Collectif d'Action et de Lutte contre les Jeux A Risques
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  • http://www.gnet.tn/revue-de-presse-nationale, 22 mars 2010

    Posté le mars 24th, 2010 Caljar 14 commentaires
    Jeux idiots en classe et dans les cours de récréation Imprimer
    Publié le Lundi 22 Mars 2010 à 10:51
    altLe Temps – Il parait que même les jeux scolaires, innocents par le passé, deviennent de plus en plus méchants et cruels chez certains élèves à l’école primaire ou au collège. La modernité et les nouvelles technologies ont changé la nature des jeux d’enfants à la récréation ou devant l’école. On ne joue plus à cache-cache ni à cache-tampon ; le saute-mouton ne fait plus partie des hobbies des enfants d’aujourd’hui.

    On ne les voit plus jouer au colin-maillard ou au pigeon vole comme les élèves d’autrefois ! Les gamins d’aujourd’hui s’amusent autrement en s’adonnant à des jeux stupides et brutaux. Pendant la récréation ou lors d’une heure creuse, on ne les voit jamais s’occuper à un jeu d’esprit ou à un jeu d’éveil, ces jeux ludiques qui sollicitent de la culture et de la réflexion.

    D’autres jeux à risques se sont en effet introduits dans nos écoles et nos collèges. Il n’est pas rare de voir ces jeux dangereux dans les cours de récréation des écoles primaires ou des collèges. Ces nouveaux jeux sont souvent accompagnés de violence et peuvent porter préjudice aux élèves eux-mêmes et pas mal de soucis à leurs parents. Sans être le moins du monde conscients de la gravité de leurs jeux violents, l’essentiel pour ces enfants est de se marrer et rigoler. Lancer des bouts de craie sur les camarades au risque de les toucher à l’œil est l’un des jeux favoris des élèves d’aujourd’hui : on les voit se ruer sur le bureau du prof en fin de chaque séance pour ramasser les restes de craie  pour les jeter sur leurs camarades distraits ou absorbés par le travail. Cette pratique se fait en classe comme dans les escaliers ou dans la cour de l’école, profitant de la foule et des bousculades lors des mouvements d’élèves entre les heures d’études. Les élèves pratiquant ce jeu ne sont pas facilement repérables par les surveillants, se cachant souvent derrière leurs camarades lors de l’accomplissement de leur délit. “En classe même, en plein cours, nous a affirmé un prof de collège, il arrive souvent qu’un ou deux élèves viennent se plaindre d’être la cible des tirs de morceaux de craie ! Franchement, cela nous met mal à l’aise, étant obligé souvent d’arrêter le cours et de mener l’enquête pour dénicher le malfaiteur, ce qui constitue une grande perte de temps !”

    Happy slapping
    Un autre jeu non moins embarrassant consiste à diriger de loin un miroir vers l’un des camarades pour l’éblouir par le reflet de la lumière émanant du miroir ! Là encore, il y a un risque de perturber le cours quand un élève victime de ce jeu espiègle se met à se lamenter pendant le cours ; mais souvent, l’élève farceur ne se fait pas prendre facilement, sachant qu’il fait son astuce à la dérobée et en prenant toutes les précautions nécessaires. Histoire de se marrer, ni plus ni moins ! La pratique la plus récente et sûrement la plus grave est celle appelée « happy slapping », sans doute importée de l’extérieur, de par son nom étranger, (de l’anglais slap = gifle). C’est un jeu idiot, résultat de la technologie moderne, qui consiste à filmer avec son téléphone portable une agression physique perpétrée sur un élève et à la diffuser ensuite sur des blogs ou sur facebook ou à l’envoyer vers d’autres portables pour en faire profiter à tout le clic de copains !

  • http://www.lalibre.be, 28 Février 2007

    Posté le mars 24th, 2010 Caljar Pas de commentaire

    Judiciaire

    200 heures de travail pour un “happy slapping”

    la 54e chambre du tribunal correctionnel de Bruxelles, présidée par la juge Claire De Gryse, a condamné mardi David S., 24 ans, à 200 h de travail, dans le premier dossier de “happy slapping” jugé à Bruxelles. En cas d’inexécution de cette peine de travail, le prévenu devra purger 6 mois de prison ferme et payer une amende de 1100 €. L’intéressé a été reconnu coupable d’un attentat à la pudeur, commis le 6 octobre 2004, avec violences ou menaces, sur la personne d’une adolescente, âgée à l’époque de 15 ans. Le prévenu avait une liaison amoureuse avec la victime et ils avaient déjà entretenu des relations sexuelles librement consenties. Cependant, la loi belge ignore le consentement d’une personne mineure qui n’a pas atteint l’âge de sa majorité sexuelle, soit 16 ans. Dans ce cas de figure, le parquet retient habituellement l’attentat à la pudeur sans violences, ni menaces. Mais, dans le présent dossier, c’est une “ruse” qui fonde la circonstance aggravante de violences ou de menaces. Le prévenu a en effet livré la victime à un “happy slapping”. Cette expression désigne en général des scènes de violences authentiques enregistrées et diffusées sur internet. En l’occurrence, David S. n’a infligé aucune violence à la victime mais avait prévenu des amis qu’ils allaient pouvoir assister en direct à ses ébats et leur avait donné rendez-vous le 6 octobre 2004, à 20h, dans son“baisodrome”, avait-il dit. Il posa une caméra à proximité du lit où il entretint des relations avec l’adolescente et la scène fut effectivement retransmise en direct pour les amateurs. David S. était en aveux de la matérialité des faits et son avocate, Me Laurence Carpent, avait lu la déclaration du seul ami du prévenu qui a allumé son ordinateur à l’heure dite. Le témoin avait indiqué que, quand il a vu que le couple entamait ses ébats, il avait renoncé à regarder. Il a pu être vérifié que rien n’avait été enregistré et Me Carpent avait souligné qu’aucune autre personne n’avait assisté à cette scène. Le prévenu est encore condamné à verser 10000 € à la victime et à sa mère. (Belga)

