Collectif d'Action et de Lutte contre les Jeux A Risques
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  • http://www.dhnet.be, 21/10/2009

    Posté le octobre 21st, 2009 Caljar 9 commentaires

    Jeu du foulard: le garçon de 11 ans est décédé

    (21/10/2009)

    Le garçon d’Amay qui avait été hospitalisé après avoir joué au « Jeu du foulard » est décédé
    HUY Le petit garçon de 11 ans avait été retrouvé inanimé dimanche par son père dans sa maison familiale d’Amay . Le petit garçon était étranglé par une écharpe dans sa chambre à coucher.

    Il avait été transporté à l’hôpital dans un état critique.

    La pratique du jeu du foulard est mise en cause. Il s’agit de ce jeu de strangulation auquel se prêtent certains adolescents seuls ou en groupe et qui consiste à priver son corps d’oxygène afin d’atteindre un état proche de l’enivrement.

    Le garçon d’Amay qui avait été hospitalisé après avoir joué au « Jeu du foulard » est décédé

  • http://blogs.vlan.be , 21/10/2009

    Posté le octobre 21st, 2009 Caljar 11 commentaires

    LE JEU DU FOULARD, QUE DIRE A VOS ENFANTS?

    Selon une étude canadienne menée cette année auprès de 27.662 élèves agés de 09 à 18 ans, 68% des enfants avaient déjà entendu parler du jeu du foulard.

    Qui joue?

    Près d’un sur deux (45%) connaissait un ami qui l’a pratiqué et 6,6% avouaient l’avoir testé. “Dans 40% des cas, les jeunes interrogés estimaient que ces pratiques étaient sans risques.” commente Florence Noirhomme, médecin scolaire et chercheuse à l’Université de Liège.

    “Or ces jeux peuvent provoquer des lésions cérébrales irréversibles, des paralysies et parfois la surdité ou la cécité. Dans les cas extrêmes, ils conduisent à un coma profond, à un état végétatif voire à la mort”. Selon un recensement réalisé aux Etats Unis entre 1995 et 2005, la mort de 82 jeunes est attribuée au jeu du foulard et ses dérivés. Et lundi, la ministre de la jeunesse Evelyne Huytebroek expliquait qu’en France, le foulard fait un mort par mois et quatre fois plus de victimes atteintes de séquelles graves.

    Pourquoi jouent ils?

    Ces jeux sont d’abord pratiqués en groupe et en cachette des adultes. Etrangleurs et étranglés échangent leurs rôles respectifs. Il y a souvent un initiateur. Les jeunes recherchent des sensations intenses, la prise de risque, la perte de conscience ou l’état de réveil-survie.

    Quels sont les signes d’alertes?

    “Les jeunes qui s’y adonnent peuvent avoir des traces suspectes sur le cou, parfois camouflées par une écharpe.” pointe Florence Noirhomme-Renard. “Ils peuvent aussi se plaindre de maux de têtes violents et parfois récidivants. Les autres symptômes sont des douleurs articulaires, une vision floue, une diminution de la concentration ou des rougeurs suspectes au visage. Il y a aussi les éventuelles questions posées sur les effets du jeu ou la présence de liens ou de cordes dans la chambre de l’enfant.”.

    Faut il en parler avec l’enfant?

    La réponse est oui, si certains éléments vous conduisent à penser que votre enfant est adepte à ce jeu. La prudence est, par contre, de mise si nous n’avez aucune certitude. “Selons certains scientifiques, la connaissance des risques n’est pas un facteur de protection. Paradoxalement, ce soucis de prévention inciterait des adolescents à rechercher le danger. Toutefois, les parents de victime disent que le silence des adultes développe  le fantasme du jeu chez l’enfant” prévient la spécialiste liégeoise. Il faut donc initier le débat en douceur au sein de la famille et favoriser le dialogue avec l’adolescent, souvent enclin par sa nature au refus”.

  • http://www.europe1.fr/, 21/10/2009

    Posté le octobre 21st, 2009 Caljar 17 commentaires

    « Des codes de la cour » pour lutter contre les jeux dangereux


    Deux députés UMP ont proposé mercredi de « mieux lutter contre les jeux dangereux » dans les établissements scolaires.

    © MAX PPP

    Jeu du foulard, du petit pont massacreur ou encore du cercle infernal. Chaque année entre dix et 20 enfants meurent à cause de ces pratiques de strangulation qui se développent dans les cours de récréation.
    Pour mettre fin à ces pratiques qui peuvent conduire au coma ou même jusqu’à la mort, Cécile Dumoulin et Patrice Verchère, deux députés UMP, chargés d’une mission par le chef de file du groupe UMP de l’Assemblée, Jean-François Copé, ont remis leur rapport « sur les jeux dangereux », mercredi.
    Parmi leurs préconisations, Cécile Dumoulin et Patrice Verchère, suggèrent la création d’un groupe interministériel afin de recenser les bonnes pratiques existant à l’échelon local pour lutter contre ces jeux. Les rapporteurs souhaitent aussi une meilleure formation des professionnels de l’enfance et des parents.

