C. A. L. J. A. R.

Collectif d'Action et de Lutte contre les Jeux A Risques
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  • http://www.nordlittoral.fr, 09/10/2010

    Posté le octobre 9th, 2010 Caljar 19 commentaires

    Gravelines : un garçonnet décède par étranglement

    Un jeune garçon, âgé de 8 ans, est décédé jeudi soir à Gravelines, à la suite d’un étranglement, au domicile familial.
    D’importants moyens de secours, pompiers et médecins du Samu, ont convergé vers la rue Samuel-Morse, jeudi soir à Gravelines. Les parents d’un garçonnet, licencié au club de handball, venaient de découvrir leur fils inanimé dans sa chambre, une ceinture de peignoir autour du cou. « Les secours ont fait tout ce qu’ils pouvaient humainement pour tenter de réanimer la jeune victime », explique une source proche de l’enquête. En vain. La jeune victime était sans doute privée d’oxygène depuis plusieurs minutes déjà.
    Selon les premiers éléments du dossier, le jeune Gravelinois se trouvait seul dans sa chambre au moment des faits. L’origine accidentelle semble d’ailleurs privilégier par les fonctionnaires de police. « Les doutes sont raisonnablement levés sur une éventuelle intervention extérieureIl a suffi de quelques minutes d’inattention des parents pour que le drame survienne. »
    Les résultats de l’autopsie attendus ce matin
    Hier, dans la commune, on évoquait une possible mort liée au jeu du foulard, une pratique très répandue dans les cours de récréation chez des jeunes qui cherchent à découvrir de nouvelles sensations en provoquant une asphyxie par strangulation. Cette expérience, d’apparence anodine, peut avoir des conséquences très graves, pouvant aller de séquelles irréversibles à la mort.
    Cette pratique est difficile à détecter car il ne s’agit pas d’un comportement violent ou suicidaire, mais simplement d’un jeu dangereux. Depuis 2000, une moyenne de dix décès est recensée chaque année en France.
    L’enquête a été confiée à la Sûreté urbaine de Gravelines. Une autopsie a été pratiquée sur la jeune victime hier en milieu d’après-midi. Les conclusions médico-légales devraient être connues ce matin. « Cela nous permettra de déterminer les circonstances exactes du décès car pour l’heure, il est prématuré d’échauder la moindre conclusion », affirme un enquêteur.
    Le Parquet de Dunkerque a bien évidemment été avisé de ce tragique accident et a ouvert une enquête. Un vaste élan de solidarité est né dans la commune.
    Bertrand Ringot, le maire, devrait présenter ses condoléances aux parents et aux deux soeurs de la petite victime aujourd’hui.
    T.S-M.

  • http://www.pleinair.net, 5/10

    Posté le octobre 5th, 2010 Caljar 18 commentaires

    Pontarlier : Mieux comprendre les jeux dangereux

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    Ce lundi soir, une conférence débat sur le thème des « jeux dangereux » était organisé à Pontarlier.

    Cette soirée a vu le jour  dans le cadre de l’observatoire de la sécurité. Une instance constituée d’une quarantaine de personnes  (chefs d’établissements, bailleurs sociaux, CCAS, prévention spécialisée, maisons de quartier, forces de l’ordre, élus, …) où l’on recense, analyse et traite les problèmes liées à l’insécurité et à la vie sociale et scolaire des lycéens et collégiens du secteur pontissalien. Après une journée consacrée aux conduites addictives et une soirée sur les violences verbales, le collectif a souhaité abordé un autre sujet, qui hante les cours de récréation des établissements scolaires du secteur, les jeux dangereux. Pas ceux qui consistent à s’étrangler intentionnellement pour rechercher des sensations mais ceux qui consistent à agresser ces petits camarades dans la cour de récréation.  Malheureusement, la création en la matière est riche et les adolescents fourmillent d’inventions stupides. Les jeux pratiqués portent pour la plupart des noms très angéliques ( le petit pont massacreur, la savonnette, la tomate,…), mais qui au fond sont très dangereux et humiliants. Au total, près de 90 noms sont répertoriés et révélés par des enfants et des adolescents, qui les ont essayés. « Nous avons constaté des jeux d’agression dans les collèges, notamment dans les classes de 5è et 4è » explique Mr Cleyet Merle, Principal du collège Lucie Aubrac à Doubs. Suite à ce constat, les chefs d’établissement ont décidé d’informer, sous forme d’une enquête, les parents des 2000 élèves des quatre collèges de Pontarlier de ces pratiques. Dans leurs réponses, les familles ont également éprouvé le besoin de développer le sujet et d’en savoir davantage sur d’autres jeux dangereux, beaucoup plus médiatisés, tels que le tristement célèbre jeu du foulard, ou encore le rêve bleu ou le rêve indien.