  • http://www.ouest-france.fr, 18 mars 2010

    Posté le mars 24th, 2010 Caljar 22 commentaires

    A NOTER : CHRISTOPHE PERREE APPARTIENT AU COLLECTIF CALJAR ET NOUS SOMMES TRES FIERS DE SON ACTION  !!!!

    Normandie

    « Le jeu du foulard n’a rien d’amusant »

    jeudi 18 mars 2010

    Depuis 2006, Christophe Perrée informe et lutte contre les « jeux » de violence et d’asphyxie dans les cours d’école.

    Jeux de la tomate, de la canette, du rêve bleu, du mikado ou du foulard… Derrière ces noms enfantins, se cache une réalité qui n’a rien d’anodine. « Il existe dans les cours d’école une cinquantaine de noms pour désigner des jeux de violences ou d’asphyxie », explique Christophe Perrée. Ce gendarme de 39 ans préfère, lui, parler de « pratiques. Car il n’y a aucun jeu là-dedans. Ça n’a rien d’amusant. » Depuis quatre ans, cet agent de police judiciaire de la brigade de Cerisy-la-Salle, dans la Manche, s’est spécialisé dans la prévention et la lutte contre ces « pratiques dangereuses ». Un investissement personnel depuis qu’il en a découvert l’existence, par hasard, sur Internet, en 2006. Des « jeux » d’enfants et adolescents qui finissent par des asphyxies jusqu’à l’évanouissement. « Cette violence de la part d’enfants m’a profondément choqué », témoigne ce père d’une petite fille.

    Son cheval de bataille : le jeu du foulard. « Aucun parent ne peut imaginer qu’un gamin est capable de s’étrangler pour avoir la sensation de planer. » Il regrette le manque d’information. « Quand on en parle, c’est qu’il y a un mort. Il est déjà trop tard. » Il y aurait selon lui dix décès par an liés au jeu du foulard. « Sûrement plus, mais beaucoup sont classés en suicide ou accidents dus à une insuffisance respiratoire. »

    Depuis son arrivé dans la Manche, il y a un an et demi, Christophe Perrée intervient au collège de Cerisy. « J’informe les élèves et je suis en contact avec le directeur pour détecter d’éventuelles pratiques de ce genre. » Un travail à long terme. « Témoins ou victimes, les enfants n’en parlent pas. C’est secret. Il faut établir une relation de confiance. »

    D’ici la fin de l’année, le gendarme compte organiser une réunion d’information auprès des parents. « Je vais aussi essayer d’élargir ma compétence à tous les collèges de la communauté de brigade. »

    Benjamin SEZE.

  • http://www.laprovence.com, 13 mars 2010

    Posté le mars 24th, 2010 Caljar 17 commentaires

    Un ado de 14 ans grièvement blessé au visage. Une violence inexpliquée

    Le

    Le “happy slapping” est une forme de violence qui tend à se répandre parmi les jeunes. Pour les enquêteurs, il est souvent très délicat d’identifier et arrêter les auteurs.

    Photo d’illustration jérôme rey

    Happy slapping: “Mettre en scène une personne ou plusieurs, qui fond(ent) sur une cible choisie au hasard et la frappe(nt), pendant qu’un complice filme l’attaque, le plus souvent au moyen d’un téléphone portable.” Voilà la triste définition d’une pratique qui tend à se répandre parmi les jeunes. Une pratique dont Pierre(1) n’avait peut-être, d’ailleurs, jamais entendu parler. Mais qu’il vient de subir, avec la plus grande et la plus déconcertante violence, en pleine rue.

    Les faits remontent au début du mois de février: c’est la fin de l’après-midi et Pierre, un collégien originaire d’Aix et âgé de 14 ans, sort de l’école. Il attend son bus devant la gare routière, dans le centre-ville. Soudain, et sans qu’il en comprenne la raison, il reçoit un très violent coup de pied au visage. Le coup est asséné avec force, par un autre jeune qui vient de descendre d’un bus. Selon nos informations, les deux adolescents ne se connaissaient absolument pas auparavant. Un troisième garçon est présent, il filme la scène du coup de pied, avant de prendre la fuite en courant, avec son complice.

    Tous deux laissent leur victime grièvement blessée au visage, sur les lieux de cette agression parfaitement gratuite. Le collégien, vraisemblablement choisi au hasard, aura la mâchoire fracturée et déformée, sous la violence du choc. Le premier bilan médical est d’ailleurs effrayant : il fait état de pas moins de 35jours d’ITTP (incapacité temporaire totale personnelle). Sans oublier plusieurs interventions médicales et chirurgicales lourdes et une dizaine de jours de veille permanente par son entourage, afin de prévenir tout risque d’étouffement qui aurait pu être fatal à Pierre.

