Collectif d'Action et de Lutte contre les Jeux A Risques
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  • http://www.enseignons.be, février 2010

    Posté le février 28th, 2010 Caljar 6 commentaires

    Une cellule « jeux à risques » à l’école

    Les « jeux à risques« , nous commençons à les connaître. En quête de sensations fortes, nos élèves n’hésitent pas à tester des jeux d’étourdissement, les passage à tabac consentants ou non, filmés ou non… Le jeu du foulard, dont nous vous parlions il y a déjà deux mois, en est un parfait exemple. Autres jeux :  celui de la couleur (celui qui porte le plus grand nombre de vêtements de la couleur désignée le matin est frappé toute la journée) ou celui “ du taureau ” (un groupe fonce tête en avant sur la victime désignée).

    Le dernier-né des jeux stupides de cour de récré s’appelle le “ jeu de la boule ”, variante du déjà ancien “ petit pont massacreur ”. Le but est cette fois d’empêcher un ballon de passer entre ses jambes sous peine d’être tabassé par tous les autres participants… Drôle, non?

    Une brochure et une table ronde

    Consciente qu’il était urgent d’informer les enseignants sur les dangers de ces dérives, la Communauté française avait publié une brochure intitulée “Les jeux dangereux, ce n’est pas du jeu ! à destination des centres PMS, dans un premier temps, et de tous les professionnels de l’éducation ensuite. Les enseignants pouvaient alors, en étant mieux informés, aborder le sujet dans leurs classes.

    La brochure a été distribuée à tous les PMS début janvier, puis aux directions d’écoles 15 jours après. Il y a toute une prévention et une détection précoce des risques à faire. L’enjeu est de sensibiliser les adultes. Il ne sert à rien de faire un décret pour interdire les jeux, ce ne serait pas porteur d’effets auprès des ados. […] Mais soyons clairs, il faut bannir ces jeux des cours de récréation. La question, c’est comment le dire aux enfants.1

    Mais la diffusion de la brochure n’était qu’une première étape dans la démarche éducative. Une table ronde organisée par les ministère de l’Enseignement, de l’Aide à la jeunesse et de la Santé est active depuis mardi. Sont invités, les professionnels des centres PMS, des pédopsychiatres, des directeurs d’école ainsi que les parents d’enfants victimes ou témoins du jeu. Le but est de permettre un premier échange de vues et de mettre sur la table les idées en vue d’une meilleure information et prévention des risques dans les écoles. Et les idées n’ont pas manqué. Ainsi, il serait possible de créer, au sein de chaque établissement scolaire, une cellule qui servirait de référent. José Fernandez, parent d’un enfant victime du jeu du foulard et fondateur de l’association Chousingha explique :

    Il s’agit de mettre en place dans les écoles des personnes relais, formées et informées, qui peuvent être activées lorsque la situation le demande, de manière préventive ou réactive. Les attentes sont très fortes sur les enseignants et les directions mais ils ont besoin de personnes ressources.

    Communiquer? Évidemment ! Mais comment?

    Ces cellules seraient un relais entre l’école, le CPMS et d’autres acteurs. Avec toujours cet objectif d’informer, informer encore… et prévenir.

    Autre proposition : l’organisation d’un colloque, fin 2011, à l’instar de celui qui s’est tenu récemment à Paris.

    Mais comment communiquer efficacement sur les dangers de ces jeux lorsqu’on a face à soi des enfants de 8 ans ou des ados de 15 ans? De jeunes adultes, sortis récemment de l’adolescence, devraient venir témoigner lors des prochains débats du groupe de travail initié par la ministre Simonet. Objectif : prévenir tout en évitant d’inciter. Par ailleurs, un sondage express réalisé par Chousingha, la semaine dernière, dans des auditoires de 2e et 3e bac d’une école normale bruxelloise, révèle que près de 7 % des étudiants avaient déjà pratiqué des jeux dangereux. La plupart en totale ignorance des risques qu’ils encouraient. A méditer.2

  • http://lci.tf1.fr, 12/02/2010

    Posté le février 28th, 2010 Caljar 11 commentaires

    La promotion sur le net de jeux dangereux sanctionnée

    Jeu du foulard, petit pont massacreur… Les députés ont décidé jeudi à l’unanimité de modifier le code pénal pour sanctionner de 3 ans de prison et 75.000 euros d’amende la diffusion sur le net d’images incitant les enfants aux jeux dangereux parfois mortels.

