Collectif d'Action et de Lutte contre les Jeux A Risques
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  • 6/4/2010- http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=435942

    Posté le juin 20th, 2010 Caljar 7 commentaires

    En France, on estime en moyenne que, chaque mois, un enfant ou un adolescent décède des suites du jeu du foulard. En Angleterre, on enregistrerait entre 50 et 100 décès par an, tandis qu’aux États-Unis, les chiffres avoisineraient les 250 à 500 décès chaque année. Si la Belgique, fort heureusement, ne rivalise pas avec ces pays au niveau des statistiques, le phénomène existe également et inquiète nombre de personnes. Parmi celles-ci se trouvent des professionnels de l’éducation et de la santé.

    À l’initiative du Centre de Prévention du Suicide et d’Accompagnement « Un pass dans l’impasse », une conférence-débat, ayant pour thème « Jeu du foulard et jeu dangereux », a rassemblé une centaine de personnes au Centre de Formation des Mutualités Socialistes wallonnes de Namur.

    Loin de vouloir dramatiser la situation, les intervenants ont plutôt mis l’accent sur l’information en ce qui concerne notamment les comportements à risques chez certains enfants et adolescents.

    Jeu dangereux

    Tout sauf innocent, le jeu du foulard est une pratique qui consiste soit à bloquer l’arrivée du sang au niveau des carotides, soit à empêcher la respiration par compression du thorax ou du sternum. Le but de ce « jeu » est de provoquer un évanouissement qui peut amener la personne à vivre des sensations extrêmes, à avoir des hallucinations, etc. Il n’est donc nullement question ici de tentative de suicide, mais plutôt de recherche d’un certain plaisir.

    Excessivement dangereux, le jeu du foulard se pratique tantôt en groupe, entre copains, tantôt isolément. Lorsqu’un enfant ou un adolescent s’adonne seul à ce type de jeu, il est évident qu’il prend un sérieux risque puisque personne n’est là pour lui porter éventuellement secours. Comme l’a rappelé Didier Stuckens, infirmier SMUR au CHR de Namur, si le cerveau n’est pas oxygéné pendant un certain temps, les séquelles peuvent être irréversibles.

    Informer plutôt

    que moraliser À la question « Comment réagir face à la pratique de ces jeux à risques ? », les spécialistes répondent que l’information et la sensibilisation des adultes constituent probablement le meilleur moyen de prévenir des drames. Or, force est d’admettre que beaucoup de parents ignorent jusqu’à l’existence même de ce genre de jeux. Si ceux-ci étaient correctement informés, ils pourraient alors intervenir en connaissance de cause s’ils venaient à repérer quelque chose de suspect dans le comportement d’un enfant ou d’un adolescent. L’information des jeunes n’est pas non plus à négliger. Cependant, les spécialistes insistent sur l’importance de leur expliquer les risques encourus plutôt que de s’attarder sur les effets provoqués par une non-oxygénation du cerveau. Le discours moralisateur est à éviter également : il pourrait susciter chez le jeune l’envie de braver l’interdit.

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    7 réponses à “6/4/2010- http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=435942”

    1. tentative@sahara.pleasance » rel= »nofollow »>.…

      ñïñ!…

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      good….

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      ñïñ….

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