    Dès après les faits, les policiers de la brigade des mineurs du commissariat d’Aix-en-Provence vont entamer un véritable travail de bénédictin, en recherchant tous les témoignages disponibles, pour identifier le duo de jeunes qui ont sauvagement agressé le collégien. Il faudra d’ailleurs plusieurs semaines aux enquêteurs, avant d’interpeller un premier mineur, âgé de 16 ans. Il est suspecté d’être celui qui a filmé l’agression. Selon nos informations, les images se trouvaient encore sur son téléphone, lorsque celui-ci a été saisi par la police.

    Placé en garde à vue au commissariat, ce jeune a été mis en examen pour violences volontaires sur mineur, par un juge d’instruction aixois. Selon une source, il est connu de la justice pour des faits de violence. Son complice demeure activement recherché par les policiers. Il pourrait, selon une source judiciaire, s’agir d’un autre mineur, âgé, quant à lui, de 15 ans et résidant à Aix-en-Provence. Celui-ci n’a toutefois pas encore été intercepté par les policiers. Compte tenu de la gravité des faits, une information judiciaire a été ouverte pour tenter de comprendre ce qui a pu motiver les auteurs de cette agression gratuite.

    (1) Le prénom de la victime a été modifié.

    Sèverine PARDINI (spardini@laprovence-presse.fr )


  • http://www.educationsante.be, Mars 2010

    Posté le mars 24th, 2010 Caljar 23 commentaires

    Education Santé, n° 254, mars 2010 Adolescent Jeu du foulard
    NOIRHOMME – RENARD F.

    Le « jeu du foulard » n’est pas un jeu : dans un jeu, on a plusieurs vies


    «Victor avait 14 ans. Il habitait près d’Arlon. Il aimait les scouts, les échecs, le foot. Le 30 septembre dernier, il mourait, seul dans sa chambre, étranglé par un foulard.
    Le 18 octobre, un petit garçon habitant Amay était retrouvé inanimé sur son lit, une écharpe nouée autour du cou. Quatre jours plus tard, il décédait à l’hôpital. Il allait avoir 11 ans.
    Le 30 octobre, un drame similaire se déroulait à Braine-l’Alleud. Des parents ont découvert leur petit garçon, âgé d’à peine 9 ans, une ceinture enroulée autour du cou. Malgré l’intervention des secours, l’enfant est décédé dans la nuit.
    Et une information judiciaire est ouverte dans un quatrième cas dramatique, dont les medias n’ont pas parlé, la famille souhaitant la discrétion.
    En un mois, quatre enfants – au moins – sont donc morts des suites de ce sinistre jeu du foulard pratiqué dans les cours de récréation».
    La Libre Belgique, 2 novembre 2009
    La presse rapporte de plus en plus souvent ce type de faits dramatiques. Cet article fait le point sur les connaissances actuelles concernant la pratique du jeu du foulard, ses risques, les signes d’alerte auxquels les adultes doivent être attentifs et les aspects préventifs qu’il serait utile de développer.

    Définition
    Le jeu du foulard est le plus connu des jeux de non-oxygénation. On parle également de «jeu du cosmos», de «rêve bleu» ou «rêve indien», de «30 secondes de bonheur».

    Principe du jeu
    Le jeu du foulard consiste en une strangulation volontaire, réalisée seul ou à plusieurs, dont l’objectif est de vivre une expérience spéciale, de connaître des sensations nouvelles, intenses, un état euphorique causé par une hypoxie cérébrale. Les effets le plus souvent décrits sont les suivants: des sensations «planantes», une impression de «décoller du sol», des hallucinations ou visions colorées, des sensations proches de l’orgasme.
    Les enfants utilisent une ceinture, un foulard, un lien ou les pouces d’un copain: le cou est serré, parfois jusqu’à la perte de connaissance. La strangulation est donc effectuée par le jeune lui-même ou par un copain, généralement dans les cours de récréation ou les sanitaires (près des robinets, pour pouvoir aider au réveil). Le jeu est parfois pratiqué lors de camps d’été.
    Lorsque l’hypoxie se poursuit, la perte de connaissance s’accompagne de spasmes convulsifs, hypertoniques. Si l’hypoxie se prolonge encore, c’est l’anoxie qui apparaît, généralement accompagnée de gaspes (mouvements inspiratoires prémortels) dont les conséquences peuvent être irréversibles. En général les «étrangleurs» et les «étranglés» sont les mêmes, à tour de rôle. Cependant il semblerait que certains aient pratiqué ce jeu sous la contrainte ou la pression d’un groupe de jeunes.
    Lorsque le jeune a repris ses esprits, il raconte ses visions et cherche à partager ses «vécus hallucinatoires» avec le groupe de pairs.
    Il arrive que l’enfant reproduise seul l’étranglement grâce à un lien quelconque, avec un risque accru de strangulation et de pendaison irréversible puisqu’étant seul, personne ne pourra le réveiller.