    Article suivant dans Société : Elle vit avec trois euros par jour

    Le "jeu du foulard" en libre service sur le web ?Le ministère de la Santé accueillait vendredi à Paris le premier colloque international sur le « jeu du foulard ». L’occasion d’alarmer les parents sur © TF1/LCI

    A lui seul le jeu du foulard aurait tué 300 enfants en 13 ans. Si une prévention active de ces jeux dangereux parfois mortels (les jeux de non-oxygénation comme le « jeu du foulard » ou celui du « rêve indien » mais aussi les jeux d’agression comme « le petit pont massacreur » ou le catch) a déjà été entreprise à l’école, « il convient » de « protéger les enfants des incitations virtuelles et compléter le travail de prévention mené sur le terrain« , ont estimé jeudi les députés qui ont adopté une modification du code pénal. L’amendement de Philippe Goujon (UMP), adopté dans le cadre de l’examen du projet Loppsi 2, sanctionne la création et la diffusion de jeux dangereux et violents – de non-oxygénation ou d’agression- sur quelque support que ce soit, dont internet. Le délit sera puni de 3 ans d’emprisonnement et de 75.000 euros d’amendes.

    Le sujet met en tous cas tout le monde d’accord, à gauche comme à droite. L’amendement a été voté à l’unanimité dans le cadre de l’article 4 de la Loppsi 2 qui vise à obliger les fournisseurs d’accès à internet à bloquer les contenus pédopornographiques. Philippe Goujon, l’auteur de l’amendement, a précisé que, selon une étude réalisée par l’institut TNS-Sofres auprès de 8 millions d’enfants de 7 à 17 ans en 2007, « 26% de cette tranche d’âge se sont déjà vus proposer des jeux dits dangereux » comme le « jeu du foulard » ou le « rêve indien » et 12% de ces enfants reconnaissent y avoir participé, soit un million d’enfants, dont 45% de filles et 55% de garçons.

    L’examen du projet de loi sur la sécurité intérieure, commencé mardi, devrait s’achever vendredi, les députés se prononçant mardi prochain par un vote solennel sur l’ensemble de ce texte présenté par Brice Hortefeux, ministre de l’Intérieur.

    Par D.H. (avec agences) le 11 février 2010 à 14:03
  • http://www.lavoixdunord.fr, 13/02/2010

    Posté le février 28th, 2010 Caljar 4 commentaires

    Leur Julien est décédé du jeu du foulard il y a cinq ans et depuis « rien ne bouge »

    samedi 13.02.2010, 05:02 - PAR SAMUEL COGEZ

     Après cinq ans d'engagement, Lysiane et Richard veulent que l'Éducation nationale prenne le relais. PHOTO SAMI BELLOUMI Après cinq ans d’engagement, Lysiane et Richard veulent que l’Éducation nationale prenne le relais. PHOTO SAMI BELLOUMI

    | JEUX DANGEREUX |

    Lysiane et Richard sont lassés. Voilà cinq ans qu’ils se sont engagés avec rage dans un combat qu’ils ont l’impression de perdre. Cinq années d’engagement pour sensibiliser les parents au jeu du foulard, qui a coûté la vie à leur fils Julien. C’était il y a cinq ans. « Juju » n’avait que 12 ans. Depuis, ce couple d’Arrageois milite pour que l’Éducation nationale fasse de la prévention. Jeudi, l’Assemblée nationale a adopté un amendement punissant de trois ans de prison et 75 000 E d’amende les sites Internet incitant aux jeux dangereux.

    Lysiane et Richard n’oublieront jamais. La plaie ne s’est pas refermée. Elle reste béante. « Au début, on ne réalise pas, mais avec le temps, on comprend qu’il ne reviendra pas. Il n’y a pas de travail de deuil. Enterrer son enfant, ce n’est pas logique. Tous les matins, quand on ouvre les yeux, c’est là. » Il y a cinq ans, Julien, 12 ans, est décédé à la suite d’un « jeu » du foulard qui a mal tourné. Un drame dont Lysiane et Richard ne pourront se remettre, surtout lorsqu’on a des remords et que l’on est convaincu que tout aurait pu être différent. « Si seulement on avait su interpréter les signes…, pensent-ils toujours. Se dire qu’on aurait pu le sauver, c’est dur à vivre ».