    En parler pour mieux prévenir

    Pour répondre à cette demande, une conférence débat animée par deux psychologues cliniciens, des médecins et la présidente de  l’Association de Parents d’Enfants Accidentés par Strangulation (APEAS), a vu le jour. L’objectif est de ne pas créer une psychose chez les parents mais de transmettre un maximum d’informations sur les dangers de ces pratiques » explique Christian Pourny, Vice Président de la CCL, en charge des dispositifs de prévention de la délinquance. « Car cette expérience, d’apparence anodine, peut avoir des conséquences très graves, pouvant aller de séquelles irréversibles à la mort » précise Mme Cochet, Présidente de l’APEAS. « S’informer et informer pour mieux comprendre est essentiel. Rechercher les signaux d’alerte auprès des jeunes peut sauver des vies » explique t’elle. Répandus dans le monde entier, ce que l’on appelle à tord « des jeux » sont devenus un véritable rite, pratiqué seule ou en groupe  par de nombreux jeunes garçons et filles, âgées entre 4 et 20 ans, avides de vivre une expérience, de connaître des sensations nouvelles.

    Pour obtenir de plus amples informations sur « ces jeux dangereux » vous pouvez enrichir vos connaissances en vous connectant sur le site internet de l’association : www.jeudufoulard.com

  • http://www.don-bosco.net, sept 2010

    Posté le octobre 3rd, 2010 Caljar 14 commentaires

    Le jeu du foulard : la mort au détour d’un jeu

    dba960.08aLa mort d’un enfant est toujours, qu’elle qu’en soit la raison, un drame horrible surtout quand elle peut être évitée parce que conséquence d’un « jeu » stupide dont beaucoup ignorent ou sous-estiment le danger. Comment peut-on jouer et mourir ? Par manque d’information et de prévention… (DBA 960)

    « Il y a dix ans, en septembre 2000, j’ai retrouvé mon fils de quatorze ans et demi-mort dans sa chambre par strangulation » témoigne Françoise Cochet. Le rapport de la police nationale conclut à une mort due au « jeu du foulard ». La réaction de Françoise est quasi immédiate quand elle apprend qu’il y a eu des cas semblables avant et après : elle lance un appel aux médias pour stopper ce jeu qui a déjà causé trop de morts. Elle fonde dans la foulée, l’Association de Parents d’Enfants Accidentés par Strangulation – APEAS pour les familles victimes mais aussi pour informer et prévenir des dangers du jeu du foulard et de ses dérivés, les jeunes, les familles, les professionnels de l’éducation, de la santé et de la justice.

    Le rêve indien, le jeu des poumons, le cosmos, le jeu de la tomate,…dba960.08c
    Le jeu, sous toutes ses appellations, s’apparente à une pratique innocente, généralement proposée par un copain ou un groupe d’amis.
    Le principe est simple. Il suffit de conjuguer plusieurs gestes : une hyperventilation forcée suivie d’un blocage de la respiration, assorti d’une pression sur les carotides, voire d’une forte compression du sternum. Un évanouissement se produit, précédé de sensations de type hallucinatoire.
    Le risque est d’autant plus grand quand le jeune est tenté de renouveler seul l’expérience, à l’aide de n’importe quel objet qui fera office de lien d’où le nom, « jeu du foulard », puisque personne n’est là pour le desserrer en cas d’évanouissement.
    Gaspar, huit ans, était en train de lire un livre de jeu de rôle pour enfant dans la collection « Un livre dont vous êtes le héros » (retrouvé juste à côté de lui) qui racontait une épreuve dans laquelle une liane s’entourait autour du cou et déclenchait la suffocation et l’évanouissement. La lecture de ce passage a dû le pousser à tenter l’expérience : il a perdu la vie en juin 2005, par jeu, pour voir ce que s’évanouir voulait dire, pour s’amuser à avoir la tête qui tourne, pour s’imposer une épreuve initiatique et être un héros invincible et immortel.
    Le « jeu » dit de « la tomate » est une forme primaire du précédent dans lequel les enfants, dès la maternelle, jouent à retenir leur respiration le plus longtemps possible, ce qui peut également provoquer une syncope. Il est d’ailleurs lui aussi décrit dans des livres de jeux pour enfants présents dans bon nombre de bibliothèques scolaires et municipales.
    Certains « pratiquants » deviennent dépendants. Le danger est extrême : toute tentative, qu’elle soit effectuée en groupe ou en solitaire, peut entraîner des séquelles irréversibles, handicap moteur et physique et un arrêt cardiaque.
    Aujourd’hui, environ un enfant par mois meurt de ces pratiques qui demeurent encore peu connues du grand public même si les interventions se multiplient et que les pouvoirs publics s’en saisissent de plus en plus.
    Expérience, défi et innocence, trois adjectifs qui à eux seuls résument l’état d’esprit des jeunes lorsqu’ils jouent à ces « jeux ».

