Collectif d'Action et de Lutte contre les Jeux A Risques
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  • Pédagogie Magazine, novembre 2009 (fin)

    Posté le octobre 26th, 2009 Caljar 7 commentaires

    2009 11 Pédagogie Magazine p 53

  • Pédagogie Magazine, novembre 2009 (suite)

    Posté le octobre 26th, 2009 Caljar 14 commentaires

    2009 11 Pédagogie Magazine p 52

  • Pédagogie Magazine, novembre 2009 (suite)

    Posté le octobre 26th, 2009 Caljar 8 commentaires

    2009 11 Pédagogie Magazine p 51

  • Pédagogie Magazine, novembre 2009 (suite)

    Posté le octobre 26th, 2009 Caljar 8 commentaires

    2009 11 Pédagogie Magazine p 50

  • Pédagogie Magazine, novembre 2009 (suite)

    Posté le octobre 25th, 2009 Caljar Pas de commentaire

    2009 11 Pédagogie Magazine p 49

  • Pédagogie Magazine, novembre 2009

    Posté le octobre 25th, 2009 Caljar 14 commentaires

    2009 11 Pédagogie Magazine p 48

  • http://philippejandrok.blogs.marieclaire.fr, 2 mai 2009

    Posté le octobre 24th, 2009 Caljar 8 commentaires

    Nos enfants en danger durant la récréation… Interrogation ou réalité…

    Aujourd’hui, dans les écoles et les collèges, certains enfants accros aux sports de combat se laissent aller à singer des mouvements en se prenant pour des surhommes.
    Lorsque j’étais enfant, c’était le kung-fu avec Bruce Lee et David Caradine, nous sautions dans tous les sens en poussant des petits cris aiguës et perçants ; c’était sans conséquence, à part quelques coups que je recevais dans la nuque et des coups de pieds que je donnais en retour, mais aujourd’hui, c’est beaucoup plus dangereux car, il s’agit de prises de catch et pas n’importe lequel, le catch américain.
    Les enfants se soulèvent, se jettent, se projettent les uns contre les autres, font des chutes sur les cervicales et mettent à mal leurs lombaires et autre vertèbres dans des conditions plutôt alarmantes.

    Les apprentis catcheurs apprennent par cœur les prises à la TV et les singent sans la moindre expérience, ils les essayent sur leurs camarades consentants ou pas, à la récrée pour s’amuser, ou pour faire mal en impliquant une force physique aux dépens de celle de d’un adversaire. Ils prennent de gros risques et en font prendre autant à leurs camarades, car, d’un âge précoce, ils risquent de sérieuses blessures qui pourraient soit les paralyser, soit bloquer leur croissance.

    Leur degré d’irresponsabilité est tel, que les parents ne réalisent absolument pas le danger encouru, sont-ils seulement au courant,  non, pas plus que leurs enfants d’ailleurs. Le catch n’est pas un jeu, mais une discipline avec des règles et une pratique régulière, comme toutes les disciplines martiales.

    Les catcheurs pro, par exemple, ne montent jamais a froid sur un ring, échauffements et étirements sont à la genèse de chaque combat déjà répété à l’avance dans les coulisses, avant de se donner en spectacle, car, il faut l’admettre ,les match sont truqués, mais chut, faut pas le dire.

    Avez-vous déjà assisté à un véritable combat de rue ?

    À peine au bout de deux coups, le premier sang est versé, le combat  de catch dure de 3 à 15 minutes sur un ring et personne ne saigne jamais ?
    Aucun coup n’est porté, les chutes sont mesurées, calculées, prévues à l’avance, lorsque l’artiste catcheur est très fort, il se permet de faire des acrobaties stupéfiantes qui époustouflent le public et surtout, les enfants, qui croient naïvement qu’une figure est improvisée alors qu’il a fallut des années de pratique pour la réaliser.

    Aujourd’hui, les enfants attendent la récrée pour se jeter les uns sur les autres dans les coins sombres du préau où le surveillant ne peut pas les voir. Ils imitent les stars qu’ils admirent, sans protections pour eux-mêmes pas plus que pour leur partenaire, et prennent des risques considérables pour leur santé, et celle de leur camarade.

