grâce à un lien quelconque, avec un risque accru de strangulation et de pendaison dont les conséquences sont irréversibles puisque, comme il est seul, personne ne pourra le réveiller ».

    Un véritable comportement de dépendance

    « La pratique intensive et répétée du jeu du foulard peut alors être à l’origine d’un véritable comportement de dépendance, qui pousse l’enfant ou le jeune à rechercher toujours plus de sensations par le biais de l’auto-asphyxie », poursuit le commandant du groupement de Haute-Savoie.

    Sources : TV santé ; gendarmerie, APEAS.

  • http://www.lepost.fr, 20/12/2008

    Posté le juillet 16th, 2009 Caljar Pas de commentaire


    Le rêve indien : encore un jeu dangereux pour adolescents

    Le rêve indien peut conduire à la mort

    Le rêve indien : retenir sa respiration le plus longtemps possible jusqu’à l’évanouissement.

    Six adolescents des Côtes d’Armor ont ainsi tentés cette « expérience » et se sont filmés avec leur portable. Interdits dans le collège les téléphones portables ont été saisis et les vidéos ont pu être visionnées.

    Les adolescents ont été renvoyés du collège pendant quelques jours.

    Mais au-delà de la sanction la direction du collège  et les parents d’élèves ont décidé d’informer les ados et ont pris contact avec des associations via Internet.

    La réaction des ados laissent pantois ils ne pensaient pas que « ce rêve » était dangereux.

    Soucieux que de tels actes ne se reproduisent pas une réunion d’information est prévue en janvier pour prévenir et informer des dangers de ces jeux accessibles à tous par Internet.

    Le collège a pris conseil auprès de l’Association de parents d’enfants accidentés par strangulation (l’Apeas, qui recense une quinzaine de décès par an). La présidente devrait intervenir à la réunion. « Nous projetons aussi de contacter l’ancien responsable du Samu pédiatrique de l’hôpital Necker, à Paris… » déclare le directeur dans l’édition du quotidien Ouest-France du 19 décembre.

  • http://www.medicalorama.com, 02/04/2008

    Posté le juillet 15th, 2009 Caljar Pas de commentaire

    Jeux dangereux : la violence gratuite prend place à l’école

    Jeux dangereux : la violence gratuite prend place à l’école

    Les cours de récréation sont malheureusement le théâtre de jeux aussi stupides que dangereux. Cette recherche du danger et de la violence fait bien entendue parti de l’évolution de chaque enfant. Mais cette quête pose problème lorsqu’elle est subie ou lorsqu’elle met des vies en danger.

    Jeux dangereux : la violence gratuite prend place à l’école

    Rouer de coups un camarade de classe parce qu‘il a de meilleurs notes, s’étrangler jusqu’à voir les étoiles, toutes les justifications sont bonnes pour inventer des jeux dangereux. Mais quels sont ces jeux ? Peut-on les confondre avec une tendance suicidaire ? Comment les prévenir ?

    Agressions et jeux par asphyxie : l’exemple du jeu du foulard

    Deux types de jeux dangereux apparaissent à l‘école. Ces pratiques sont plus courantes dans les cours des collèges mais elles existent aussi en primaire. Les premières dites d’agressions, se subdivisent en deux branches.

    L’enfant peut tout d’abord être la victime de violences gratuites. Mais l’enfant peut aussi participer à des jeux dont la règle consiste à frapper le perdant.

    Ces jeux dangereux sont aussi susceptibles d’être envisagés sous la forme des asphyxies.

    En s’étranglant avec un foulard ou par l’intermédiaire d’un camarade qui lui serrele cou, l’enfant diminue l’irrigation de son cerveau, provoquant ainsi des hallucinations mais aussi des malaises.

    Le but du jeu étant bien sûr de raconter ce que l’on a vu et ce que l’on ressent. Ce jeu qui porte plusieurs noms (jeu du foulard, jeu de la tomate, rêve bleu, cosmos, jeu de la grenouille, etc.) et peut être mortel si l’arrêt de la strangulation survient trop tard.

    Les premières séquelles peuvent être une paralysie d’un ou plusieurs membres, une cécité ou une surdité partielle, des troubles cognitifs. La plus grave conséquence est malheureusement la mort. Elle est survenue entre 65 et 200 fois durant ces 10 dernières années.

    Une tendance suicidaire chez l’enfant ?

    La pratique de ces jeux dangereux n’est en aucun cas le reflet d’une quelconque tendance suicidaire chez ces enfants.

    Elle est à rapprocher de leur envie de rechercher des sensations fortes, de défier les interdits, de se prouver quelque chose. Parfois même, ils n’ont aucune envie de faire ce genre de jeux mais les camarades de classe les y incitent.

    Cela peut devenir une sorte d’épreuve pour se faire accepter de l’ensemble du groupe, de la même manière que la cigarette ou l’alcool chez les plus âgés.