    Un tabou ?

    Lysiane pense encore à ces moments passés avec Julien, quelques jours avant sa disparition. « Il avait des marques dans le cou, il m’a parlé de suçons, se souvient-elle. Il s’agissait de marques de strangulation. Après, on se dit que ses maux de tête, ses troubles de la concentration, ses vertiges, tout était lié. Mais on ne connaissait pas le jeu du foulard. » « Si j’avais su… » Cette phrase hante les parents de Julien. C’est pourquoi ils sont partis en croisade pour sensibiliser les parents, via l’Association de parents d’enfants accidentés par strangulation (APEAS). Lysiane est intervenue dans plusieurs écoles, comme au collège Gambetta à Arras, à Vimy ou à Dainville. Mais aujourd’hui, Lysiane et son mari sont fatigués. « Cela fait cinq ans qu’on se bat. L’Éducation nationale doit prendre le relais , selon Lysiane. Sensibiliser les personnels c’est bien mais ce sont les parents qu’il faut toucher. Rien ne bouge. Ce n’est quand même pas compliqué d’en parler une fois dans l’année, de distribuer une simple plaquette. Mais à l’école ou au collège, c’est tabou ».

    « Mauvaise pub »

    Une note d’information a bien été distribuée à l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale et les inspecteurs d’académie ont été sensibilisés fin 2008. Mais les parents, premiers acteurs, demeurent souvent dans leur ignorance de ce « jeu » du foulard, qui n’a de jeu que le nom. « Il n’y a pas de gagnant, selon Richard. Le gagnant c’est la mort ».

    Lysiane et Richard ont souvent démarché des établissements scolaires, avec l’APEAS. « On nous a répondu que le fait d’en parler pouvait laisser penser qu’il s’était produit un cas dans l’établissement, ça fait mauvaise pub, enrage Lysiane. Ou alors on nous dit que ça peut donner des idées aux enfants. » Sauf que ne pas en parler, c’est aussi faire l’autruche. Jusqu’au jour où… « On ne veut pas créer de psychose, on n’est pas là pour se faire plaindre, mais pour expliquer aux parents que ça existe c’est si simple de prévenir , avec des prospectus, insiste Lysiane. Personne ne devrait vivre ce qu’on a vécu. Un enfant ne demande qu’à vivre. Chaque fois qu’on entend qu’un enfant est mort d’un jeu dangereux, c’est comme un coup de poignard ».

  • http://www.20minutes.fr, 12/02/2010

    Posté le février 28th, 2010 Caljar 4 commentaires

    Ces jeux dangereux qui menacent les enfants à la récré

    Une cour de recreation
    Une cour de recreation/GILE MICHEL/SIPA

    PRATIQUE – Le tour des pratiques à risques…

    Les députés ont adopté à l’unanimité, jeudi, un amendement punissant l’incitation aux jeux dangereux, notamment sur Internet. L’objectif est d’empêcher l’accès des mineurs à des textes ou des vidéos sur le jeu du foulard, de la tomate ou autre petit pont massacreur. Petit tour d’horizon de ces menaces qui planent sur les cours de récré.

    Les jeux de «non-oxygénation»
    Le terme est barbare, à raison. Il désigne des jeux autour de la strangulation et l’asphyxie. Outre le célèbre jeu du foulard, ils s’appellent «rêve bleu», «rêve indien», ou encore «jeu du cosmos», «de la tomate» ou «de la grenouille».

    Selon les cas, les enfants se compriment mutuellement le thorax ou les carotides. Ce qui, en diminuant l’afflux de sang vers le cerveau, occasionne des troubles de la conscience, voire des hallucinations. Ces pratiques entraînent des comportements de dépendance, et l’enfant cherche à reproduire l’asphyxie seul chez lui, allant jusqu’à la pendaison. Le risque est le coma, voire la mort.

    Les enfants s’y livrent occasionnellement (attirés par la curiosité ou entraînés par l’effet de groupe), ou plus régulièrement. Certains -particulièrement avides de sensations- pratiquent ces jeux à domicile, parfois plusieurs fois par semaine. Les profils fragiles ou suicidaires sont plus rares, mais présentent un risque de décès plus élevé.