    Nombre d’établissements en France souffrent actuellement de cette dérive de plus en plus « populaire » faisant courir les risques les plus grands aux participants de cette pratique sportive véritablement galvaudée.

    L’exemple des catcheurs professionnels exécutant avec une facilité déconcertante les prises et les mouvements devant des millions de spectateurs avides de grand spectacle derrière leur TV et leurs écrans d’ordinateur, pousse les jeunes à en faire autant.

    Alors, c’est vrai, ils ne se droguent pas, mais ils risquent de se retrouver paraplégiques, tétraplégique, de se briser des vertèbres, et de souffrir toute leur vie à cause d’une simple erreur de jeunesse.

    Les chefs d’établissement débordés par le phénomène, font aujourd’hui appel à des catcheurs pro, pour expliquer aux jeunes les dangers encourus par cette pratique sauvage, et des académies se montent actuellement un peu partout en France.

    Le problème, c’est que les plus mordus, ceux qui ont entre de 10 et 13 ans ne peuvent pratiquer cette discipline sous aucun prétexte, car, trop jeune et en pleine croissance. C’est pourquoi, ils préfèrent le plus souvent se jeter à l’eau, sans rendre de compte à personne, et en prenant des risques dont ils ignorent la teneur.

    Que faut-il faire ?

    Il serait certainement nécessaire d’accroître la surveillance dans les écoles, mais avec les baisses de budget dans l’Éducation Nationale, c’est une mission impossible ; forcer les parents à prendre conscience des dangers encourus par les enfants et les responsabiliser en expliquant les risques, mais est-ce suffisant ?

    Les champions de le WWE, signale régulièrement de ne pas s’essayer à ce type d’acrobaties réservées à des professionnels avertis, « Stay Safe !!! » Mais est-ce suffisant, quand on les voit sauter, se jeter et se relever indemne, sans la moindre égratignure à part quelques grimaces forcées, singeant une hypothétique douleur ?

    D’autres parts, le système de valeur offert au monde par ces champions avec leur coups bas, leurs tricheries, leur trahison, leur lâcheté au combat, ne sont pas non plus un très bon exemple pour la jeunesse.
    Ainsi, pour gagner, tous les moyens sont bons, même les pires, surtout les pires, est-ce vraiement ce type d’exemple que nous devons donner à nos enfants ?

    Le catch est un effet de mode, soit, comme « le jeu du foulard », avant celui-là, et l’on en prendra la pleine mesure lorsque de nombreux accidents répétés auront été rendus public, mais d’ici là, nombre de fractures seront passées sous les ponts de la chiropratique et les plâtres des hôpitaux.

    Alors, surveillez vos enfants et « stay safe »…

  • http://forum.tf1.fr, 23/10/2009

    Posté le octobre 23rd, 2009 Caljar 10 commentaires

    Grands remerciements


    Bonjour, J’ai regardé l’émission de tout à l’heure du « 10h le Mag » comme à mon habitude, j’ai été très émue d’écouter le témoignage des parents de leur fille Marie décédée en Mai dernier par « le jeu du foulard ».A la fin du reportage je suis allée tout de suite sur le site « jeu du foulard » et j’ai immédiatement téléchargé le petit livret que propose le site afin d’en parler tranquillement à mon fils qui a 14ans 1/2 avec l’aide de ces quelques pages. Il est vrai que les médias ne parlent plus de ce « jeu » terrible, d’autres problèmes graves ont pris le dessus et c’est bien dommage! Je remercie de tout mon cœur l’équipe du « 10h le Mag » qui a préparé ce reportage avec des parents si courageux pour parler du violent décès de leur fille Marie. Encore merci à toute l’équipe, Dominique
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    Réponse avec citation

  • http://www.ledauphine.com, 16/10/2009

    Posté le octobre 23rd, 2009 Caljar 6 commentaires

    BRIANCON
    Enquête sur la mort du garçon de 12 ans : « Tao ne s’est pas suicidé »


    « Nous avons probablement déterminé le scénario de ce drame ». Rémy Avon, le substitut du procureur de la République de Gap, ne laissait plus planer aucun doute, hier soir, sur l’origine de la mort tragique de Tao Mauger.