    dba960.08ePourquoi est-ce dangereux ?
    La strangulation (étranglement) amène à la suffocation suivie d’une syncope. Un arrêt cardiaque est possible à tout moment. Avant la perte de connaissance, la personne peut ressentir plusieurs sensations : étourdissement, impression de déplacement du plancher et/ou des objets environnants, points lumineux devant les yeux, vision floue, bourdonnements d’oreilles.
    L’anoxie cérébrale est une privation d’oxygène. Les conséquences varient selon sa durée et son intensité : lenteur mentale, céphalées souvent intenses et persistantes, somnolence, tremblements et secousses musculaires, convulsions, crises épileptiques, amnésie, coma plus ou moins profond, décès.
    Les conséquences d’une anoxie cérébrale durable peuvent persister longtemps après la correction de l’anoxie et tous les intermédiaires existent entre la récupération complète et la mort cérébrale. Une anoxie sévère, prolongée au-delà de trois à quatre minutes, provoque des lésions cérébrales irréversibles.

    Que pouvons-nous faire ?dba960.08d
    Les enfants et adolescents de quatre à vingt ans qui pratiquent ces jeux n’ont pas de problèmes particuliers, ne sont pas en échec scolaire ; ils ignorent juste les dangers encourus, ils font comme les copains.
    C’est pourquoi il est essentiel d’en parler avec eux en leur expliquant de façon très précise les risques et les conséquences dramatiques en insistant sur les handicaps car la mort effraie moins.
    Une fois avertis des risques encourus, ils cessent généralement un jeu dont ils ne mesuraient pas le danger.
    Contrairement à ce que nous pourrions penser, le silence ou des explications édulcorées développent le fantasme et donc une attirance possible.
    Tous les adultes en situation éducative doivent participer à la prévention. La pratique du jeu du foulard ne s’apparente aucunement à une tentative de suicide. Cette activité s’accompagne donc rarement de comportements étranges. Quelques détails éventuels peuvent cependant alerter les parents : brusque perte d’acuité visuelle, traces suspectes sur le cou (parfois camouflées), lien, corde, ceinture, traînant sans raison auprès du jeune, maux de tête parfois violents, récidivants, douleurs auriculaires, diminution de concentration, rougeurs suspectes au visage, bruits sourds dans la chambre ou contre le mur (chute dans le cas d’une pratique solitaire), questions posées sur les effets, les sensations, les dangers de strangulation.
    L’essentiel est donc de dialoguer et de se mobiliser ensemble comme nous le faisons déjà pour d’autres causes. Les enfants et surtout les adolescents n’ont de cesse de tester les limites et de mettre à mal le cadre dans lequel ils exercent leur liberté sans en avoir forcément conscience et surtout sans mesurer les risques parfois encourus. À nous adultes en situation éducative de les informer, de les prévenir et de leur faire confiance.

    Karine GOLD-DALG


  • http://www.handimobility.org, 28 Sept 2010

    Posté le septembre 29th, 2010 Caljar 8 commentaires

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    une époque ou une certaine violence peut rapidement survenir dans les cours de récréation des établissements scolaires et ou les jeux dangereux sont régulièrement pointés du doigt comme risque avéré de décès, voici une information stupéfiante.

    Elle mêle deux domaines particuliers qui peuvent générer des résultats dramatiques : la médiatisation de sports violents et l’absence de maturité de jeunes enfants.