    Les jeux d’«agression»
    Ils se caractérisent par une violence physique gratuite, subie dans un cadre intentionnel ou contraint. Dans les jeux intentionnels, comme «le cercle infernal», «le jugement» ou «le petit pont massacreur», les enfants se placent en cercle et se jètent un objet (comme un ballon). Celui qui ne parvient pas à le maîtriser est roué de coups par les autres.

    Dans les jeux contraints, une victime non consentante est désignée ou choisie en fonction de la couleur de ses vêtements, comme dans le «jeu des couleurs», avant d’être battue. Les participants au «jeu de Beyrouth» interroge d’autres enfants sur le nom de la capitale du Liban, et celui qui ne connaît pas la réponse est frappé au niveau des parties génitales.

    Plus connu, le «happy slapping», au cours duquel la victime est frappée par surprise et filmée à l’aide d’un téléphone portable. La vidéo est ensuite diffusée par MMS ou sur Internet. Posant, en plus de l’agression, un problème d’atteinte à la dignité et à l’image.

    Julien Ménielle
  • http://www.jamespot.com, 11/02/2010

    Posté le février 28th, 2010 Caljar 33 commentaires

    Loppsi : promouvoir le « jeu du foulard » sur Internet devient un délit

    Les députés ont adopté un amendement qui prévoit une peine de prison de trois ans et une amende de 75 000 euros pour les personnes qui font la promotion des jeux dangereux en ligne.

    La diffusion sur Internet de contenus incitant les mineurs à des pratiques comme le « jeu du foulard » sera désormais passible, grâce à une modification du Code pénal, de trois ans de prison et de 75 000 euros d’amende.

    Les députés français ont adopté jeudi 11 février 2010, dans le cadre de l’examen du projet de loi sur la sécurité intérieure (Loppsi), un amendement de Philippe Goujon (UMP) qui incrimine la création et la diffusion de jeux dangereux et violents - de non-oxygénation ou d’agression - sur quelque support que ce soit, dont Internet.

    « Il convient, afin de protéger les enfants de ces incitations virtuelles et compléter le travail de prévention mené sur le terrain par le corps éducatif, de sanctionner par une modification du Code pénal leur diffusion », explique l’exposé des motifs de l’amendement.

    300 enfants auraient été victimes de jeux dangereux en treize ans

    L’auteur de l’amendement précise que, selon une étude réalisée par l’institut TNS-Sofres auprès de 8 millions d’enfants de 7 à 17 ans en 2007, « 26 % de cette tranche d’âge se sont déjà vu proposer des jeux dits dangereux » comme le « jeu du foulard », « petit pont massacreur » ou le « rêve indien ».

    Le député UMP de Paris, se référant toujours à ce sondage, précise que 12 % de ces enfants reconnaissent y avoir participé, soit 1 million d’enfants, dont 45 % de filles et 55 % de garçons. « On estime que le jeu du foulard a tué à lui seul environ 300 enfants en treize ans », affirme Philippe Goujon.

    L’examen du projet de loi sur la sécurité intérieure, commencé mardi 9 février, devrait s’achever vendredi prochain, les députés se prononçant mardi prochain par un vote solennel sur l’ensemble de ce texte présenté par Brice Hortefeux, ministre de l’Intérieur. Le texte prendra ensuite la direction du Sénat.

    Les inquiétudes de l’opposition

    Selon l’AFP, l’examen du texte Loppsi à l’Assemblée nationale donne lieu à de vifs échanges entre les élus de la majorité et ceux de l’opposition, notamment les dispositions contre l’usurpation d’identité sur Internet. « On est en train d’introduire un délit de nature politique. On pourra poursuivre n’importe quel humoriste, n’importe quel militant politique qui s’attaquera à des propos tenus par un personnage politique en utilisant la photo ou la vidéo de la personne », s’inquiète Martine Billard (Les Verts).

    « Nous ne voulons pas sanctionner la simple citation d’une personne sur un blog par exemple, mais bien le fait de se faire passer pour autrui en faisant usage de son nom ou de données qui le rendent identifiable », a rétorqué Eric Ciotti, le rapporteur UMP du texte. « Comme pour Hadopi, ce débat a la même philosophie, vous avez le fantasme du contrôle d’Internet ! », s’est également exclamé Martine Billard. D’autres députés de gauche, comme Patrick Bloche, critiquent la stigmatisation du Net par la Loppsi.