    Quels enfants pratiquent ce jeu?
    Le jeu du foulard existe depuis plusieurs générations et est ‘populaire’ partout dans le monde.
    Cette pratique peut toucher tout enfant ou adolescent. Celui-ci peut être «initié» sous la pression d’un groupe, intrigué par une découverte en solitaire ou encore influencé par Internet, des lectures, un film… Une étude canadienne a identifié 65 vidéos de jeux de non-oxygénation sur You Tube, montrant différentes techniques, qui risquent de «normaliser» ce type de comportement chez les adolescents.
    L’initiation débute le plus souvent à l’école primaire. Dans la phase d’initiation et d’expérimentation, le jeu se pratique généralement en groupe, dans la cour de récréation ou les toilettes de l’école, à l’abri des regards des adultes. Notons en passant que des adultes pratiquent également ce jeu.
    D’autres comportements à risque peuvent être associés à cette pratique, en particulier des conduites ayant une valeur transgressive. Une étude menée en France en 2004 auprès d’environ 200 collégiens a montré que ceux qui avaient déjà joué au jeu du foulard (7%) consommaient occasionnellement davantage de toxiques que les autres: tabac (62 vs 16%), alcool (92 vs 45%), cannabis (46 vs 10%), et rapportaient prendre davantage de risques dans le domaine sportif et routier, ce qui montre que leur attrait pour les jeux dangereux a aussi concerné d’autres comportements à risque. Cette co-occurrence de conduites dangereuses est confirmée dans d’autres publications.
    Un autre rapport réalisé en France sur le sujet a permis de distinguer les pratiquants «occasionnels» et les pratiquants «réguliers»: les occasionnels sont motivés par la curiosité ou agissent sous la contrainte de l’effet de groupe, tandis que les réguliers recherchent surtout des sensations et sont souvent amenés à pratiquer au domicile.
    Les enfants ne sont généralement pas conscients des risques qu’ils prennent en pratiquant ce jeu dangereux. Les plus petits ne savent pas qu’il peut entraîner la mort, et les plus grands pensent contrôler les événements.
    Les adultes quant à eux ne sont généralement pas conscients du fait que leur enfant pratique ce jeu avant qu’une intervention médicale ne soit nécessaire.
    La pratique du jeu du foulard ne se rattache pas à un profil suicidaire. La majorité des décès qui surviennent sont donc accidentels, le «jeu» ayant mal tourné…

    Autres jeux de non-oxygénation
    – le jeu de la tomate: l’enfant retient sa respiration jusqu’à devenir tout rouge;
    - le jeu du sternum: la perte de connaissance est provoquée par un appui intense sur le sternum jusqu’au blocage de la respiration;
    - le jeu de la grenouille: la perte de connaissance est obtenue en s’accroupissant et en hyperventilant.

    Importance du problème
    L’ampleur du problème est difficile à évaluer car le jeu se pratique en général en dehors du regard des adultes et ses conséquences sont souvent interprétées en termes d’accidents. Les décès sont généralement assimilés à des suicides (pendaisons).
    La première publication mentionnant le jeu du foulard dans la littérature médicale date de 2000.
    Concernant la notoriété et la pratique du jeu, une enquête récente menée au Canada auprès de 2762 élèves âgés de 9 à 18 ans a montré que 68% d’entre eux avaient déjà entendu parler du jeu du foulard. Près de la moitié (45%) connaissaient un ami qui l’avait pratiqué et 6,6% avouaient l’avoir testé eux-mêmes. Dans 40% des cas, les jeunes interrogés estimaient que ce jeu était sans risque.
    Une enquête de ce type a également été réalisée en France en 2007, mais auprès d’un échantillon national représentatif de plus de 1000 adultes cette fois: 63% d’entre eux ont su décrire précisément le jeu du foulard et 91% en avaient entendu parler; 9% ont déclaré avoir été témoins de ce genre de pratique, 4% ont déclaré l’avoir pratiqué, enfant ou adolescent. La moitié (52%) des personnes qui l’ont pratiqué personnellement ou l’ont vu pratiquer par d’autres n’avaient pas conscience de jouer ou d’assister à un jeu très dangereux.
    En termes de mortalité, les médias rapportent de plus en plus, ces derniers mois, de cas de décès de jeunes adolescents suite à la pratique du jeu du foulard. En Belgique, comme indiqué en début d’article, 4 décès ont été rapportés pour le seul mois d’octobre 2009.
    Aux États-Unis, le CDC (Centers for Disease Control and prevention) a recensé les décès relatés dans la presse pour estimer l’incidence des décès liés au jeu chez les enfants et adolescents de moins de 20 ans, entre 1995 et 2007. Les cas ont été inclus si le décès était décrit dans un journal et résultait d’une auto-strangulation ou d’une strangulation par une autre personne dans le cadre d’une pratique ayant mis en évidence des éléments du jeu du foulard. Les observations suivantes ont été rapportées:
    - 82 décès probablement liés au jeu du foulard ont été identifiés; aucun regroupement géographique et aucune variation selon les saisons ou les jours de la semaine n’ont été observés;
    - moins de 3 décès par an ont été rapportés entre 1995 et 2004, 22 décès ont eu lieu en 2005, 35 en 2006 et 9 en 2007;
    - les décès ont eu lieu chez des enfants âgés de 6 à 19 ans, avec un âge moyen de 13.3 ans, et 87% des décès ont eu lieu chez des garçons;
    - parmi les décès pour lesquels on disposait de suffisamment de données, 96% se sont produits alors que le jeune était seul, et 93% des parents méconnaissaient le jeu du foulard avant le décès de leur enfant.

