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http://forum.tf1.fr, 23/10/2009
Posté le octobre 23rd, 2009 10 commentairesGrands remerciements
Bonjour, J’ai regardé l’émission de tout à l’heure du « 10h le Mag » comme à mon habitude, j’ai été très émue d’écouter le témoignage des parents de leur fille Marie décédée en Mai dernier par « le jeu du foulard ».A la fin du reportage je suis allée tout de suite sur le site « jeu du foulard » et j’ai immédiatement téléchargé le petit livret que propose le site afin d’en parler tranquillement à mon fils qui a 14ans 1/2 avec l’aide de ces quelques pages. Il est vrai que les médias ne parlent plus de ce « jeu » terrible, d’autres problèmes graves ont pris le dessus et c’est bien dommage! Je remercie de tout mon cœur l’équipe du « 10h le Mag » qui a préparé ce reportage avec des parents si courageux pour parler du violent décès de leur fille Marie. Encore merci à toute l’équipe, Dominique -
http://www.ledauphine.com, 16/10/2009
Posté le octobre 23rd, 2009 6 commentairesBRIANCON
Enquête sur la mort du garçon de 12 ans : « Tao ne s’est pas suicidé »« Nous avons probablement déterminé le scénario de ce drame ». Rémy Avon, le substitut du procureur de la République de Gap, ne laissait plus planer aucun doute, hier soir, sur l’origine de la mort tragique de Tao Mauger.
Ce jeune adolescent allait avoir treize ans le mois prochain. Il vivait dans la vallée de Serre-Chevalier et il était scolarisé en quatrième au collège Les Garcins à Briançon. Lundi soir, il a été retrouvé pendu à une ceinture accrochée à la poignée de la fenêtre de sa chambre. L’horrible découverte a été faite par sa mère et sa sœur aînée.
Le jeu du foulard ou le rêve indien
Après l’examen du corps, l’hypothèse criminelle a rapidement été écartée. Mardi soir, les enquêteurs se dirigeaient vers l’hypothèse d’un suicide mais ils n’écartaient pas la piste du jeu du foulard.
Une piste qui s’est confirmée mercredi soir et hier. « Le jeune adolescent était psychologiquement fragile. La séparation de ses parents lui pesait, même si elle était ancienne. Mais il n’était pas suicidaire pour autant. Et nous savons maintenant qu’il s’adonnait à des pratiques à risques », relève Rémy Avon.
« Ce n’était pas sa première tentative »
Dont celle du jeu du foulard ou « « le rêve indien. C’est ainsi qu’il l’appelait. Et ce n’était pas sa première tentative d’autostrangulation. Cette fois, il a simplement voulu expérimenter une autre technique », poursuit le substitut du procureur. Une « technique » qui a été fatale au malheureux adolescent.
« Il n’a pas voulu se suicider »
Les gendarmes ont fait parler l’ordinateur du jeune adolescent qui « chattait » sur MSN et sur le blog d’une radio, quelques minutes seulement avant le drame. Ils ont aussi examiné son téléphone portable. Interrogé ses amis et son environnement scolaire. « Ce sont ces éléments qui nous amènent à dire qu’il n’a pas voulu se suicider. »
Plusieurs décès en France depuis le début de l’année
Malgré son mal-être, Tao aimait la vie, comme l’a exprimé sa mère dans nos colonnes, hier. Le soir du drame, il évoquait son prochain anniversaire sur internet.
Il entrait dans une période difficile : l’adolescence avec ses angoisses et ses fragilités.« Cette période peut conduire à des pratiques à risques.
Le jeu du foulard en est une. Elle procure des émotions et reste très dangereuse », explique Rémy Avon.
Depuis le début de l’année, plusieurs enfants et jeunes adolescents sont morts par pendaison. Des décès où l’hypothèse du jeu du foulard est évoquée.
Le dernier, date de début octobre, en Gironde, un enfant de onze ans est décédé à l’hôpital de Bordeaux. Son père l’avait retrouvé, un peu plus tôt dans l’après-midi inanimé mais encore vivant, pendu à son lit avec un tendeur.
Le drame briançonnais vient s’ajouter à cette liste macabre.
Sylviane GARCIN -
http://blogs.vlan.be
Posté le octobre 23rd, 2009 8 commentairesLe jeu du foulard inquiète les parents!
Appelé cosmos, été indien ou rêve bleu, le «jeu» du foulard provoque le décès chaque année de dizaines d’enfants et d’adolescents en France. Malheureusement, cette pratique inconsciente semble aussi se répandre dans notre pays. Brillante élève, Victoria, 13 ans, adorait le théâtre mais aussi la musique comme tous les ados de son âge. L’avenir devant soi, elle croquait la vie à pleines dents, espérait devenir biologiste. Jusqu’en décembre 2008 où tous ses rêves prirent brutalement fin… Victoria décèda à son domicile alors qu’elle «jouait» à s’étrangler avec un foulard. Le drame a plongé dans une douleur indicible toute sa famille et son école, l’Athénée des Pagodes à Laeken. Un accident? Un jeu d’inconscients qui a mal tourné? En France, le «rêve indien», pratiqué dans les cours de récréation, provoquerait au moins un décès de mineur… par mois! Sous-estimé jusqu’à présent en Belgique, le jeu, promu par des vidéos sur Internet dans les quatre coins du monde, suscite de plus en plus d’inquiétude chez les parents et d’interrogations chez les pédagogues. Début de ce mois, près d’Arlon, un jeune de 14 ans a été retrouvé mort dans sa chambre alors qu’il avait tenté l’expérience. La semaine dernière encore, un autre garçon, de 11 ans, a été retrouvé inanimé à sa maison familiale à Amay. Couché dans sa chambre, il portait une écharpe à son cou. Il a été hospitalisé dans un état critique…
Parler du danger
José Fernandez, papa de Victoria, a fondé, pour lutter contre ce fléau, une association appelée Chousingha du nom du totem de sa fille. «Ce jeu, qui n’en est pas un, est pratiqué dans les cours de récréation, à l’abri des regards des surveillants. Ce sont des adolescents qui n’ont aucune tendance suicidaire. Mais ils sont jeunes et veulent expérimenter des tas de trucs. Ce sont des insouciants? L’adolescence est la période par excellence de l’insouciance. Pour leur expliquer les dangers de ce jeu, le cadre familial est fondamental. Nous recevons de plus en plus de parents, inquiets, qui se demandent ce qu’ils peuvent faire. On leur explique d’abord ce qu’est ce jeu. A eux d’en parler avec leur enfant en leur disant: «si tu joues à ce jeu, tu tues les cellules de ton cerveau. Non seulement tu deviens plus con mais tu risques d’avoir un arrêt cardiaque».