  • http://mag.materneo.com, 20/02/2010

    Posté le février 22nd, 2010 Caljar 8 commentaires

    Lancement des Etats Généraux de l’enfance.

    La protection de l’enfance fragilisée.

    Les États généraux de l’enfance ont été officiellement lancés cette semaine, par Nadine Morano, en présence des associations de la protection de l’enfance, des conseils généraux et des acteurs et des professionnels de l’enfance.
    Cette initiative a pour objectif de « réfléchir et de proposer un plan d’action quant aux moyens de renforcer la protection de l’enfance fragilisée ».

    Ces États généraux de l’enfance sont articulés autour de cinq grands axes:
    1 – Améliorer la transmission d’informations relatives aux enfants en danger ou en risque de danger entre les acteurs de la protection de l’enfance.
    Les objectifs de travail:
    -> Repérer le plus en amont possible les signes de danger ou de risque de danger présentés par un enfant afin de lui apporter l’aide la plus appropriée et la plus précoce possible.
    -> Garantir la collaboration entre communes et départements afin d’en finir avec un nomadisme de certaines familles qui peut aboutir aux drames que l’on connaît.

    2 – Bien positionner le travail social:
    Les objectifs de travail:
    -> Développer la qualité et l’efficacité de l’accompagnement des familles et des jeunes qui en ont besoin.
    -> Mieux former les travailleurs sociaux à la problématique de la protection de l’enfance

    3 – Prévenir et soutenir la parentalité:
    Les objectifs de travail:
    -> Soutenir la parentalité, de façon individuelle et collective, afin d’éviter les dysfonctionnements relationnels parents/enfants et la mise en péril du développement harmonieux de l’enfant.
    -> Renforcer les actions de périnatalité (entretien du 4ème mois de grossesse collaboration entre les PMI et les maternités)
    -> Renforcer l’accompagnement à la parentalité
    -> Renforcer le 119 en le transformant en numéro « famille en détresse – enfance en danger »

    4 – Prendre en compte les situations de précarité.

    5 – Prévenir les risques liés à la pratique des jeux dangereux:
    -> Prévenir et sensibiliser les jeunes, les parents, les professionnels de santé, de l’éducation aux risques et au repérage des « jeux » dangereux.

    Ces groupes de travail se réuniront en ateliers et devront rendre leurs rapports au printemps.
    Sur cette base, Nadine Morano déclinera « un plan d’action pour renforcer la protection de l’enfance ».

    Le secrétariat d’État a ouvert un site internet dédié aux États généraux de l’enfance, mais à ce jour, il n’est pas encore disponible.
    Quand il sera prêt, vous pourrez y accéder à cette adresse: etatsgenerauxdelenfance.famille.gouv.fr

    La polémique qui court depuis Novembre 2009.
    Cette phrase, issue du premier atelier de travail a suscité une vive polémique au sein des associations professionnelles:
    « Garantir la collaboration entre communes et départementsafin d’en finir avec un nomadisme de certaines familles qui peut aboutir aux drames que l’on connaît. »
    Pour l’Anas (assistants sociaux), le SNMPMI (médecins de la protection maternelle et infantile) et l’Ones (éducateurs spécialisés), qui ont décidé de ne pas participer à cette rencontre, « l’accompagnement, l’aide, la prévention et le soin ne peuvent et ne doivent donc pas être des instruments de contrôle et de surveillance ».
    De son côté, ATD-Quart Monde, qui a envoyé un « observateur », se disant également opposée à voir les travailleurs sociaux « employés à un contrôle plutôt qu’à un accompagnement, (ou) à un travail de fond avec les familles », a indiqué ne pas avoir encore décidé si elle participerait aux ateliers.[1]

    Affaire à suivre…

  • http://www.20min.ch, 17/02/2010

    Posté le février 22nd, 2010 Caljar 12 commentaires
    Sondage

    Les adolescents craignent d’être humiliés sur internet

    par Joël Burri

    Un jeune sur deux a peur que ses potes utilisent leur ordi ou leur natel pour l’espionner ou le harceler.