    Conséquences physiques et neurologiques
    Les séquelles liées à la pratique des jeux de strangulation sont les conséquences d’un état d’anoxie cérébrale plus ou moins prolongé: lenteur cognitive, ralentissement dans le traitement de l’information (difficultés d’attention, de mémorisation…), céphalées intenses, amnésies, tendance à la somnolence. Des lésions peuvent être observées, selon la violence de la pendaison: écrasement du larynx, fracture du rachis cervical, élongation de la moëlle cervicale…
    Dans les cas les plus graves, on retrouve des séquelles de type lésions cérébrales irréversibles, déficits moteurs (paralysie, paraplégie, tétraplégie), parfois surdité, cécité, voire encéphalopathie; l’anoxie peut aussi conduire à un coma profond avec des épisodes bradycardiques intenses, voire à la mort.
    Une pratique intensive et répétée du jeu du foulard peut créer une relation de dépendance comportementale qui pousse le jeune à rechercher toujours plus de sensations via l’auto-asphyxie.
    L’hypoxie cérébrale aiguë peut provoquer une perte de conscience en 10 à 20 secondes, des séquelles neurologiques irréversibles en 3 minutes et le décès en 4 à 5 minutes.
    Le risque de décès est d’autant plus grand que l’enfant reproduit ce jeu seul à son domicile et qu’il utilise des liens ou foulards.

    Prévention

    Rechercher des signes d’alerte
    Les adultes qui sont en contacts avec des enfants et des adolescents doivent être conscients de l’existence de ce jeu et des signes d’alerte. Les signes ou comportements suspects sont les suivants:
    des traces suspectes sur le cou (parfois camouflées par un foulard ou une écharpe, ou par le port d’un vêtement cachant le cou);
    des questions posées sur les effets de la strangulation;
    un besoin inhabituel de s’isoler;
    la présence de liens, cordes, ceintures dans la chambre;
    des maux de tête parfois violents, récidivants;
    des douleurs auriculaires;
    une vision floue;
    une diminution de concentration;
    des rougeurs suspectes au visage ou des yeux injectés de sang.

    Témoignages de jeunes
    «Lorsque je jouais j’étais tellement bien, je ne sentais plus la douleur, je planais, c’était le bonheur.»
    «C’est le danger, le risque qui me plaît.»
    «J’étais tellement bien que je ne pouvais plus m’en passer et je jouais tous les jours, et même plusieurs fois par jour.»
    De plus, sur le plan médical, il est extrêmement important de connaître le «jeu du foulard» comme cause potentielle d’épisodes paroxystiques récurrents d’«absences», d’épisodes confusionnels, de syncopes ou de pertes de conscience chez l’adolescent.

    Informer les adultes avant tout
    La question de la prévention auprès des enfants et des adolescents demande une réflexion approfondie. La première attitude à avoir en cas de suspicion de la pratique du jeu est d’écouter le jeune s’exprimer par rapport à ce jeu, au plaisir et au risque qu’il peut provoquer. Il s’agit donc de susciter le débat, de favoriser la communication, de tester les motivations éventuelles à pratiquer ce jeu. Il peut être nécessaire d’interroger la fratrie et les amis. De plus, il est essentiel d’informer le jeune du risque qu’il prend, les enfants n’en étant généralement pas ou peu conscients, et les plus jeunes ne sachant pas que le jeu peut entraîner la mort. Il faut les dissuader d’y jouer, et surtout d’y jouer seuls.
    Pour ce qui est de l’information «collective» auprès des jeunes, la prudence s’impose. En effet la connaissance des risques, à l’adolescence, n’apparaît pas toujours comme un facteur de protection, et l’information pourrait même paradoxalement inciter certains adolescents à rechercher des risques. Par ailleurs aborder le sujet de manière trop vague risque également de développer le fantasme et une attirance possible. Il semble que l’attitude la plus appropriée soit de laisser le rôle de l’information à des spécialistes du sujet ou à des professionnels suffisamment formés, qui, à travers des explications très précises des risques et conséquences de la pratique du jeu, auront probablement le message le plus dissuasif.
    Il convient donc avant tout, actuellement, d’informer les parents et les professionnels (enseignants, éducateurs, psychologues, médecins, spécialistes de santé scolaire…) sur le principe du jeu et des autres pratiques existantes, leurs risques et les signes auxquels être attentifs. Une sensibilisation des professionnels (enseignants, équipes PMS et PSE) à la gestion d’une situation de crise en milieu scolaire pourrait également être utile, lorsque survient le décès d’un élève dans ce type de circonstances: elle permettrait de réduire la survenue de troubles psychopathologiques chez les camarades de classe, de permettre une bonne circulation de l’information, de limiter les effets de contagion, d’amplification, de non-dit, de rétablir une continuité dans le fonctionnement de l’établissement scolaire.
    Dr Florence Noirhomme-Renard, médecin scolaire et de santé publique, Université de Liège, Département des Sciences de la Santé publique, Avenue de l’Hôpital, 3 – Bât. B23, 4000 Liège. Courriel: florence.renard@ulg.ac.be