    Les deux députés proposent en outre d’inciter les établissements scolaires à élaborer avec les élèves un « code de la cour », afin d’encourager une attitude citoyenne de leur part, tout en insistant sur le fait que la cour de récréation doit rester un « espace de liberté ». Cécile Dumoulin et Patrice Verchère proposent également « une concertation tripartite entre pouvoirs publics, hébergeurs internet et associations », afin d’aboutir à un engagement des hébergeurs à neutraliser les contenus incitant à ces pratiques.

    Ils envisagent aussi de sanctionner par la loi les personnes qui diffusent des contenus sur internet incitant à la pratique de ces jeux. « Si vous tapez +jeu du foulard+ sur internet, vous trouverez un nombre important de vidéos filmées avec des téléphones portables », déplore Patrice Verchère.

  • http://www.lexpress.fr, 21/10/2009

    Posté le octobre 21st, 2009 Caljar Pas de commentaire

    Un rapport parlementaire contre les jeux dangereux

    Par Dominique Albertini, publié le 21/10/2009 20:00 - mis à jour le 21/10/2009 20:43

    Les députés UMP Cécile Dumoulin et Patrice Verchère ont remis ce mercredi un rapport sur les jeux dangereux dans les établissements scolaires. Le document préconise plusieurs mesures pour mieux connaître, et mieux prévenir, ces pratiques à risque.

    Le jeu du foulard consiste à freiner l'irrigation du cerveau pour provoquer un état second. Cette pratique très ancienne a été reprise par des jeunes à la recherche de sensations fortes, provoquant même, chez certains d'entre eux, une véritable addiction. afp

    Le jeu du foulard consiste à freiner l’irrigation du cerveau pour provoquer un état second. Cette pratique très ancienne a été reprise par des jeunes à la recherche de sensations fortes, provoquant même, chez certains d’entre eux, une véritable addiction.

    Que propose votre rapport?

    Après avoir auditionné de nombreux experts, personnels de l’éducation nationale et responsables d’association, nous avons dégagé quatre grandes idées. D’abord, il faut mieux connaître le phénomène, en recensant les incidents auprès des pompiers ou de la police. Il s’agit également d’informer les parents, et les professionnels en relation avec les enfants. On peut envisager qu’une sensibilisation à ce type de problème soit intégrée à la formation des professeurs ou au BAFA, par exemple.

    Nous voulons également mieux prévenir les comportements risqués: nous proposons que les élèves soient associés à la rédaction d’un « code de la cour », accompagné, pourquoi pas, d’une sorte de permis à points.

    Enfin, il est important de mieux agir sur Internet, où une recherche rapide permet de trouver des vidéos mettant en scène le jeu du foulard. Nous souhaitons une concertation entre les hébergeurs de contenu, les pouvoirs publics et les associations, afin que ce type de vidéos puisse être rapidement retiré. On peut également envisager la création d’une nouvelle infraction pénale qui sanctionnerait directement la mise en ligne de telles vidéos.

    Sur quels types de jeux dangereux avez-vous travaillé?

    Sur les deux catégories les plus répandues. Nous avons ciblé, d’une part, les jeux de non-oxygénation, comme le jeu du foulard, qui consiste à freiner l’irrigation du cerveau pour provoquer un état second. Cette pratique très ancienne a été reprise par des jeunes à la recherche de sensations fortes, provoquant même, chez certains d’entre eux, une véritable addiction. Ce genre de jeu est souvent le fait d’enfant vifs, curieux de faire une nouvelle expérience. Nous avons travaillé, d’autre part, sur les jeux d’agression: pratiqués en groupe, ils consistent à prendre à partie un élève pour lui faire subir violences et brimades.

    Ces pratiques concernent-elles tous les enfants?

    On constate un pic chez les 11-13 ans, et ces jeux impliquent le plus souvent les garçons. Mais de manière générale, tous les enfants sont concernés, il n’y a pas forcément de problèmes personnels à la base.

    Ne craignez-vous pas que des interventions sur ce thème puissent susciter une curiosité dangereuse chez les adolescents pour ce type de pratique?

    Si, il y a un vrai risque que les enfants fassent l’inverse de ce qu’on leur dit. C’est pour cela que nous nous concentrons sur la formation des parents et des professeurs. L’information des collégiens, elle, pourrait se faire par le biais d’autres jeunes préalablement formés. A l’école primaire, les enfants sont plus réceptifs à la parole de l’adulte, si celle-ci est transmise dans un cadre adéquat.