    Les bagarres filmées touchent environ deux élèves par classe. (Photo: Keystone)

    Info-Box
    Parmi les craintes autour du mobile, les ados citent:

    54% De ne plus avoir de mobile (perte, vol, confiscation)

    51% Que le téléphone portable ait des conséquences sur la santé

    43% D’être filmés ou photographiés en situation embarrassante

    27% Que quelqu’un fouille dans leurs messages

    24% De recevoir une image ou une vidéo choquante

    Les chambres et les poches des jeunes débordent de gadgets électroniques. Lecteur MP3, ordinateur connecté à internet, appareil photo numérique, console de jeux et téléphone portable sont tous accessibles par plus de 80% des jeunes Français, selon un sondage de TNS Sofres pour Action innocence. Problème: ces appareils ne sont pas toujours utilisés à bon escient. Souvent équipés de caméra, ils peuvent servir à des blagues plus ou moins potaches.

    La crainte d’être filmé ou photographié dans des situations embarrassantes est spontanément citée par 43% des ados interrogés dans le cadre du sondage. Et même en premier par un sur cinq. Le «happy slapping», les bagarres filmées, toucherait 8% des jeunes. Et 16% disent s’être déjà sentis harcelés par ce biais. Ce qui n’empêche pas 7% d’entre eux de filmer leur prof.

    En Suisse, ce phénomène est tout aussi présent. «Les adolescents n’ont pas conscience de la gravité de leurs actes», explique Benoît Dumaz, de la police fribourgeoise. Ce canton s’est engagé dans diverses actions de prévention. «Par exemple, ils n’imaginent pas qu’en photographiant un camarade de classe et en insultant cette personne sur internet, ils peuvent être punis pénalement.»

