Collectif d'Action et de Lutte contre les Jeux A Risques
icône RSS icône Emai icône Accueil
  • http://www.ledauphine.com, 26/06/09

    Posté le juillet 16th, 2009 Caljar Pas de commentaire

    SOCIÉTÉ
    Le jeu du foulard, de la grenouille ou du rêve indien : l’étranglement…. jusqu’à la syncope


    Des appellations qui « imagent » les conséquences d’un étranglement. Car derrière tous ces noms, une seule et cruelle vérité : on joue à s’étrangler pour découvrir des sensations nouvelles.

    À l’aide de lacet, de foulard mais aussi par pression des doigts sur la carotide.

    Une pratique qui ne date pas d’hier. Il semblerait que dans les années 50, il était déjà en vogue. Toutefois, il a longtemps été dit aux familles que le décès de leur enfant était un suicide avant qu’une association monte au créneau et consacre entièrement un site à cette pratique malheureusement très répandue dans les cours d’école, et quelques fois, auprès de très jeunes enfants.

    Le concept de ces jeux dangereux

    Ce type de « jeu » consiste à freiner l’irrigation sanguine du cerveau par compression de la carotide, du sternum ou de la cage thoracique, pour ressentir des sensations intenses, des visions pseudo hallucinatoires…jusqu’à évanouissement.

    L’asphyxie augmente en effet le taux d’adrénaline dans le sang, d’où des sensations d’extase.

    Une pratique extrêmement dangereuse qui peut entraîner, selon la durée et l’intensité de l’anoxie, des séquelles définitives, voire un arrêt cardiaque.

    La pratique de ce jeu peut également entraîner l’enfant dans un coma durable, engendrer des crises d’épilepsie, des paralysies ou encore un état végétatif irréversible.

    Seul, personne ne pourra le réveiller

    « Dans la plupart des cas, il n’existe pas de rôle défini en tant que victime ou agresseur car la relation peut s’inverser : l’étrangleur devient alors l’étranglé », informe le colonel Kim.

    « Cependant, il a été rapporté que certains jeunes ont pratiqué « le jeu » sous la contrainte ou la pression d’un groupe. Mais l’enfant peut aussi reproduire seul l’étranglement grâce à un lien quelconque, avec un risque accru de strangulation et de pendaison dont les conséquences sont irréversibles puisque, comme il est seul, personne ne pourra le réveiller ».

    Un véritable comportement de dépendance

    « La pratique intensive et répétée du jeu du foulard peut alors être à l’origine d’un véritable comportement de dépendance, qui pousse l’enfant ou le jeune à rechercher toujours plus de sensations par le biais de l’auto-asphyxie », poursuit le commandant du groupement de Haute-Savoie.

    Sources : TV santé ; gendarmerie, APEAS.

  • http://www.lepost.fr, 20/12/2008

    Posté le juillet 16th, 2009 Caljar Pas de commentaire


    Le rêve indien : encore un jeu dangereux pour adolescents

    Le rêve indien peut conduire à la mort

    Le rêve indien : retenir sa respiration le plus longtemps possible jusqu’à l’évanouissement.

    Six adolescents des Côtes d’Armor ont ainsi tentés cette « expérience » et se sont filmés avec leur portable. Interdits dans le collège les téléphones portables ont été saisis et les vidéos ont pu être visionnées.

    Les adolescents ont été renvoyés du collège pendant quelques jours.

    Mais au-delà de la sanction la direction du collège  et les parents d’élèves ont décidé d’informer les ados et ont pris contact avec des associations via Internet.

    La réaction des ados laissent pantois ils ne pensaient pas que « ce rêve » était dangereux.

    Soucieux que de tels actes ne se reproduisent pas une réunion d’information est prévue en janvier pour prévenir et informer des dangers de ces jeux accessibles à tous par Internet.

    Le collège a pris conseil auprès de l’Association de parents d’enfants accidentés par strangulation (l’Apeas, qui recense une quinzaine de décès par an). La présidente devrait intervenir à la réunion. « Nous projetons aussi de contacter l’ancien responsable du Samu pédiatrique de l’hôpital Necker, à Paris… » déclare le directeur dans l’édition du quotidien Ouest-France du 19 décembre.