    Les signes à ne pas manquer et les réactions à adopter

    Les enfants qui pratiquent ce genre de jeux ont souvent une phobie de l’école. Ils ont aussi des difficultés à se concentrer et peuvent avoir des maux de tête.
    Physiquement, la présence de marques autour du cou, de bleus à des endroits autres qu’aux genoux ou aux coudes qui ne peuvent pas être la conséquence de chutes, sont des signes à ne pas manquer.
    Si cela s’avère être le cas, une discussion s’impose avec l’enfant. Mais aussi avec le directeur de son établissement. Il faut à tout prix éclaircir la situation afin de pouvoir prévenir ces jeux et leur répétition.
    Le rôle des parents est alors de responsabiliser leur enfant et de lui faire prendre connaissance des conséquences possibles de ses actes, l’objectif étant de lui apprendre à savoir dire « non » à ce type de comportement.

    L’apparition de ces jeux et le nombre de cas sont inégalement répartis entre les établissements. Mais quoi qu’il en soit, il faut tout de suite insister sur le caractère dangereux de ces comportements dès qu’ils apparaissent et la maxime « mieux vaut prévenir que guérir » est à appliquer au plus vite.

    Vincent Lescuyer
    (Validé par le Dr Jean Marc Bouzeran)

  • http://www.lamanchelibre.fr

    Posté le juillet 9th, 2009 Caljar Pas de commentaire

    La Manche Libre

    Vassy : un jeu dangereux qui aurait pu mal finir
    Après le “jeu du foulard” ou le “ petit pont massacreur”, voici une nouveauté dans les cours de récréation : “le pogo”. Seulement ce jeu, issu d’une danse, qui consiste à se bousculer très fortement aurait pu mal finir.

    Le 26 juin, une vingtaine d’élèves du collège Anne-Frank de Vassy ont pris pour cible l’un de leur camarade de 3e dans la cour de récréation.
    Séparés par des assistants d’éducation, les èleves ont laissé leur vicitime sur place avec un très fort mal de dos. “On a eu très peur pour l’enfant”, explique le principal du collège Jean-Luc Le Blouc’h. Transporté à la clinique de Vire, le jeune est rentré chez lui dans l’après-midi. La famille de la victime a porté plainte.
    Le phénomène de groupe a été dénoncé par l’établissement qui a prononcé des sanctions à l’égard des agresseurs. Cependant, quelques jours plus tard, victime et agresseurs passaient le brevet ensemble sans qu’aucun trouble ne survienne.

  • http://www.presseocean.fr, mai 2008

    Posté le juillet 5th, 2009 Caljar Pas de commentaire

    Le jeu du foulard : comment en parler avec les enfants ?


    Certains parents estiment qu’il vaut mieux évoquer le sujet du jeu du foulard avec les enfants.

    De nombreux parents se posent la question. Une maman de la région a décidé de défaire le noeud du silence. Une conférence-débat est organisée le 29 mai à Orvault.

    Je l’ai vu sortir de la douche et c’est à ce moment-là que j’ai aperçu des rougeurs dans le cou de Roland*. Il fait du judo, je ne me suis pas alors posée de questions ni même inquiétée ». La maman était même « amusée de voir que mon petit bonhomme au caractère timide devait, par le sport, s’imposer un peu plus ».

    Mais un soir, elle est rentrée par hasard dans la chambre de son fils de 11 ans, dans la maison familiale de ce petit bourg à la frontière entre la Vendée et la Loire-Atlantique. « Il reprenait tout juste son souffle. Les yeux plein de larmes. Une écharpe à ses pieds… C’est là que j’ai compris… » Roland lui a expliqué qu’un copain lui avait dit que le jeu du foulard (également appelé jeu de la tomate, ou encore le rêve indien ou le baiser du dragon) était « génial » ! Il ne lui a pas dit par contre qu’il pouvait aussi être mortel…

    Un précédent tragique à Nantes ?

    « Le jeu consiste à s’évanouir en s’étouffant ou en s’étranglant » rappelle la maman. « On voit des étoiles, des flashs, des formes colorées… Mais dans un vrai jeu, on ressuscite à la fin ».

    À Nantes, il y a quelques mois, un garçonnet lui aussi âgé de 11 ans est mort étranglé par sa ceinture de judo. L’issue tragique d’un jeu du foulard est l’une des hypothèses retenues par les policiers.

    « Une question de confiance »

    Auparavant, Céline, une autre maman de la région, croyait aussi qu’éviter de parler des « choses à ne pas faire » était la meilleure solution. Depuis, elle sait qu’il n’y a pas de règles strictes en la matière. « Je crois que c’est une question de confiance entre un enfant et ses parents. »

    Il y a quelques semaines, elle a choisi de provoquer une réunion d’information sur le sujet à Appremont (Vendée). « Cette réunion a eu lieu suite à des petits mots de mamans qui ont vu ou entendu des choses avec leurs enfants, à la cantine notamment… ».

    Un film et des témoignages

    Dans un film présentant le jeu du foulard, les témoignages ont interpellé le public. Notamment celui de parents endeuillés. « Les enfants connaissent le jeu du foulard, insiste Céline. C’est aux parents de choisir s’ils doivent leur en parler ou pas. Je pense qu’il ne faut pas l’interdire directement aux enfants, mais plutôt leur expliquer ».

    Une conférence sur le jeu du foulard sera donnée le jeudi 29 mai à 20 h, au théâtre de la Gobinière à Orvault.