C. A. L. J. A. R.

Collectif d'Action et de Lutte contre les Jeux A Risques
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  • http://acta-diurna.over-blog.com, sept 2010

    Posté le septembre 21st, 2010 Caljar 21 commentaires

    e Happy Slapping, un phénomène qui prend de plus en plus d’importance…

    happy_slapping_01.jpgNous vivons dans une société violente, de plus en plus violente… Les comportements agressifs se multiplient et certains apparaissent avec la technologie. C’est le cas du Happy Slapping, une pratique aussi idiote qu’irresponsable qui consistent à filmer, avec un téléphone portable, l’agression physique volontaire de quelqu’un. Les premiers épisodes de happy slapping remontent au milieu des années deux mille, à Londres, mais depuis quelques temps le phénomène s’amplifie chez nous mais surtout en France. Le concept stupide consiste à surprendre une personne seule qui ne s’y attend pas, lui tomber dessus à bras raccourci et de la battre plus ou moins violemment pendant qu’un complice filme la scène avec son portable. Le degré de violence s’étale de la giffle aux coups en raffales avec, dans certains cas, des violences sexuelles.

    Considéré comme un simple jeu par beaucoup qui n’y voient pas l’ampleur du mal, le happy slapping (ndlr que l’on peut traduire par giffler joyeusement) est une véritable agression physique et donc forcément et justement répréhensible légalement. A Londres, en décembre 2005, un jeune homme de 20 ans était même décédé après avoir été victime d’un happy slapping… Récemment, à Liège, les parents de deux adolescents mineurs ont été condamnés par le tribunal civil à verser des dommages et intérêts à la victime de leur progéniture imbécile. Mais il semble que l’épouvantail judiciaire ne soit pas encore assez effrayant puisque les cas de happy slapping sont en hausse. Ainsi, le Ministère de l’Education nationale évoque au moins un cas de happy slapping par semaine dans les écoles françaises(1). Rappelons quand même que le happy slapping est assimilé à la loi sur la délinquance du mars 2007(2) et que les trois acteurs principaux de cet acte de violence – celui ou ceux qui bat(tent), celui qui filme, celui qui diffuse sur le net – sont passible de sanctions lourdes. Ainsi l’agresseur et le filmeur risquent jusqu’à la prison à perpétuité selon la gravité de l’agression; le diffuseur encourt jusqu’à cinq années de prison et une amende de 75.000€. Il s’agit, me semble-t-il, d’être plus répressif avec les auteurs de ce genre de comportement car l’agression physique est souvent dans le cas des happys slapping réalisée avec préméditation ce qui constitute une circonstance aggravante. Et par delà l’agression physique, la victime subit souvent une seconde agression, morale celle-là, avec la diffusion des images sur le net.

    Agression physique et humiliation publique tels sont, pour ceux qui le pratiquent, les attraits du happy slapping. Un sentiment de puissance et de domination qui génère des bourreaux de plus en plus jeunes qui agissent au mépris de la morale la plus élémentaire et de la loi. Un sentiment d’être intouchable, d’être le « maitre du monde » et d’avoir droit de vie et de mort sur n’importe quel quidam choisi au hasard… Certains sociologues affirment que cette pratique infâme est largement inspirée d’émissions de télévision comme Jackass ou Dirty Sanchez qui ont connu leurs heures de gloire au moment même ou naissait le happy slapping; d’autres expliquent la recrudescence de cette violence filmée et diffusée par un mouvement de masse fondé sur l’idée que des comportements socio-culturels d’une minorité deviennent la norme. En clair puisque quelques-uns le font et n’ont pas d’ennuis, on peut le faire… Allons-y !

    Le happy slapping peut – et doit – être assimilé, selon moi, à de la violence de rue et doit être poursuivie, jugée et condamnée en tant que telle.

    ——

    (1) Happy slapping : un cas par semaine à l’école, on Lexpress.fr, mardi 17 juin 2007

    (2) législation française car en Belgique le cadre légal reste très flou à propos du happy slapping

  • http://www.lyonne.fr, 24/02/2010

    Posté le septembre 21st, 2010 Caljar 8 commentaires

    Interview Pascale De Souzapdesouza@lyonne-republicaine.fr

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    le docteur Magalie Chalard dirige l’unité d’addictologie du centre hospitalier de Sens. Le service, qui compte trois médecins, deux infirmières, une psychologue et une secrétaire, a accueilli 760 patients l’an dernier, essentiellement pour des problèmes liés à l’alcool et au tabac. Trente-trois avaient moins de 18 ans, 39 moins de 20 ans.

    Une enquête montre que les jeunes Bourguignons consomment plus d’alcool que la moyenne nationale. Cela vous surprend-il??

    Non car elle recoupe d’autres études et nos propres observations.

    Quel est le profil des jeunes hospitalisés dans votre service??

