Collectif d'Action et de Lutte contre les Jeux A Risques
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  • http://www.planete-elea.com, 10/03/2010

    Posté le mars 11th, 2010 Caljar 15 commentaires

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  • http://thibaultdelamotte.wordpress.com, 23/02/2010

    Posté le mars 11th, 2010 Caljar 12 commentaires

    Proposition de loi visant à pénaliser l’incitation aux jeux dangereux (jeu du foulard)


    Dans le cadre de la Politic Academy, je fais un stage au parlement fédéral en qualité d’observateur attaché au parlementaire Xavier Baeselen (Mr). Il m’a demandé de formuler le préambule ainsi que la mise en forme d’une proposition de loi visant à pénaliser l’incitation -essentiellement via internet- à ce type de jeux. En toile de fond, le débat sur la censure de contenus en ligne par les autorités judiciaires. Ci-dessous, la dite proposition:

    Proposition de loi visant à pénaliser l’incitation aux jeux dangereux (jeu du foulard)

    Résumé

    Création d’une infraction pénalisant l’incitation aux jeux dangereux.

    Développements

    Jadis, il y avait la marelle et 1,2,3 piano. Aujourd’hui, il y a les jeux dits « dangereux ». Ils sont responsables de la mort de 10 à 20 mineurs d’âge par an en France et ce, depuis quelques années (Le Monde jeudi 11 février 2010). Sont en cause les jeux d’agression (« Happy Slaping ») consistant à ruer un camarade de coups et à diffuser la scène sur le net et les jeux de « non-oxygénation » comme le jeu du foulard (appelé également « rêve indien »). Le jeu du foulard en particulier est au centre de la polémique. Les enfants s’étranglent en exerçant une pression sur la carotide, ce qui entraîne une diminution de l’oxygénation et semble t-il,  d’intenses sensations.

    Si la polémique semble moins présente en Belgique, les faits suggèrent qu’elle mérite d’être placée au centre de débat et ce, dans une logique d’anticipation et de prévention. Les cas de Victoria, 13 ans (Laeken décembre 2008, Vlan 23 octobre 2009) et d’un adolescent de 14 ans (Arlon octobre 2009) et de 11 ans (Amay octobre 2009) démontrent que la problématique est loin d’être anecdotique.

    A ce sujet, il est utile de rappeler que  l’article 2 de la convention des droits de l’homme consacre le droit à la vie comme le droit le plus fondamental. Cette disposition stipule notamment que « le droit de toute personne à la vie est protégé par la loi. » Ainsi, il incombe à l’autorité publique une obligation d’agir lorsque ce droit est menacé. Cette obligation se voit particulièrement stricte et renforcée dans le cas présent où les victimes sont des mineurs. A ce sujet, on observe que par le passé les cas recensés furent trop souvent assimilés à des suicides. Pourtant, on observe que les victimes n’ont pas le profile d’un suicidaire. Simplement, il s’agit d’enfants qui n’ont pas le recul nécessaire pour appréhender le danger.

    Se pose la question des moyens à employer afin d’apporter une solution efficace à la problématique. Généralement, la solution apportée à un problème est d’autant plus efficace qu’on s’attaque à sa source. De ce point de vue, il faut noter que les règles de ces « schocking games » sont diffusées sur internet.  Une proposition de loi efficace s’attacherait donc à bannir ce genre de contenus sur le net. Sachant qu’une telle proposition mettrait deux droits fondamentaux en balance, à savoir la liberté d’expression et le droit à la vie, il serait tout à fait raisonnable de censurer de tels contenus au nom de la primauté du second droit sur le premier.

    Cette proposition de loi vise à rendre cet objectif possible car il est nécessaire préalablement à tout blocage de contenus par le parquet que le phénomène soit l’objet d’une disposition particulière du code pénal. En vertu de l’article 39 bis du Code d’instruction criminelle, paragraphe 3, le parquet est habilité à bloquer ou faire bloquer des données informatiques à la condition qu’elles forment l’objet de l’infraction. A préciser qu’il est de la compétence de la Federal Computer Crime Unit de la police fédérale d’œuvrer à la mise en application de ces ordres de « confiscation » du parquet.

    La présente proposition de loi introduit une telle disposition sous la forme d’une « infraction d’incitation à » et ce dans l’optique de renforcer l’objectif visé. Ainsi, celui qui fera la promotion des contenus visés saura et doit savoir qu’il s’expose à des risques pénaux graves qui figurent au Chapitre III du Code Pénal belge, traitant des atteintes aux mineurs, aux incapables et à la famille.

    Proposition de loi :

    Article 1 :

    La présente loi règle une matière visée à l’article 78 de la Constitution.

    Article 2 :

    Création d’une nouvelle section 3 bis, chapitre III, livre II du Code pénal : « De la mise en péril de mineurs ».