    Si le catch existe depuis l’aube de l’humanité et était déjà médiatisé au début des émissions télévisuelles, on constate un phénomène grandissant, celui de l’intérêt porté par les jeunes enfants aux superstars de cette discipline qui se présentent de plus en plus comme des super héros de bande dessinée.

    En effet, cela fait longtemps que les catcheur ne se présentent plus comme des lutteurs mais sont grimés, déguisés, s’affichent comme des symboles bon ou mauvais… L’image télévisuelle ressemble plus aux « comics » ou bande dessinée ce qui engendre un changement radical de public cible qui devient de plus en plus jeune.

    Cette passion pour le catch ne se limite plus aux match diffusés sur AB3, aux cartes à collectionner et aux magazines « Poeple », la vitesse supérieure est passée et les enfants peuvent en être les victimes par simple effet d’imitation.

    Le problème est apparu avec les fédération américaines qui font tout pour vendre leur merchandising. Les catcheurs sont devenus les héros des enfants. On trouve même des revues qui, sans aucune déontologie, proposent des schémas pour montrer les prises aux petits.

    Marc Mercier, ex-champion du monde dénonce les accidents chez les enfants qui tentent de mimer leurs vedettes préférées. Généralement c’est la paralysie et le handicap très lourd qui est au bout du chemin.

    Depuis 2008 on a répertorié en France 40 enfants paraplégiques et 23 tétraplégiques qui se sont fracturés la colonne vertébrale ( notamment dans les cours de récréation )en voulant imiter leurs idoles préférées .

    Les enfants ne comprennent pas que les coups au catch sont réels mais sont donnés à des endroits spécifiques ou le corps peut facilement les supporter. Cela demande un entrainement important.

    Malgré celui-ci on recense un accident grave tous les 3 ou 4 ans chez les professionnels.

    Marc Mercier met en garde les enseignants et le personnel se trouvant dans les cours de récréation. Il faut tout de suite arrêter tout simulacre ou toute tentative d’imitation.

    Devenu lui-même handicapé à 50 pour cent il fait la tournée des écoles pour essayer de conscientiser tout le monde à ce danger mais il avoue qu’il est très difficile de dissuader les enfants d’imiter John Cena ou Hulk Hogan..

    Sans doute faudrait-il que le monde du catch prenne aussi la problématique à bras le corps. Il faudrait interdire les écoles de catch françaises aux moins de 15 ans.

    En Belgique, les grandes fédérations qui organisent les cours et les spectacles ne sont plus en principe accessibles qu’aux plus de 18 ans mais on continue à faire des initiations pour les 10-15 ans.

    En enfant a du mal à comprendre que seuls les 20-30 ans peuvent devenir des pros. Autant le savoir pour intervenir très vite. Il n’en reste pas moins que les parents ont aussi un rôle éducatif important.

    Plus de 60 enfants paralysés à vie, c’est trop cher payé la médiatisation à outrance de certains sports sans contrebalancer l’image superficielle que ceux-ci véhiculent.

  • http://www.ouest-france.fr, 09/2010

    Posté le septembre 28th, 2010 Caljar 15 commentaires

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    La prévention reçue 5 sur 5 à Guérande en octobre

    La Ville mène en octobre une opération de prévention et de sensibilisation sans précédent sur toutes sortes de risques. Du plus jeune au plus âgé, tous les publics sont visés.

    Lors de la présentation de l’opération 5 sur 5 à Athanor, Françoise Laborde, journaliste et membre du CSA, parlait avec émotion de sa mère victime de la maladie d’Alzheimer. « On n’accompagne pas assez les familles », estime-elle. Damien Seguin, qui va bientôt participer à la Route du Rhum (N.D.L.R, lire aussi en pages sports), insiste sur « l’intérêt social et sociabilisant du sport », ajoutant qu’il ne faut « pas abandonner ses rêves parce qu’on est handicapé ».

    « Arrêter l’hécatombe »

    Quant au préfet de Région, il est venu soutenir cette initiative car « malgré tous les efforts déployés, la Loire-Atlantique n’est pas encore très bonne pour arrêter l’hécatombe sur les routes, due à l’alcool ». La mère de Doriane, une jeune victime en 2006 d’un accident de deux-roues à la sortie d’une boîte de nuit, s’emploie depuis à décortiquer les diverses erreurs commises ce soir-là. « Il faut réfléchir, a-t-elle dit,pour que ce genre d’accident ne soit plus considéré comme une fatalité ».