    Ce jeune adolescent allait avoir treize ans le mois prochain. Il vivait dans la vallée de Serre-Chevalier et il était scolarisé en quatrième au collège Les Garcins à Briançon. Lundi soir, il a été retrouvé pendu à une ceinture accrochée à la poignée de la fenêtre de sa chambre. L’horrible découverte a été faite par sa mère et sa sœur aînée.

    Le jeu du foulard ou le rêve indien

    Après l’examen du corps, l’hypothèse criminelle a rapidement été écartée. Mardi soir, les enquêteurs se dirigeaient vers l’hypothèse d’un suicide mais ils n’écartaient pas la piste du jeu du foulard.

    Une piste qui s’est confirmée mercredi soir et hier. « Le jeune adolescent était psychologiquement fragile. La séparation de ses parents lui pesait, même si elle était ancienne. Mais il n’était pas suicidaire pour autant. Et nous savons maintenant qu’il s’adonnait à des pratiques à risques », relève Rémy Avon.

    « Ce n’était pas sa première tentative »

    Dont celle du jeu du foulard ou « « le rêve indien. C’est ainsi qu’il l’appelait. Et ce n’était pas sa première tentative d’autostrangulation. Cette fois, il a simplement voulu expérimenter une autre technique », poursuit le substitut du procureur. Une « technique » qui a été fatale au malheureux adolescent.

    « Il n’a pas voulu se suicider »

    Les gendarmes ont fait parler l’ordinateur du jeune adolescent qui « chattait » sur MSN et sur le blog d’une radio, quelques minutes seulement avant le drame. Ils ont aussi examiné son téléphone portable. Interrogé ses amis et son environnement scolaire. « Ce sont ces éléments qui nous amènent à dire qu’il n’a pas voulu se suicider. »

    Plusieurs décès en France depuis le début de l’année

    Malgré son mal-être, Tao aimait la vie, comme l’a exprimé sa mère dans nos colonnes, hier. Le soir du drame, il évoquait son prochain anniversaire sur internet.

    Il entrait dans une période difficile : l’adolescence avec ses angoisses et ses fragilités.« Cette période peut conduire à des pratiques à risques.

    Le jeu du foulard en est une. Elle procure des émotions et reste très dangereuse », explique Rémy Avon.

    Depuis le début de l’année, plusieurs enfants et jeunes adolescents sont morts par pendaison. Des décès où l’hypothèse du jeu du foulard est évoquée.

    Le dernier, date de début octobre, en Gironde, un enfant de onze ans est décédé à l’hôpital de Bordeaux. Son père l’avait retrouvé, un peu plus tôt dans l’après-midi inanimé mais encore vivant, pendu à son lit avec un tendeur.

    Le drame briançonnais vient s’ajouter à cette liste macabre.

    Sylviane GARCIN
  • http://blogs.vlan.be

    Posté le octobre 23rd, 2009 Caljar 8 commentaires

    Le jeu du foulard inquiète les parents!