    Associations et sites Internet
    Des parents d’enfants victimes du jeu du foulard ont constitué des associations pour faire connaître ces pratiques et prévenir d’autres décès.
    En France: l’APEAS ou Association de Parents d’Enfants Accidentés par Strangulation, a été créée en octobre 2000. Elle est très active dans le domaine de la prévention et travaille avec des familles, des professionnels et des jeunes qui ont été confrontés à cette expérience dangereuse. Internet: http://www.jeudufoulard.com.
    GASP = Games Adolescents Shouldn’t Play: association américaine et canadienne similaire à l\’APEAS. Internet: http://www.stop-the-choking-game.com
    En Belgique: l’association «Chousingha» a été créée début 2009 par un papa dont la fille est décédée tragiquement, victime d’un de ces jeux d’évanouissement. Son but est d’apporter une information préventive sur les jeux dangereux, de constituer des outils pédagogiques destinés aux enfants, aux parents, aux enseignants et aux éducateurs concernant le jeu du foulard. Elle a édité récemment une brochure sur cette thématique, «Les jeux dangereux, ce n’est pas du jeu!», qui décrit ce que sont les jeux d’évanouissement et les jeux violents, les signes d’alerte, des pistes d’actions en matière de prévention et ce à quoi il est nécessaire d’être attentifs en cas d’accident ou d’incident. Internet: http://www.chousingha.be.
    La Ministre de l’Enseignement obligatoire et de la Promotion sociale Marie-Dominique Simonet soutient cette initiative, et a adressé une circulaire à ce sujet aux équipes concernées en Communauté française (circulaire 2960 du 17/12/2009). En voici de larges extraits:
    «Les comportements à risque et les jeux dangereux constituent régulièrement un motif d’inquiétude pour les parents, les éducateurs, les enseignants et les directeurs d’écoles. Ils concernent aussi bien des pratiques dans les établissements scolaires qu’en dehors. Le danger est réel bien que souvent méconnu. Sans vouloir créer un sentiment de dramatisation, qui serait injustifié, il convient de rester vigilant et de pouvoir reconnaître les signes d’alertes à un stade précoce, même si ceux-ci ne signifient pas obligatoirement que le jeune pratique ce type de jeu.
    Le travail de prévention est essentiel car les jeunes se tournent rarement spontanément vers les adultes pour trouver de l’aide et ont tendance à garder secrètes ces pratiques.
    Les parents sont les premiers concernés, même s’il ne savent pas toujours comment (ré)agir. Il est important de les soutenir et de les conseiller.
    Les professionnels de l’école peuvent également occuper une place importante en intégrant dans leurs pratiques des actions de prévention, fondées sur le développement de la confiance en soi et de l’estime de soi.
    Des interventions doivent également être mises en place après un incident, ou lorsque de telles pratiques sont repérées. Le chef d’établissement, les équipes éducatives et enseignantes doivent intervenir tant auprès de l’élève victime qu’auprès des autres élèves. Sans donner une importance excessive à ce phénomène dont beaucoup de jeunes n’ont pas connaissance et dont ils pourraient se sentir exclus, il s’agit d’adresser aux jeunes un message qui n’est ni incitatif, ni moralisateur mais qui, au contraire, ouvre le débat et favorise la communication avec les élèves. Il ne faut pas négliger non plus l’impact de tels incidents ou accidents sur les élèves «témoins passifs» qui peuvent éprouver un sentiment de culpabilité ou de honte, à ne pas avoir pu ou su intervenir.
    Les équipes tri-disciplinaires des Centres PMS ont un rôle central à exercer en la matière tant dans le soutien à la parentalité que dans l’accompagnement des enseignants et des éducateurs dans la mise en oeuvre des projets et des actions.
    L’équipe tri-disciplinaire du Centre PMS de votre école est votre partenaire privilégié en la matière. Elle est à votre disposition pour vous aider à reconnaître les signes d’alerte, mettre sur pied des actions de prévention et, le cas échéant, intervenir après un incident ou lorsque vous avez repéré de telles pratiques.»

    Bibliographie complémentaire
    Correa Guedes A, Are your students ‘playing’ the fainting game? British Journal of School Nursing, Mars 2009, pp.78-79.
    Le D, Macnab AJ, Self strangulation by hanging from cloth towel dispensers in Canadian schools, Inj Prev. 2001 Sep;7(3):231-3.
    Le Heuzey MF, Attention école: jeux dangereux, Archives de Pédiatrie, Volume 10, Issue 7, July 2003, pp. 587-589.
    Linkletter M, Gordon K, Dooley J, The Choking Game and YouTube: A Dangerous Combination, Clin Pediatr (Phila). 2009 Jul 13.
    Macnab AJ, Deevska M, Gagnon F, Cannon WG, Andrew T, Asphyxial games or \”the choking game\”: a potentially fatal risk behaviour, Inj Prev. 2009 Feb;15(1):45-9.
    Michel G, Les jeux dangereux et violents chez l’enfant et l’adolescent: l’exemple des jeux d’agression et de non-oxygénation, Journal de Pédiatrie et de Puériculture 19, 2006, pp. 304-312.
    Toblin RL, Paulozzi LJ, Gilchrist J, Russell PJ, Unintentional strangulation deaths from the \”choking game\” among youths aged 6-19 years – United States, 1995-2007, J Safety Res. 2008;39(4):445-8. Epub 2008 Jul 9.
    Ullrich NJ, Bergin AM, Goodkin HP, \”The choking game\”: self-induced hypoxia presenting as recurrent seizure-like events, Epilepsy Behav. 2008 Apr;12(3):486-8.
    Ullrich NJ, Goodkin HP, The choking game and other asphyxial games in children and adolescents, 2009, http://www.uptodate.com/home/store/index.do.