    Pour ce projet, la soixantaine de partenaires impliqués a mis beaucoup d’énergie et de passion à réussir ce qu’un colonel de gendarmerie a appelé « une opération globale, tant par les publics visés que par les thèmes abordés ». Avant même le démarrage de l’opération, la première réussite est que les organismes intervenants ont mieux appris à se connaître, grâce aux nombreuses réunions préparatoires.

    Cinq rendez-vous

    Du 4 au 8 octobre, les enfants de CE2 à CM2 seront sensibilisés aux thématiques suivantes : la violence, les jeux dangereux, les troubles du sommeil et de l’alimentation, la prévention routière… Du 11 au 15, ce sera au tour des préadolescents de la 6e à la 4e. Sujets abordés : la violence, l’alcool, le tabac, la prévention routière, les dangers d’internet…Du 18 au 22, les adolescents de la 3e à la terminale auront droit à des séances relatives aux dangers de l’alcool et des drogues, mais aussi à une conférence sur la confiance en soi, les relations garçons/filles, la dépendance aux jeux vidéo… Du 22 au 23, les familles pourront se renseigner sur les thèmes qui suivent : les accidents domestiques, la difficulté d’être parents, la dépendance à internet ou encore les relations hommes/femmes… Enfin, du 25 au 29 octobre, les seniors pourront assister à des assemblées en rapport avec la prévention des chutes, l’abus de faiblesse et de confiance, la maltraitance ou les risques liés à l’errance (Alzheimer…).

    Pour les phases 1, 2 et 3, il y a déjà 200 classes et 6 000 élèves inscrits. Sur la coulée verte sera installé, à partir du 12 octobre, un chapiteau pour les actions ouvertes à tous. Le 16, conférence sur le thème « Sport, tabac et dopage » et le 20, conférence sur le thème « Addiction à internet et aux jeux vidéo ».

    Pour plus d’infos : www.guerande-prevention5sur5.fr.

  • http://www.montlucon.maville.com, 18/01/2010

    Posté le septembre 27th, 2010 Caljar 16 commentaires

    Animée par le docteur Michel Gannat, la conférence sur les jeux dangereux chez les enfants, a fait, vendredi soir, salle comble, à Vichy. La prévention se développe.

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    Pas question de badiner avec les enfants. Surtout lorsqu’ils sont en danger. Face à l’augmentation des jeux du foulard, de la tomate, de la grenouille, l’Inspection Académique de l’Allier et la mairie de Vichy ont organisé une conférence sur les jeux dangereux. L’intervenant, le docteur Michel Gannat, pédiatre, délégué pour l’Auvergne de l’Association de parents d’élèves accidentés par strangulation (APEAS) a informé un auditoire sur les conséquences et les séquelles de ces pratiques parfois dramatiques.

    En quoi consiste le jeu du foulard ? C’est d’arrêter le système du sang par compression carotidienne entraînant un défaut d’oxygénation du cerveau.
    Quel est le nombre de décès recensés et les séquelles entraînées de ce jeu dangereux ? 15 morts l’an passé mais nous sommes en dessous de la vérité. Certains sont considérés comme suicides. Car les parents, par pudeur, par honte, n’osent dire ce qui est arrivé à un de leurs enfants. Les séquelles pour ceux qui sont sauvés sont nombreuses : troubles neurologiques, vision, audition, concentration. Les répercussions sont nombreuses pour la scolarité.

    Quels sont les effets durant le jeu du foulard ? La perte de connaissance entraîne des visions, des sensations de vertiges et des manifestations hallucinogènes.

    Comment se pratique le jeu du foulard ? En principe, ils sont trois à quatre enfants pour pratiquer ce jeu. Un effectue des flexions pour modifier l’apport du sang à son cerveau, un deuxième lui appuie sur la carotide et le troisième exerce une forte pression sur le thorax. L’enfant perd ainsi connaissance. Un quatrième se tient derrière la victime pour amortir la chute. La pratique débute dès l’âge de 4 ans.

    Quelle est la prévention face à ce danger mortel ? L’information est une priorité. Ni les parents ni les enseignants ne pensent pas que ce jeu mortel peut toucher leurs enfants ou élèves. Le cou doit être un interdit dans une cour de récréation.

    Et chez les enfants ? L’information s’effectue selon l’âge. Les parents ont un rôle important pour les moins de 6 ans ; de 6 à 12 ans, ce sont les enseignants qui prennent le relais. Il y a aussi la mise en place de réunions dans des centres avec l’intervention d’un ancien pratiquant de ce jeu.