  • http://bleusantepreventiontravail.20minutes-blogs.fr, 17/02/2010

    Posté le février 22nd, 2010 Caljar 12 commentaires

    Les nouvelles pratiques à risques chez les jeunes

    © DR
    Jeu du foulard, binge drinking… Les « jeux de la mort » et autres
    comportements à risque des jeunes alimentent régulièrement les faits-divers.
    Difficile pour les adultes d’accéder à cette violence silencieuse. Tour
    d’horizon des pratiques dangereuses…
    Le binge drinking : boire à n’en plus pouvoir
    Rebaptisé en France « biture express », le binge drinking est un phénomène
    bien connu des Anglo-saxons, qui le considèrent comme un problème majeur de
    santé publique. Les jeunes, certains d’à peine 12 ans, boivent de grandes
    quantités d’alcool dans des délais très courts, pour atteindre l’ivresse le
    plus rapidement possible. Outre une dépendance à l’alcool, le binge drinking
    a souvent des conséquences graves : conduite en état d’ivresse, violences,
    rapports sexuels non protégés… L’alcool reste la première cause de
    mortalité chez les jeunes.
    Les jeux de non-oxygénation
    En décembre 2009, un garçon de 13 ans est retrouvé pendu à son domicile près
    de Grenoble. Selon ses parents, il s’intéressait depuis quelques temps au
    jeu du foulard. « Rêve bleu », « Trente secondes de bonheur »… Les jeux de
    non-oxygénation portent toutes sortes de noms, mais reposent sur un principe
    commun : l’asphyxie volontaire, qui entraîne la sensation de planer. Une
    étude menée auprès de 400 collégiens a révélé que 12,5 % des jeunes
    interrogés avaient déjà pratiqué un tel « jeu ». Pour la seule année 2009, 13
    enfants en sont morts.
    Soirées Skins : choquer à tout prix
    Alcool, shit, ecstasy, sexe… Il y a de tout dans une Skins Party, à part
    peut-être des règles ! Seul mot d’ordre : s’éclater au maximum ! A l’origine
    de ces soirées, une série anglaise : Skins, dont les héros sont des
    adolescents partageant un goût pour les soirées dévergondées. Et le mot est
    faible… Depuis, nombre de jeunes les imitent. Tenues provocantes pour les
    filles, drogues, alcool à gogo… Certains même n’hésitent pas à avoir des
    rapports sexuels en public. Les soirées sont souvent organisées dans des
    lieux abandonnés pour éviter d’être dérangé.
    Catch à la récré
    Jouer à « chat » est passé de mode. Désormais, les enfants pratiquent le catch
    ! Un vrai phénomène puisque de plus en plus de 5-14 ans s’adonnent à ce
    sport de combat. Ils observent les catcheurs vedettes sur Internet, puis
    reproduisent leurs célèbres prises… mais sans protections. Car si le catch
    est un spectacle simulé, il n’en est rien chez les enfants. Entorses,
    fêlures… les accidents se multiplient. Récemment, un garçon de 8 ans s’est
    brisé une vertèbre, se retrouvant paralysé. Inquiets, des professionnels du
    métier vont dans les écoles pour passer des messages de prévention.
    La gardav’ et autres jeux d’agression
    Parmi les jeux dits « d’agression » qui sévissent dans les cours d’école, la
    « gardav’ » fait fureur. Contraction du mot garde-à-vue, ce jeu consiste à
    maîtriser une victime pour la bastonner en groupe. Claques, coups de
    poing… Comme tout jeu d’agression, la violence y est gratuite, arbitraire,
    et peut tomber sur n’importe quel enfant. Les victimes se réfugient souvent
    dans le silence et il est difficile pour les adultes d’engager un dialogue.
    Le jeu du torero
    Il y a quelques années, la SNCF tirait la sonnette d’alarme sur un phénomène
    nouveau, rapidement nommé « jeu du torero ». Le principe ? Des jeunes en quête
    de sensations fortes attendent sur les rails la venue d’un train pour s’en
    échapper le plus tard possible. Un jeu extrêmement dangereux puisque même en
    sautant à temps, le souffle d’air du train peut happer l’imprudent et
    l’aspirer sous les roues... De nombreuses vidéos illustrant le jeu du torero
    circulent sur Internet et inquiètent par leur capacité d’influence.
    Le happy slapping
    En 2007, un lycéen de 20 ans est condamné à un an de prison pour avoir filmé
    avec son téléphone portable l’agression d’une enseignante en plein cours. Ce
    fait divers n’est pas un cas isolé, et marque le début d’une pratique
    désormais connue : le happy slapping. Il consiste à filmerl’agression d’une
    personne avec un téléphone, de manière spontanée ou préméditée. Les images
    sont ensuite diffusées tel un trophée. Des exemples de happy slapping plus
    graves encore, conduisant au viol ou à la mort, sont également recensés.
    Sexting : l’intimité exposée
    Condensé des mots « sex » et « texting », le sexting est le nom utilisé chez les
    Anglo-saxons pour qualifier les messages à caractère sexuel envoyés par
    téléphone portable. De la simple allusion écrite aux autoportraits dénudés,
    le sexting s’est généralisé chez les jeunes. Le risque est principalement
    moral. Ces messages peuvent facilement échapper à celui qui l’envoie, et
    faire le tour de l’école. En Australie, deux adolescentes se sont récemment
    donné la mort après que des vidéos de leurs ébats aient fait d’elles la
    risée de leur lycée.
    L’intox des soirées grippe A
    A l’été 2009, une rumeur circule aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne : des
    jeunes organiseraient des soirées « grippe A », auxquelles ils inviteraient un
    ami atteint du virus pour le contracter à leur tour. Ils espèrent créer une
    épidémie pour faire fermer leur école, et rester chez eux ! L’information
    fait le tour de la planète, jusqu’à ce qu’elle soit démentie. C’est la fille
    d’un journaliste britannique, à l’origine du buzz, qui met fin aux
    inquiétudes en avouant son mensonge.
  • http://tempsreel.nouvelobs.com, 16/02/2010

    Posté le février 19th, 2010 Caljar 9 commentaires

    Luc Chatel annonce des « Etats généraux de la sécurité à l’école »

    AP | 16.02.2010 | 08:37

    Le ministre de l’Education Luc Chatel a annoncé mardi vouloir organiser en avril des « Etats généraux de la sécurité à l’école », afin de mieux pouvoir prendre en compte et répondre aux récents actes de violence qui se sont déroulés au sein des établissements scolaires.

    « Je réunirai au début du mois d’avril (…) des Etats généraux de la sécurité à l’école parce (…) qu’il faut qu’à un moment, à la fois les représentants des collectivités locales, à la fois les sociologues qui travaillent sur ces questions, l’observatoire de la délinquance, l’observatoire de la violence à l’école, puissent plancher avec un peu de recul sur la question de la violence à l’école », a-t-il expliqué sur France-2.

    « L’idée, c’est que l’ensemble des acteurs puisse travailler avec du recul sur ces phénomènes nouveaux. Il faut qu’on aborde aussi bien la question du racket à l’école, que la question des jeux dangereux dans les cours de récréation (…), la question des sanctions à l’école (…). L’ensemble de la communauté éducative doit faire front face à de nouveaux phénomènes de violence », a ajouté le ministre.