    Article 3 :

    Ajout d’un article 427bis dans la section créée à l’article 2 :

    « Sera puni d’un emprisonnement de un mois à un an et d’une amende de cinq-cents euros à dix mille euros, quiconque aura fabriqué, transporté, diffusé par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support un message à caractère violent en vue d’inciter des mineurs à se livrer à des jeux les mettant physiquement en danger lorsque ce message est susceptible d’être vu ou perçu par un mineur. »

  • http://www.lyonne.fr, 09/03/2010

    Posté le mars 11th, 2010 Caljar 8 commentaires

    Le collège à l’école du respect

    Tous les regards étaient tournés vers le tableau, hier matin. Un professeur, en tenue de la brigade de prévention de la délinquance juvénile, officiait afin de rappeler les principes de la loi et de la justice.

    François Jaulhac fjaulhac@lyonne-republicaine.fr

    Basée à Migennes, la brigade de prévention de la délinquance juvénile (BPDJ) de l’Yonne est venue, hier matin, en voisine, au collège Jacques-Prévert. Quatre classes de 6e et celle de SEGPA ont ainsi été sensibilisées au thème de la loi et de la justice. Les petits groupes ont pris connaissance, sur la matinée, de la classification tripartite des infractions, du casier judiciaire, des incivilités et violences volontaires, du racket, du vol ou encore de la notion de respect.

    Internet
    et les drogues

    Deux autres opérations similaires avaient déjà été menées durant l’année, en direction des élèves de 5e et de 4e. Si l’on retrouvait la sensibilisation à la loi pour les premiers, les interventions portaient également, pour les deux classes, sur les nouvelles technologies. Outre les dangers d’Internet (forums, chats, MSN?), ceux des blogs avec, notamment, les conseils de prudence de ne pas divulguer sur ces espaces des informations personnelles, les élèves abordaient le téléchargement, sous l’angle de la loi Hadopi, le droit à l’image ou le happy slapping, ces violences volontaires filmées avec des téléphones portables.

    Un dernier module sur les drogues licites et illicites était réservé, lui, aux seuls élèves de 4e. D’autres interventions ponctuelles peuvent être menées avec la BPDJ sur les thèmes des jeux dangereux ou les relations garçons-filles.

    Sécurité routière Ces actions de sensibilisation s’inscrivent dans le programme d’activités du collège, qui mobilise de nombreux partenaires : APRR (Autoroutes Paris-Rhin-Rhône) ou la Fédération française des motards en colère dans le cadre du passage de l’ASSR (attestation scolaire de sécurité routière)?; la Mutualité française autour des questions des premiers secours ou l’ANPAA (Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie) pour traiter des conduites addictives.

  • http://addictionirepsgp.canalblog.com, 07/03/2010

    Posté le mars 11th, 2010 Caljar 15 commentaires

    Du réel au virtuel. Les prises de risque pour grandir autrement (Compte rendu d’Actes)

    ActeColloque_AFPSSULes prises de risque pour grandir autrement. Journée organisée par l’AFPSSU et le SIUMPPS. Paris: Association française de promotion de la santé scolaire et universitaire (AFPUSS), 2010, 119 p.
    L’AFPSSU, Association Française de Promotion de la Santé Scolaire et Universitaire, et le SIUMPPS, Service Inter Universitaire de Médecine Préventive et de Promotion de la Santé, ont organisé le 22 janvier 2010 cette journée pour tenter de mieux comprendre le sens de ces prises de risques : jeux dangereux, « bitures express », conduites suicidaires… et l’influence que pourrait avoir Internet sur ces conduites. Quels impacts des jeux en ligne? Quels risques de se trouver confrontés à la cybercriminalité? D’après le dossier de presse de présentation de la journée.

    Télécharger les actes (au format PDF)

  • http://anduze.blogs.midilibre.com, 08/03/2010

    Posté le mars 11th, 2010 Caljar 8 commentaires

    08.03.2010

    Anduze – Au collège, semaine de prévention contre tous les types d’addictions

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    Au CDI, les élèves avaient préparé des informations sur les risques du tabagisme.

    Dans le cadre de la prévention des risques de toutes natures, en ce début mars, des expositions, des conférences, des rencontres avec des professionnels de la santé ont été proposées à tous les élèves du collège Florian. Ce projet a été mené à bien grâce à l’investissement de l’infirmière, Murielle Reygnier, et des deux CPE, Corinne Payet et Florence Larguier. Ce sont tout d’abord les jeunes de 6e et de 5e qui ont reçu la visite de la brigade de prévention de la délinquance afin de les mettre en garde contre toutes les addictions, que ce soit la drogue, le tabac ou l’alcool mais aussi contre la dangerosité de nouveaux jeux qui peuvent avoir des conséquences dramatiques. Si « le petit pont », « la tomate », ou « le jeu du foulard » portent des noms qui semblent anodins, ils n’ont plus rien à voir avec le « jeu du mouchoir » de leur aïeule et ils requièrent toute l’attention des surveillants de cour mais aussi des parents.