  • http://www.planete-elea.com, 10/03/2010

    Posté le mars 11th, 2010 Caljar 15 commentaires

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  • http://thibaultdelamotte.wordpress.com, 23/02/2010

    Posté le mars 11th, 2010 Caljar 12 commentaires

    Proposition de loi visant à pénaliser l’incitation aux jeux dangereux (jeu du foulard)


    Dans le cadre de la Politic Academy, je fais un stage au parlement fédéral en qualité d’observateur attaché au parlementaire Xavier Baeselen (Mr). Il m’a demandé de formuler le préambule ainsi que la mise en forme d’une proposition de loi visant à pénaliser l’incitation -essentiellement via internet- à ce type de jeux. En toile de fond, le débat sur la censure de contenus en ligne par les autorités judiciaires. Ci-dessous, la dite proposition:

    Proposition de loi visant à pénaliser l’incitation aux jeux dangereux (jeu du foulard)

    Résumé

    Création d’une infraction pénalisant l’incitation aux jeux dangereux.

    Développements

    Jadis, il y avait la marelle et 1,2,3 piano. Aujourd’hui, il y a les jeux dits « dangereux ». Ils sont responsables de la mort de 10 à 20 mineurs d’âge par an en France et ce, depuis quelques années (Le Monde jeudi 11 février 2010). Sont en cause les jeux d’agression (« Happy Slaping ») consistant à ruer un camarade de coups et à diffuser la scène sur le net et les jeux de « non-oxygénation » comme le jeu du foulard (appelé également « rêve indien »). Le jeu du foulard en particulier est au centre de la polémique. Les enfants s’étranglent en exerçant une pression sur la carotide, ce qui entraîne une diminution de l’oxygénation et semble t-il,  d’intenses sensations.

    Si la polémique semble moins présente en Belgique, les faits suggèrent qu’elle mérite d’être placée au centre de débat et ce, dans une logique d’anticipation et de prévention. Les cas de Victoria, 13 ans (Laeken décembre 2008, Vlan 23 octobre 2009) et d’un adolescent de 14 ans (Arlon octobre 2009) et de 11 ans (Amay octobre 2009) démontrent que la problématique est loin d’être anecdotique.

    A ce sujet, il est utile de rappeler que  l’article 2 de la convention des droits de l’homme consacre le droit à la vie comme le droit le plus fondamental. Cette disposition stipule notamment que « le droit de toute personne à la vie est protégé par la loi. » Ainsi, il incombe à l’autorité publique une obligation d’agir lorsque ce droit est menacé. Cette obligation se voit particulièrement stricte et renforcée dans le cas présent où les victimes sont des mineurs. A ce sujet, on observe que par le passé les cas recensés furent trop souvent assimilés à des suicides. Pourtant, on observe que les victimes n’ont pas le profile d’un suicidaire. Simplement, il s’agit d’enfants qui n’ont pas le recul nécessaire pour appréhender le danger.

    Se pose la question des moyens à employer afin d’apporter une solution efficace à la problématique. Généralement, la solution apportée à un problème est d’autant plus efficace qu’on s’attaque à sa source. De ce point de vue, il faut noter que les règles de ces « schocking games » sont diffusées sur internet.  Une proposition de loi efficace s’attacherait donc à bannir ce genre de contenus sur le net. Sachant qu’une telle proposition mettrait deux droits fondamentaux en balance, à savoir la liberté d’expression et le droit à la vie, il serait tout à fait raisonnable de censurer de tels contenus au nom de la primauté du second droit sur le premier.

    Cette proposition de loi vise à rendre cet objectif possible car il est nécessaire préalablement à tout blocage de contenus par le parquet que le phénomène soit l’objet d’une disposition particulière du code pénal. En vertu de l’article 39 bis du Code d’instruction criminelle, paragraphe 3, le parquet est habilité à bloquer ou faire bloquer des données informatiques à la condition qu’elles forment l’objet de l’infraction. A préciser qu’il est de la compétence de la Federal Computer Crime Unit de la police fédérale d’œuvrer à la mise en application de ces ordres de « confiscation » du parquet.

    La présente proposition de loi introduit une telle disposition sous la forme d’une « infraction d’incitation à » et ce dans l’optique de renforcer l’objectif visé. Ainsi, celui qui fera la promotion des contenus visés saura et doit savoir qu’il s’expose à des risques pénaux graves qui figurent au Chapitre III du Code Pénal belge, traitant des atteintes aux mineurs, aux incapables et à la famille.

    Proposition de loi :

    Article 1 :

    La présente loi règle une matière visée à l’article 78 de la Constitution.

    Article 2 :

    Création d’une nouvelle section 3 bis, chapitre III, livre II du Code pénal : « De la mise en péril de mineurs ».

    Article 3 :

    Ajout d’un article 427bis dans la section créée à l’article 2 :

    « Sera puni d’un emprisonnement de un mois à un an et d’une amende de cinq-cents euros à dix mille euros, quiconque aura fabriqué, transporté, diffusé par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support un message à caractère violent en vue d’inciter des mineurs à se livrer à des jeux les mettant physiquement en danger lorsque ce message est susceptible d’être vu ou perçu par un mineur. »

  • http://www.lyonne.fr, 09/03/2010

    Posté le mars 11th, 2010 Caljar 8 commentaires

    Le collège à l’école du respect

    Tous les regards étaient tournés vers le tableau, hier matin. Un professeur, en tenue de la brigade de prévention de la délinquance juvénile, officiait afin de rappeler les principes de la loi et de la justice.