    Depuis combien de temps existe le jeu du foulard ? Depuis plus de 30 ans. Nous sommes en possession de plusieurs témoignages mais de nombreuses personnes n’ont pas envie d’en parler. Car elles n’en connaissent pas le caractère de dangerosité de cette pratique.

    Existe-t-il d’autres jeux dangereux ? Le jeu de la « tomate » consiste à retenir la respiration pour perdre connaissance, celui de la grenouille est tout à fait à l’inverse. Par une hyperventilation, l’enfant augmente l’apport d’oxygène dans le sang pour ainsi perdre connaissance.

    Est-ce que les enfants casse-cou sont plus tentés par ces pratiques ? Pas spécialement. Quel que soit le niveau social, le tempérament, des enfants s’adonnent à ces pratiques. Certains sont incités parce qu’ils ont vu en voulant faire comme le petit copain. Mêmes des enfants timides peuvent se lancer dans ce jeu.

    Comment les enfants connaissent-ils ce jeu ? Très souvent par une invitation par un enfant qui connaît le jeu, Internet, des livres initiateurs et des DVD.

    Michel Prémoselli

    La Montagne

  • http://mediterranee.france3.fr

    Posté le septembre 27th, 2010 Caljar 22 commentaires

    France 3 , février 2010. Témoignage de Christine Carry, maman de Xavier, décédé du jdf.

  • http://www.lefigaro.fr, 12/09/2010

    Posté le septembre 27th, 2010 Caljar 13 commentaires

    L’enfant de 10 ans qui avait été découvert mercredi pendu dans le jardin de ses parents à Pontcharra, dans l’Isère, a succombé aujourd’hui à ses blessures, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.

    Transporté dans un état grave à l’hôpital après avoir été réanimé par les secouristes, le garçonnet avait été plongé dans un coma artificiel, a précisé la gendarmerie. C’est une voisine qui, en regardant par sa fenêtre, avait donné l’alerte en criant après avoir vu l’enfant gisant inanimé dans le jardin, retenu au niveau du cou par une sangle attachée au poteau d’un étendage à linge, avait précisé un responsable de la gendarmerie.

    Son père, qui se trouvait à l’intérieur de la maison, ainsi qu’un autre voisin avaient immédiatement porté secours à l’enfant alors en arrêt cardiaque, a ajouté la gendarmerie.

    « Ses pieds touchaient le sol. Ca ressemble un peu à un jeu du foulard qui a mal tourné », avait précisé un responsable de la gendarmerie, soulignant que les thèses suicidaire et criminelle avaient été écartées. « C’est probablement un jeu qui a mal tourné, mais il nous est impossible de dire s’il s’agit véritablement du jeu du foulard », nuançait dimanche le responsable.

  • http://www.unaf.fr, 28/09/10

    Posté le septembre 27th, 2010 Caljar 13 commentaires

    Face aux ‟jeux dangereux”, parents : quelle attitude adopter ?
    23/09/2010
     » Jeu du foulard « …,  » Rêve bleu « …,  » Jeu de la tomate « …,  » Rêve indien « …

    Ces « jeux » peuvent-ils concerner tous les enfants et tous les adolescents, qu’ils soient en simple découverte de nouvelles sensations, ou en recherche d’expérimentation des interdits ; bref, inscrivant les conduites à risques dans un processus naturel de construction de leur personnalité ? Ou ces « jeux » ne sont-ils l’apanage que d’une partie de la population d’une tranche d’âge donnée, identifiable par une analyse psychopathologique plus précise ? (Extrait de l’introduction au rapport définitif de l’atelier n°5 « Prévention des risques liés à la pratique des jeux dangereux » des récents Etats Généraux de l’Enfance)

    « Jeux » et « dangereux » : deux mots qui ne devraient normalement pas se côtoyer et qui, pourtant forment maintenant un concept auquel de trop nombreux parents se trouvent – malheureusement souvent trop tard – confrontés.

    Malheureusement encore, même pour ceux qui en ont entendu parler sans y être directement confrontés, qu’ils soient parents ou professionnels de l’enfance ou de l’adolescence, ce que recouvre ce concept est souvent très flou, inexact ou incomplet.

    Alors, de quoi parle-t-on ? De quoi est-on à peu près sûr, aujourd’hui ?