    Le thème de la nutrition a été évoqué avec la projection du film Nos enfants nous accuseront qui a permis de prendre conscience du danger des pesticides, insecticides et fongicides et du bienfait de l’agriculture bio. Ce thème coïncide avec le programme de SVT des 5es et sera exploité en classe par les professeurs qui espèrent être relayés auprès des parents par les enfants eux-mêmes. L’Union française de soins bucco-dentaires  a insisté auprès des élèves de 6e sur l’importance de l’hygiène dentaire afin de protéger leur capital santé et la sécurité routière a été représentée par le CFA de Marguerittes et un délégué de la Maif. Le vendredi 5 mars, des expositions dans lesquelles les élèves de 4e s’étaient investis ont été proposées dans divers lieux et dans cette tâche ils ont été encadrés par des membres de la Croix-Rouge et Marie-Hélène De Campo représentant la Ligue contre le Cancer qui lutte essentiellement contre le cancer imputable au tabac.

    Toute la semaine, les élèves ont été mis en garde contre ces dangers de la vie quotidienne et les organisateurs de ce projet « Mieux vivre ensemble » en espèrent des retombées positives.

  • http://www.mlyon.fr, 5/03/2010

    Posté le mars 11th, 2010 Caljar 6 commentaires

    Un « happy-slapping » devant le collège Mermoz

    Il s’agit d’une bagarre filmée puis diffusée sur internet.
    Elle s’est déroulée mercredi midi à la sortie de l’établissement.
    Selon le Progrès, un des élèves a été violemment frappé. Sa famille a porté plainte. Plusieurs collégiens qui ont assisté à la scène ont été entendus. L’autre élève qui a pris part à la bagarre devrait passer en conseil de discipline.
  • http://www.enmarche.be, 18/02/2010

    Posté le mars 11th, 2010 Caljar Pas de commentaire

    Les nouveaux jeux à risques à l’école

    « Jeu du foulard », « jeu du petit pont massacreur » et autres nouveaux comportements à risques sont en train de faire leur apparition dans les écoles et les groupes d’adolescents. Un remarquable petit ouvrage permet de les comprendre et de trouver des parades.

    Les jeunes dans la cour de récréation cherchent des sensations extrêmes avec certains jeux dangereux.
    © Belpress

    Le « jeu » du foulard commence à être bien connu. Objet de faits divers relatés dans la presse, il consiste à bloquer l’arrivée du sang au cerveau par étranglement ou à empêcher la respiration par compression de la poitrine. Le but des adolescent qui se livre à ce genre de divertissement à hauts risques consiste à provoquer des sensations intenses ou des visions pseudo-hallucinatoires. Selon l’avis de pédopsychiatres, il a pour objectif inconscient, dans un monde plutôt dépourvu de rituels et d’initiations lors de l’accession à l’âge adulte, de « réinventer sauvagement l’ordalie », c’est-à-dire « ce jeu avec la mort propre aux jeunes de toutes les cultures et de tous les temps ». Inquiétant ? Oui, car les jeunes qui le pratiquent ont très peu conscience du danger réel encouru, qui peut aller jusqu’au coma et à la mort. D’autant plus que, dans certains cas, ce pseudo-jeu se déroule sous la contrainte du groupe. Statistiquement, il semble peu répandu, mais peut-être certains suicides camouflent-ils des issues tragiques.

    L’asbl Chousingha a mis au point une brochure à la fois informative, lucide mais nullement dramatisante, sur ce genre de phénomène, surnommé également dans les cours de récréation « jeu des poumons », « jeu de la tomate », « rêve bleu » ou « jeu du cosmos ». Le petit ouvrage aborde également les jeux violents qui, le plus souvent, se basent sur une épreuve de lancer d’objet entre ados dont le perdant se fait rouer de coups par ses compagnons… Là aussi, le risque de séquelles physiques, mais aussi psychologiques, est important. Par exemple lorsque la scène est filmée ou photographiée par GSM et aussitôt livrée en pâture sur le Net. En sept pages claires et bien tassées, la brochure permet aux intervenants scolaires de déceler les signes avant-coureurs de telles « distractions », de mieux connaître les profils – très variés – des joueurs (tant les agresseurs que les victimes, voire les spectateurs passifs). Elle replace utilement ce genre de jeux extrêmes dans le contexte complexe des conduites à risques typiques de l’adolescence et, enfin, suggère diverses pistes tant préventives que curatives. « La seule prévention possible de ces ordalies sauvages, explique le neuropsychiatre Philippe van Meerbeeck, ce n’est pas les sectes, la pédagogie para-commando, ni les écoles coraniques, mais une  intelligente éducation affective et sexuelle, fondée sur la découverte et la reconnaissance de l’autre. L’autre en soi et l’autre dans l’amitié et l’expérience amoureuse ».

    Ph.L..

    >> Infos : la brochure, baptisée « Les jeux dangereux, ce n’est pas du jeu ! », est disponible dans les centre PMS et, depuis quelques jours, est en cours de distribution dans les écoles, via les directions. Elle est disponible sur www.chousingha.be