    François Jaulhac fjaulhac@lyonne-republicaine.fr

    Basée à Migennes, la brigade de prévention de la délinquance juvénile (BPDJ) de l’Yonne est venue, hier matin, en voisine, au collège Jacques-Prévert. Quatre classes de 6e et celle de SEGPA ont ainsi été sensibilisées au thème de la loi et de la justice. Les petits groupes ont pris connaissance, sur la matinée, de la classification tripartite des infractions, du casier judiciaire, des incivilités et violences volontaires, du racket, du vol ou encore de la notion de respect.

    Internet
    et les drogues

    Deux autres opérations similaires avaient déjà été menées durant l’année, en direction des élèves de 5e et de 4e. Si l’on retrouvait la sensibilisation à la loi pour les premiers, les interventions portaient également, pour les deux classes, sur les nouvelles technologies. Outre les dangers d’Internet (forums, chats, MSN?), ceux des blogs avec, notamment, les conseils de prudence de ne pas divulguer sur ces espaces des informations personnelles, les élèves abordaient le téléchargement, sous l’angle de la loi Hadopi, le droit à l’image ou le happy slapping, ces violences volontaires filmées avec des téléphones portables.

    Un dernier module sur les drogues licites et illicites était réservé, lui, aux seuls élèves de 4e. D’autres interventions ponctuelles peuvent être menées avec la BPDJ sur les thèmes des jeux dangereux ou les relations garçons-filles.

    Sécurité routière Ces actions de sensibilisation s’inscrivent dans le programme d’activités du collège, qui mobilise de nombreux partenaires : APRR (Autoroutes Paris-Rhin-Rhône) ou la Fédération française des motards en colère dans le cadre du passage de l’ASSR (attestation scolaire de sécurité routière)?; la Mutualité française autour des questions des premiers secours ou l’ANPAA (Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie) pour traiter des conduites addictives.

  • http://addictionirepsgp.canalblog.com, 07/03/2010

    Posté le mars 11th, 2010 Caljar 15 commentaires

    Du réel au virtuel. Les prises de risque pour grandir autrement (Compte rendu d’Actes)

    ActeColloque_AFPSSULes prises de risque pour grandir autrement. Journée organisée par l’AFPSSU et le SIUMPPS. Paris: Association française de promotion de la santé scolaire et universitaire (AFPUSS), 2010, 119 p.
    L’AFPSSU, Association Française de Promotion de la Santé Scolaire et Universitaire, et le SIUMPPS, Service Inter Universitaire de Médecine Préventive et de Promotion de la Santé, ont organisé le 22 janvier 2010 cette journée pour tenter de mieux comprendre le sens de ces prises de risques : jeux dangereux, « bitures express », conduites suicidaires… et l’influence que pourrait avoir Internet sur ces conduites. Quels impacts des jeux en ligne? Quels risques de se trouver confrontés à la cybercriminalité? D’après le dossier de presse de présentation de la journée.

    Télécharger les actes (au format PDF)

  • http://anduze.blogs.midilibre.com, 08/03/2010

    Posté le mars 11th, 2010 Caljar 8 commentaires

    08.03.2010

    Anduze – Au collège, semaine de prévention contre tous les types d’addictions

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    Au CDI, les élèves avaient préparé des informations sur les risques du tabagisme.

    Dans le cadre de la prévention des risques de toutes natures, en ce début mars, des expositions, des conférences, des rencontres avec des professionnels de la santé ont été proposées à tous les élèves du collège Florian. Ce projet a été mené à bien grâce à l’investissement de l’infirmière, Murielle Reygnier, et des deux CPE, Corinne Payet et Florence Larguier. Ce sont tout d’abord les jeunes de 6e et de 5e qui ont reçu la visite de la brigade de prévention de la délinquance afin de les mettre en garde contre toutes les addictions, que ce soit la drogue, le tabac ou l’alcool mais aussi contre la dangerosité de nouveaux jeux qui peuvent avoir des conséquences dramatiques. Si « le petit pont », « la tomate », ou « le jeu du foulard » portent des noms qui semblent anodins, ils n’ont plus rien à voir avec le « jeu du mouchoir » de leur aïeule et ils requièrent toute l’attention des surveillants de cour mais aussi des parents.

    Le thème de la nutrition a été évoqué avec la projection du film Nos enfants nous accuseront qui a permis de prendre conscience du danger des pesticides, insecticides et fongicides et du bienfait de l’agriculture bio. Ce thème coïncide avec le programme de SVT des 5es et sera exploité en classe par les professeurs qui espèrent être relayés auprès des parents par les enfants eux-mêmes. L’Union française de soins bucco-dentaires  a insisté auprès des élèves de 6e sur l’importance de l’hygiène dentaire afin de protéger leur capital santé et la sécurité routière a été représentée par le CFA de Marguerittes et un délégué de la Maif. Le vendredi 5 mars, des expositions dans lesquelles les élèves de 4e s’étaient investis ont été proposées dans divers lieux et dans cette tâche ils ont été encadrés par des membres de la Croix-Rouge et Marie-Hélène De Campo représentant la Ligue contre le Cancer qui lutte essentiellement contre le cancer imputable au tabac.

    Toute la semaine, les élèves ont été mis en garde contre ces dangers de la vie quotidienne et les organisateurs de ce projet « Mieux vivre ensemble » en espèrent des retombées positives.