    Nous accueillons des adolescents hospitalisés en urgence, qui souffrent d’une intoxication éthylique aiguë, voire qui sont dans un coma éthylique. On est plus dans l’expérimentation, le « binge drinking », que dans la consommation d’alcool régulière mise en avant par l’Escapad (lire ci-dessous). Ces jeunes ont entre 12 et 18 ans, 15 ans en moyenne. Il y a un peu plus de garçons que de filles, 1 pour 1,6. La moitié s’est alcoolisée le week-end, le reste pendant la semaine, entre les cours ou après la classe. Nous voyons arriver en moyenne un adolescent tous les quinze jours. Leur nombre a été multiplié par neuf en deux ans?!

    Comment expliquez-vous la mode du « binge drinking »??

    Ce mode de consommation (boire de l’alcool très fort, en grande quantité et en très peu de temps) peut être comparé à un comportement à risque, comme le jeu du foulard ou la conduite d’un scooter à toute vitesse. C’est une conduite à risque, voire à très haut risque. En buvant aussi rapidement, les jeunes n’ont pas le temps de sentir les effets de l’alcool et c’est le coup de massue. L’adolescence est une période où l’on essaie de tester ses limites, mais là, il s’agit plutôt d’une conduite de rupture, à laquelle il faut être très attentif.

    Pourquoi les Bourguignons consomment-ils plus d’alcool que les jeunes des autres régions??

    Cela traduit un mode de consommation des adultes, peut-être lui aussi supérieur à la moyenne. Nous sommes dans une région viticole, même si la consommation de vin diminue. La consommation régulière d’alcool est elle-même en diminution.

    Tout comme l’usage régulier du tabac et de cannabis?

    Le marché du cannabis est saturé. Les revendeurs se tournent d’ailleurs vers la cocaïne, dont la consommation augmente au niveau national, mais pas encore en Bourgogne. La baisse de la consommation de tabac est, elle, la conséquence de la hausse du prix, qui visait en premier lieu le public jeune.

    « Il ne faut rien lâcher et continuer la prévention »

    Que pensez-vous des campagnes de prévention, notamment dans les collèges??

    Les campagnes de prévention pour les adolescents sont très compliquées. Le but est d’amener les jeunes à s’affirmer pour savoir dire non car la consommation d’alcool ou de tabac répond à une pression du groupe. Les pairs (le meilleur copain, la meilleure copine, etc.) ont un rôle très important dans l’expérimentation des produits. Les études d’impact montrent que peu de campagnes ont fonctionné.

    C’est désespérant??

    Je dirais, frustrant. Mais il faut continuer les recherches, créer de nouveaux moyens de prévention. Il ne faut rien lâcher. Je ne suis pas de nature pessimiste. Il faut aussi que les parents soient attentifs, qu’ils dialoguent avec leurs enfants et aient un message cohérent

  • http://www.lepost.fr, 09/02/2010

    Posté le septembre 21st, 2010 Caljar 12 commentaires

    Le catch est-il dangereux pour les enfants ?

    enfants ne jurent que par ce sport-spectacle, il n’y a rien d’étonnant. Lecatch est un véritable phénomène de société chez les plus jeunes. Décryptage.

    Etant moi-même animation dans une école primaire, j’ai pu constater la montée du catch chez les enfants, principalement chez les garçons (les filles se cantonnent au Pet Shop, c’est plus soft). Nos têtes blondes peuvent voir le catch à la télévision (NT1 et RTL9) mais aussi désormais sur Internet. Ce sport qui allie la fausse violence et le spectacle n’est pas encore dans une pratique intense en France, mais il est clair que ce phénomène venu tout droit des Etats-Unis est ahurissant. Aujourd’hui, ces jeunes enfants, soit de primaire ou au début du collège ne jurent que par les Undertaker, Rey Mysterio, John Cena, Edge ou encore Batista. En témoigne cette vidéo…
    CATCH
    Catch batista & john cena vs champion par équipe
    envoyé par johnmagic325. – Foot, rugby, surf et encore plus de sports en vidéo.>
    (Source: Dailymotion )

    Un dossier réalisé par Le Monde Magazine m’a intrigué et en voici quelques extraits pour cet article.