  • ouest-france.fr, oct 2009

    Posté le octobre 21st, 2009 Caljar 12 commentaires

    Jeu du foulard : prévenir avant qu’il ne soit trop tard

    Gwen et Maurice Trépos : parler aux autres, dire le danger et éveiller les consciences

    Une réunion publique a lieu jeudi soir au pôle Per-Jakez-Hélias sur le jeu du foulard et ses conséquences parfois mortelles. Avec des témoignages à ce sujet
    Quatre questions à…

    Maurice Trépos, père d’une jeune victime.

    Maurice Trépos,  vous avez déjà parlé dans nos colonnes le 28 août, du décès de votre fille, victime du jeu du foulard. Cette fois vous organisez une réunion publique jeudi, à 20 h, au pôle Per-Jackez-Hélias

    Ce n’est pas moi qui organise cette réunion, mais Brigitte Kieffer inspecteur d’académie et directrice des services départementaux du Finistère. Mais il est vrai que j’ai beaucoup insisté pour que cette réunion ait lieu..

    Depuis que j’ai parlé de notre cas et du décès de Marie dans la presse, il ne se passe pas un jour sans que nous ayons un coup de téléphone de parents qui ont vécu le même drame. Dernièrement j’ai passé une heure et demie avec une mère de famille de Besançon qui a vécu la même expérience que nous. Il n’y a que les parents qui sont passés par là qui peuvent vraiment comprendre. Mais cette réunion est surtout organisée pour les parents qui ne connaissent pas les dangers de ce jeu. Nous témoignerons pour dire que cela est une réalité. Nous voulons faire un témoignage d’humanité et d’amitié et éveiller les consciences pour que ce la ne se reproduise plus.

    Est-ce que l’on en parle dans les collèges et lycées ?

    C’est un jeu discret qui se pratique en silence, que les enfants n’avouent pas. Mais il existe bien et je trouve qu’il y a parfois une certaine retenue de la part de responsables d’établissements qui préfèrent parler rapidement des jeux dangereux et de manière générale, sans références aux réalités. C’est pour cela que je remercie Brigitte Kieffer d’avoir prêté une oreille attentive à ce drame bien réel qui est le nôtre. Il y aura jeudi à cette réunion de nombreux parents d’élèves, des professionnels du milieu éducatif et scolaire ainsi que Catherine Varnoux, médecin conseiller technique départemental et Françoise Cochet, président des parents d’enfants accidentés par strangulation.

    Les jeux dangereux, ce n’est pas que le jeu du foulard ?

    Non bien sûr, il y a les aérosols, le sac de plastique et j’y ajouterais même l’ordinateur. Après enquête j’ai constaté qu’il y a une similitude entre les enfants décédés. Ils passent des heures devant Internet et s’intéressent beaucoup à la culture japonaise. Je veux dire « la mauvaise culture » et ses violences. Par Internet on peut faire de mauvaises rencontres. Il y a en effet des gens qui savent y flatter les enfants pour faire passer un message destructeur. Un ordinateur n’a pas sa place dans la chambre d’un enfant.

    Croyez-vous qu’une réunion publique puisse faire avancer les choses ?

    Ce que j’attends au terme de cette réunion, c’est le débat, à l’issue d’un film qui sera présenté aux participants. Il faut que l’on parle. Si nous avions nous-mêmes été au courant de ce problème, nous aurions peut-être pu détecter des signes avant coureurs chez ma fille. Marie pratiquait le jeu du foulard depuis un an. Nous avons souvent trouvé sa ceinture de judo ou des ceintures de peignoirs au pied de son lit. Jamais nous n’avons fait le rapprochement. Nous n’y avons jamais pensé. Un tel drame ce n’est pas pour les autres. Cela concerne tous les parents. Une réunion de ce type (réservée aux adultes) peut donc leur être très utile.

  • http://www.rtlinfo.be

    Posté le octobre 21st, 2009 Caljar 14 commentaires

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  • http://www.rtlinfo.be, 20/10/2009

    Posté le octobre 21st, 2009 Caljar 11 commentaires

    Jeu du foulard : un garçon de 11 ans retrouvé inanimé à Amay


    Un petit garçon de 11 ans a été retrouvé inanimé hier dimanche par son père dans sa maison familiale d’Amay. Le petit garçon était dans sa chambre à coucher, étranglé avec une écharpe. Il a été transporté à l’hôpital dans un état critique.

    Selon les premières observations, la pratique du jeu du foulard est mise en cause. Il s’agit de ce jeu de strangulation auquel se prêtent certains adolescents seuls ou en groupe et qui consiste à priver son corps d’oxygène afin d’atteindre un état proche de l’enivrement. L’enfant reste hospitalisé. Il est trop tôt pour se prononcer sur son pronostic vital.