    ► Le sujet est très vaste puisque les études réalisées au plan national ou international montrent que l’on peut aborder la question par le type de jeu (strangulation ou auto-strangulation, agression intentionnelle ou contrainte, jeux de défi…), par les enfants concernés, ou par le lieu où se déroulent ces « jeux » (école, domicile, centre aéré…)

    ► Aucune catégorie sociale, ni aucun âge (de la petite enfance à la post-adolescence) n’est exclu et cela concerne les filles tout comme les garçons. Bien irresponsable serait un parent qui dirait « au(x) mien(s), cela ne risque pas d’arriver ». Plutôt que de parler d’enfant « à risque », il est préférable de parler d’enfant « face au risque ».

    ► Ces « jeux » peuvent conduire à des situations dramatiques qui vont de séquelles irréversibles (lésions cérébrales définitives, handicaps) jusqu’à des cas de coma et/ou de décès de l’enfant.

    ► Les enfants qui se livrent (seuls ou en groupe) à ces « jeux » n’ont rien à voir avec une autre catégorie d’enfants, les « enfants suicidaires », avec lesquels ils sont malheureusement trop souvent identifiés et/ou confondus.

    ► Il est indispensable de développer des actions de prévention sur cette thématique, du fait de l’ampleur même du phénomène, et même si celui-ci est souvent mal identifié par les parents ou les professionnels. Une étude récente réalisée en France montre que 70% des jeunes interrogés ont déclaré connaître ces jeux et 10% affirment y avoir déjà joué ou y avoir participé… mais dans une autre enquête seulement 6% des parents informés de ces jeux pensent qu’un de leurs enfants a pu le pratiquer…

    Même si l’on ne dispose pas de données précises sur le plan statistique, les jeux dangereux sont maintenant un phénomène qu’on ne saurait ignorer, même si une seule famille s’y trouvait confrontée. C’est la raison pour laquelle l’UDAF de l’Allier a souhaité participer, avec l’aide de spécialistes de la question, à une information des familles la plus large possible. Et, parce que, comme elle l’a écrit dans son Projet Institutionnel « Savoir n’a d’intérêt que pour Agir », elle a choisi de se placer en premier lieu sur le plan de l’information.

    Cependant, compte-tenu du format restreint d’une session de l’Université des Familles, il n’est pas apparu possible au groupe de travail constitué au sein de l’UDAF (et auquel des personnalités extérieures comme le CODES et l’Inspection Académique ont été invitées à collaborer) de traiter de l’ensemble d’un aussi vaste sujet. C’est pourquoi n’a été retenue que la seule problématique des « jeux » de non-oxygénation, puisque c’est ce pan de la problématique qui est la plus facilement repérable par les parents ; les autres formes de ces « jeux » n’étant évoquées que pour inviter les parents à rechercher ailleurs l’information correspondante.

    Conseil d’administration UDAF de l’Allier

  • http://www.francesoir.fr, Sept 2010

    Posté le septembre 25th, 2010 Caljar 26 commentaires

    Eyeballing, car-surfing – Ces jeux dangereux popularisés par le Net
    E. C. 08/09/10 à 06h10>Au rayon des dernières tendances bêtes et dangereuses est apparu récemment l’eyeballing. Un « jeu » d’alcool qui a traversé la Manche via Youtube et qui consiste à tenter de s’alcooliser par les yeux.

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    En matière de jeux dangereux autour de l’alcool, on pensait avoir tout vu. Après le « binge drinking », qui consiste à boire autant d’alcool que possible en un minimum de temps, voici l’eyeballing. Objectif de cette pratique qui circule depuis quelques années sur les campus britanniques et a été popularisée par les plateformes de partage de vidéos et les forums : s’imbiber d’alcool, en général de la vodka, par les yeux.

    Non seulement cela ne permet pas de faire monter le taux d’alcoolémie, puisqu’une infime partie de l’alcool passe de l’œil au sang. Mais en plus, cela peut rapidement entraîner des lésions occulaires graves et définitives.
    Le surf sur voiture…

    … ou Car-Surfing. Un autre jeu stupide venu d’Amérique et qui amuse malheureusement de nombreux jeunes, souvent alcoolisés. Les accidents sont fréquents. Au Canada, un ado de 16 ans s’est tué il y a quelques jours en tentant cette cascade. En France aussi, la pratique a fait des morts.
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