    « Le catch est donc devenu un réel phénomène, la TNT ayant popularisé ce spectacle impressionnant à voir. Pourquoi les enfants continuent de regarder un spectacle qui apparaît comme violent ? Pour Philippe Chéreau, une des voix françaises du catch sur NT1 l’explique comme tel : « Si les enfants aiment tant le catch américain aujourd’hui, c’est parce que leurs parents les laissent le regarder à la télévision ». Tout y est « pour de faux », certes, mais tout de même, des enfants de 7 ou 8 ans doivent-ils regarder ce genre de programme? »

    Par rapport à ma propre expérience, je me souviens d’une scène sur une structure de jeu dans une cour de récréation : un enfant perché à 1m saute sur un petit allongé par terre. Le genre de prise qu’ils répètent en fait de leurs idoles. Est-ce réellement dangereux ? Pour l’anthropologue Thierry Goguel, la réponse est non. « Les combats auxquels s’adonnent les écoliers dans les cours de récréation, je ne vois rien de vraiment neuf ». Et il n’a pas tort, car entre le catch et le jeu du foulard qui continue de faire des victimes chez les plus jeunes, il y a un fossé. Le catch est donc un phénomène violent de plus.

    Comment expliquer la violence chez ces petits ? Parce qu’ils baignent dedans tout simplement. C’est aussi l’explication du psychiatre Xavier Pommereau, toujours dans Le Monde Magazine: « les enfants et les adolescents sont le reflet de la société d’hyperconsommation dans laquelle ils vivent ». Et que peut-on viser dedans? La télévision et l’ultra médiatisation, les jeux vidéos, Internet et son accès de plus en plus fou, la guerre et la violence constamment montré à l’image. C’est donc aux plus grands de faire une critique de l’image avec les enfants les plus vulnérables.

    Le catch est un spectacle, au point même que ce dernier est géré par des scénaristes, tout droit venu du monde du cinéma. Le catch n’a rien à avoir avec le catch français des années 60-70 dans lequel des parents, dont les enfants regardent aujourd’hui le catch américain, ont vécu. C’est le témoignage réaliste de Daniel Jalbert, dit Booster dans le monde du catch qui critique ce catch américain : « les scénaristes des combats ne connaissent rien au catch, mais savent ce qui plaît aux ados ». Et tout cela dans un manichéisme hallucinant.

  • ttp://cyberechos.creteil.iufm.fr

    Posté le septembre 20th, 2010 Caljar 7 commentaires

    La grippe A

    Les ados et l’alcool

    Les jeux dangereux

    LES JEUX DANGEREUX

    Les jeunes font des jeux dangereux même les petits et ça les amuse, ils disent que c’est pour rigoler. Nous avons beau leur dire que c’est dangereux, ils continuent. Nous avons voulu écrire cet article pour les informer sur les dangers qu’ils courent en pratiquant ces jeux.

    Le jeu du foulard consiste à s’étrangler, avec les main ou un foulard, seul ou en groupe. Ce jeu peut provoquer la mort très rapidement.

    C’est le même principe que le jeu de l’étouffement : l’enfant retient sa respiration et l’autre pousse son ventre.

    C’est très dangereux.

    Certains disent que s’ ils meurent, ce n’est pas grave, ils revivront, comme dans les jeux vidéo, sauf que la vie n’est pas un jeux vidéo. Il faut arrêter de se croire immortels. on est grand!

    Très violent, il y a le jeu du petit pont massacreur : C’est un jeu qui consiste à envoyer un objet entre les jambes d’une personne. Quand cet objet est passé, tout le monde se jette sur lui et le roue de coups sur le corps et le visage. Ce « jeu » a souvent lieu dans la cour des collèges.

    Il y a également des jeunes qui font des prises de catch. Même si le catch c’est marrant à la télé, ce n’est pas une raison pour refaire les prises. En plus les catcheurs préviennent les enfants de ne pas refaire ce qu ils font sur le ring à la maison ou à l’école. On peut prendre des risques et se faire très mal.

    En conclusion, il ne faut absolument jamais pratiquer ces jeux, même si un ami nous le demande, en parler autour de nous et surtout prévenir un adulte si des copains le font!

    Jean-Christophe, Alexis, Nathan et Guylain

    Pour nous écrire : ecole.doue@orange.fr

    Pour en savoir plus : http://www.jeudufoulard.com/

  • http://deal.org/fr, 19/08/2010

    Posté le septembre 20th, 2010 Caljar 20 commentaires

    UN JEU PAS SI AMUSANT…..par Audrey Roy.

    Le 17 juin dernier, un jeune Québécois de 12 ans est décédé suite à sa participation à un jeu “amusant” appelé le foulard(Ottawa Citizen). En 2010, on compte 25 autres incidents de la même nature ayant survenus dans le monde entier, dont 17 jeunes qui y ont perdu leur vie (GASPinfo). Considérant ces chiffres, le jeu du foulard n’est pas si drôle que ça finalement, pourtant, c’est une activité qui accroît en popularité les adolescents entre 9 et 16 ans (GASPinfo).

    Qu’est-ce que ce jeu…?