Faudrait-il mener une opération, à grande échelle, dans toutes les écoles pour non seulement prévenir les enfants mais aussi réprimer très sévèrement toute tentative de ce jeu dans l’enceinte scolaire? «L’interdiction de façon autoritaire pourrait les conduire à vouloir transgresser l’interdit», répond José Fernandez. «Les éducateurs et enseignants, eux-mêmes, ignorent ce phénomène. Et comment surveiller? Ils sont deux ou trois dans une cour où il y a 300 enfants… La solution est d’en parler aux jeunes en utilisant justement les canaux d’information prisés comme Internet».
Mustafa ERDérive solitaire
Le jeu du foulard n’est pas propre à notre époque. Il existerait déjà depuis les années 1940. Pratiqué dans les cours de récréation entre copains et parfois en solitaire, il donnerait à ses adeptes des sensations intenses, un sentiment d’euphorie que certains assimilent à la prise d’une drogue. Ses règles consistent en une hyperventilation forcée obtenue par quelques flexions rapides des jambes et de grandes inspirations, puis d’un blocage de la respiration, assorti d’une pression sur les carotides grâce à un foulard, voire d’une forte compression du sternum. Précédé de sensations hallucinatoires, il s’ensuit l’évanouissement.
Le danger est évidemment extrême: ce «jeu» peut provoquer des convulsions dues au manque d’oxygène dans le cerveau. Pire: cela peut occasionner des lésions cérébrales irréversibles donnant lieu des séquelles graves ou à des handicaps chroniques. Le risque ultime étant un arrêt cardiaque. Si le jeu est appris dans les cours de récré, le jeune qui tente l’expérience en solitaire s’expose à un danger autrement plus important en l’absence d’une personne pouvant alerter les secours en cas de perte de connaissance.
En France, le jeu du foulard toucherait une population de jeunes allant de 4 à 20 ans. L’initiation, forcée ou non, débuterait en primaire… voire, pire, en maternelle! A l’inverse de ce que certains pourraient imaginer, les nombreux témoignages sur Internet de parents, dont les enfants ont été victimes, montrent que ces terribles jeux d’évanouissement ne concernent pas seulement les adolescents perturbés ou un peu casse-cou, mais tout un chacun. -
http://liege.lameuse.be, 21/10/2009
Posté le octobre 23rd, 2009 9 commentairesMort à 10 ans après le jeu du foulard
On n’a pu réanimer le petit élève liégeois. C’est son papa qui l’a découvert, sans connaissance, dans sa maison d’ Amay . Encore une victime du dangereux jeu du foulard.
THOMAS LONGRIE
Lundi. Réunie dans la douleur et la souffrance, la famille vient prendre congé du petit garçon, dont les heures semblent à présent comptées, dans la plus stricte intimité. “ Parce qu’on va le débrancher ”, soupire sa tante avant d’évoquer le drame qui s’est produit dimanche. Alors que sa maman venait le rechercher chez son père, le gamin de 10 ans a été découvert inanimé en milieu d’après-midi. “ Lorsque son papa est arrivé dans la chambre, il a trouvé son fils, étranglé avec une écharpe ”, confie l’une des tantes de l’enfant. “ Il a essayé de le réanimer, notamment en pratiquant le bouche-à-bouche, en attendant les secours, mais le petit avait déjà été privé d’oxygène trop longtemps. Apparemment, il a voulu jouer au jeu du foulard… ”
“ Je ne comprends pas pour quelle raison mon neveu a fait ça. Les dangers de cette pratique lui avaient pourtant été expliqués dans son école, ainsi que par sa maman. Il connaissait les risques. ”
Au moment où le jeune garçon est débranché hier soir, un silence terrible s’installe dans le couloir des soins intensifs pédiatriques. À peine entrecoupé de quelques sanglots.
“ On ne pouvait plus rien faire pour lui ”, confiait, quelques minutes plus tôt, un membre de la famille. “ Son cerveau a été privé d’oxygène pendant de trop longues minutes. ”
Alors qu’il aurait dû fêter son onzième anniversaire le 18 novembre prochain, le petit allait donc s’en aller pour toujours, laissant une famille entière dans le plus grand désarroi. Mais aussi des copains de classe d’une école de la région liégeoise. “ C’était un enfant merveilleux qui n’avait aucune tendance suicidaire ”, précise la famille. “ Cette situation peut arriver à n’importe qui. Il faut donc en parler. ”
Il est effectivement décédé mercredi.
De son côté, le bourgmestre amaytois Jean-Michel Javaux envisage de proposer une information sur les dangers du jeu du foulard dans les écoles de l’entité. “ Il faut trouver des moyens d’en parler pour ne pas susciter des envies chez les jeunes ”, explique-t-il.
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