    Appelé cosmos, été indien ou rêve bleu, le «jeu» du foulard provoque le décès chaque année de dizaines d’enfants et d’adolescents en France. Malheureusement, cette pratique inconsciente semble aussi se répandre dans notre pays. Brillante élève, Victoria, 13 ans, adorait le théâtre mais aussi la musique comme tous les ados de son âge. L’avenir devant soi, elle croquait la vie à pleines dents, espérait devenir biologiste. Jusqu’en décembre 2008 où tous ses rêves prirent brutalement fin… Victoria décèda à son domicile alors qu’elle «jouait» à s’étrangler avec un foulard. Le drame a plongé dans une douleur indicible toute sa famille et son école, l’Athénée des Pagodes à Laeken. Un accident? Un jeu d’inconscients qui a mal tourné? En France, le «rêve indien», pratiqué dans les cours de récréation, provoquerait au moins un décès de mineur… par mois! Sous-estimé jusqu’à présent en Belgique, le jeu, promu par des vidéos sur Internet dans les quatre coins du monde, suscite de plus en plus d’inquiétude chez les parents et d’interrogations chez les pédagogues. Début de ce mois, près d’Arlon, un jeune de 14 ans a été retrouvé mort dans sa chambre alors qu’il avait tenté l’expérience. La semaine dernière encore, un autre garçon, de 11 ans, a été retrouvé inanimé à sa maison familiale à Amay. Couché dans sa chambre, il portait une écharpe à son cou. Il a été hospitalisé dans un état critique…

    Parler du danger
    José Fernandez, papa de Victoria, a fondé, pour lutter contre ce fléau, une association appelée Chousingha du nom du totem de sa fille. «Ce jeu, qui n’en est pas un, est pratiqué dans les cours de récréation, à l’abri des regards des surveillants. Ce sont des adolescents qui n’ont aucune tendance suicidaire. Mais ils sont jeunes et veulent expérimenter des tas de trucs. Ce sont des insouciants? L’adolescence est la période par excellence de l’insouciance. Pour leur expliquer les dangers de ce jeu, le cadre familial est fondamental. Nous recevons de plus en plus de parents, inquiets, qui se demandent ce qu’ils peuvent faire. On leur explique d’abord ce qu’est ce jeu. A eux d’en parler avec leur enfant en leur disant: «si tu joues à ce jeu, tu tues les cellules de ton cerveau. Non seulement tu deviens plus con mais tu risques d’avoir un arrêt cardiaque».
    Faudrait-il mener une opération, à grande échelle, dans toutes les écoles pour non seulement prévenir les enfants mais aussi réprimer très sévèrement toute tentative de ce jeu dans l’enceinte scolaire? «L’interdiction de façon autoritaire pourrait les conduire à vouloir transgresser l’interdit», répond José Fernandez. «Les éducateurs et enseignants, eux-mêmes, ignorent ce phénomène. Et comment surveiller? Ils sont deux ou trois dans une cour où il y a 300 enfants… La solution est d’en parler aux jeunes en utilisant justement les canaux d’information prisés comme Internet».
    Mustafa ER

    Dérive solitaire
    Le jeu du foulard n’est pas propre à notre époque. Il existerait déjà depuis les années 1940. Pratiqué dans les cours de récréation entre copains et parfois en solitaire, il donnerait à ses adeptes des sensations intenses, un sentiment d’euphorie que certains assimilent à la prise d’une drogue. Ses règles consistent en une hyperventilation forcée obtenue par quelques flexions rapides des jambes et de grandes inspirations, puis d’un blocage de la respiration, assorti d’une pression sur les carotides grâce à un foulard, voire d’une forte compression du sternum. Précédé de sensations hallucinatoires, il s’ensuit l’évanouissement.
    Le danger est évidemment extrême: ce «jeu» peut provoquer des convulsions dues au manque d’oxygène dans le cerveau. Pire: cela peut occasionner des lésions cérébrales irréversibles donnant lieu des séquelles graves ou à des handicaps chroniques. Le risque ultime étant un arrêt cardiaque. Si le jeu est appris dans les cours de récré, le jeune qui tente l’expérience en solitaire s’expose à un danger autrement plus important en l’absence d’une personne pouvant alerter les secours en cas de perte de connaissance.
    En France, le jeu du foulard toucherait une population de jeunes allant de 4 à 20 ans. L’initiation, forcée ou non, débuterait en primaire… voire, pire, en maternelle! A l’inverse de ce que certains pourraient imaginer, les nombreux témoignages sur Internet de parents, dont les enfants ont été victimes, montrent que ces terribles jeux d’évanouissement ne concernent pas seulement les adolescents perturbés ou un peu casse-cou, mais tout un chacun.