    M. Chatel assure vouloir imposer une « tolérance zéro pour ce type d’acte » mais il précise que le gouvernement a déjà « mis des moyens » et qu’il n’est pas nécessaire de revoir à la hausse le personnel au sein des établissements. « La sanctuarisation des établissements, c’est une réponse », a-t-il expliqué.

    Lundi matin, un lycéen de 17 ans a été agressé et blessé à coups de cutter par un groupe d’inconnus dans un gymnase proche du lycée Guillaume-Apollinaire à Thiais (Val-de-Marne).

    Il s’agit de la deuxième agression de ce type dans le Val-de-Marne depuis le début du mois. Le 2 février, un élève du lycée Adolphe-Chérioux de Vitry-sur-Seine avait été agressé au couteau. Les enseignants de son lycée ont depuis cessé le travail et réclament 11 surveillants supplémentaires. AP

  • http://www.lameuse.be, 13/02/2010

    Posté le février 19th, 2010 Caljar 8 commentaires

    “ IL FAUT INTERDIRE LES JEUX DANGEREUX À L’ÉCOLE”

    Jeux d’agression, jeux de non-oxygénation: cela doit cesser! NEWS

    Jeux d’agression, jeux de non-oxygénation: cela doit cesser! NEWS

    “ Jeu du foulard ”, “ jeu de la boule ”, “ jeu du taureau ”: “ Ces jeux sont à bannir des cours de récréation ” lance Marie-Dominique Simonet, ministre de l’Enseignement de la Communauté française. Mais selon elle, il serait inutile de légiférer: on va donc conscientiser…

    Benoît Jacquemart

    Tous les experts dans tous les pays se posent des questions ”, explique Mme Simonet. “ Mais une chose est sûre: nous devons amener les acteurs de l’enseignement à une prise de conscience et faire la chasse à ce type de jeux.

    Le plus spectaculaire de ces jeux idiots mais dangereux, c’est bien sûr le jeu du foulard, qui est mortel. On a compté quelques accidents l’automne dernier. Il est loin d’être le seul.

    Le dernier-né des jeux stupides de cour de récré s’appelle le “ jeu de la boule ”, variante du déjà ancien “ petit pont massacreur ”. But du “ jeu ”? Empêcher un ballon de passer entre ses jambes sous peine d’être tabassé par tous les autres participants…

    Victime désignée

    Autres exemples de jeux dangereux: celui de la couleur (celui qui porte le plus grand nombre de vêtements de la couleur désignée le matin est frappé toute la journée) ou celui “ du taureau ” (un groupe fonce tête en avant sur la victime désignée).

    Comme le disent les professionnels, on a dépassé le stade du “ n’en parlons pas ” pour ne pas donner d’idées aux autres enfants. Maintenant, il est évident qu’il faut en parler, mais comment?

    Un colloque a réuni des spécialistes dernièrement à Paris, en présence de membres du cabinet de la ministre Simonet. Chez les Anglo-Saxons, on sensibilise par des images chocs. Les Français, eux, font venir la police dans les classes. Les Canadiens utilisent encore d’autres méthodes.

    Une brochure et une table ronde

    Chez nous, la sensibilisation a commencé par la distribution d’une brochure réalisée avec l’ASBL Chousingha, créée par le Bruxellois José Fernandez, dont la fille de 13 ans est décédée en “ jouant ” au foulard. “ La brochure a été distribuée à tous les PMS début janvier, puis aux directions d’écoles 15 jours après ”, explique Marie-Dominique Simonet. “ Il y a toute une prévention et une détection précoce des risques à faire. L’enjeu est de sensibiliser les adultes. Il ne sert à rien de faire un décret pour interdire les jeux, ce ne serait pas porteur d’effets auprès des ados. […] Mais soyons clairs, il faut bannir ces jeux des cours de récréation. La question, c’est comment le dire aux enfants.

    Si, le plus souvent, les surveillants interviennent, la ministre admet que “ parfois, des responsables d’école ne sont pas encore assez conscientisés ”. La table ronde organisée le 23 février (avec des directions, des pédopsychiatres, des parents, des PMS, notamment) sera une première étape.