    Selon une étude menée en 2007 par le Ontario Student Drug Use and Health Survey, 7% des jeunes en Ontario auraient participés à cette activité, ce qui donne un nombre d’environ 79,000 adolescents (Ottawa Citizen). Le jeu du foulard consiste à se bloquer la respiration par un étranglement, soit par soi-même ou par quelqu’un d’autre, jusqu’à ce que se produise un évanouissement. En pratiquant cette technique, les jeunes vont chercher de nouvelles sensations euphoriques (sentiment intense de bien-être, de satisfaction). Ils n’ont pas toujours conscience du fait que ce jeu est très dangereux et qu’il suffit d’un millième de seconde pour causer des torts irréversibles.

    En quoi est-ce dangereux?

    Quand les voies respiratoires sont bloquées, l’oxygène et le sang ne se rendent plus au cerveau et c’est ce qui cause les hallucinations et l’excitation, de même que l’élimination de milliers de cellules cervicales (GASPinfo). Les dommages sont permanents et, dans certains cas, l’individu peut perdre quelque unes de ses capacités physiques comme l’usage de la parole, la vision ou le contrôle de ses membres (paralysie) et parfois, cela peut même l’entraîner vers la mort.

    Y jouer seul est encore plus dangereux puisque la personne n’est pas surveillée et cela signifie donc que les secours ne peuvent pas être appelés en cas de complications. Après un évanouissement par exemple, le poids du corps du jeune peut (en tombant) augmenter la pression de l‘instrument qu’il utilise pour bloquer sa respiration (corde, tissu etc.), ce qui peut créer un étranglement, suite auquel le jeune perd connaissance et décède (APEAS).

    En bref, nous pourrions nous entendre pour dire que le jeu du foulard n’est pas un bon type de divertissement, mais qu’il s’agit plutôt du fait de jouer avec la vie et la mort. Peu importe les raisons pour lesquelles un jeune le pratiquerait, les contrecoups de ce jeu restent extrêmement délicats et il devrait être évité à tout prix.

    Tu crois connaître quelqu’un qui s’adonne à ce jeu?

    Les signes indiquant qu’un jeune pratique le jeu du foulard peuvent inclure, entre autres, des marques sur le côté du cou, des maux de tête répétitifs et intenses, la présence de corde/foulard/ceinture dans la chambre et il pose des questions sur les effets de la strangulation (APEAS).

    Comment peux-tu l’aider?

    Si tu connais quelqu’un qui joue à ce jeu, discute avec cette personne et préviens-la des conséquences dangereuses qui peuvent en résulter. Songe également à en aviser un adulte responsable (ses parents, enseignants etc.) afin que celui-ci puissent prendre les mesures nécessaires pour que cette personne ne s’adonne plus à ce type de divertissement.

    Finalement, le mot clé afin de diminuer les incidents reliés au jeu du foulard est la prévention. Parles-en à tes amis, tes parents, tes enseignants et organise une activité de prévention afin qu’aucune autre vie ne soit perdue à cause de ce jeu.

    APEAS – Le jeu du foulard
    Doctissimo
    CBC- Real stories (anglais seulement)
    GASPinfo (anglais seulement)
    Ottawa Citizen (anglais seulement)

  • http://www.closermag.fr, 3/09/2010

    Posté le septembre 20th, 2010 Caljar 13 commentaires

    Que s’est-il passé, mardi 1er septembre au soir, dans la chambre de ce garçon de 10 ans, à Montigny le Bretonneux (Yvelines) ?

    Ce soir-là, sa mère rentre du travail à 18h20. C’est en allant embrasser son fils dans sa chambre qu’elle le découvre pendu à une corde… Immédiatement, avec son mari, elle le décroche et appelle les secours.

    Actuellement, la victime lutte toujours contre la mort à l’hôpital Robert-Debré de Paris (19ème arrondissement), selon le Parisien.

    Deux hypothèses sont actuellement privilégiées : celle du suicide et celle… du jeu du foulard. Cette pratique, dangereuse, fait chaque année de plus en plus de victimes. Le principe : s’étrangler, jusqu’à s’étourdir, par manque d’oxygène.

    « Mon fils va mieux, a déclaré la mère à la sortie de l’hôpital. Les problèmes aux reins semblent s’arranger. Mais le plus inquiétant, c’est le cerveau. J’espère qu’il n’est pas resté pendu trop longtemps. C’est déjà très dur à vivre et en plus, il faut gérer l’enquête policière. »

    Pour la mère, cet accident n’est pas un suicide. Mais bien un jeu qui a mal tourné. En effet, cela faisait depuis quelques jours que son fils jouait avec des cordes, malgré les mises en gardes de sa mère. « Je pense qu’il s’est retrouvé coincé et qu’il n’a pas pu se sortir de là. Il n’était ni malheureux ni renfermé. Je ne crois pas au suicide. »


  • http://www.closermag.fr, 7/12/2010

    Posté le septembre 20th, 2010 Caljar 18 commentaires

    Un enfant de 10 ans, qui a été retrouvé inanimé chez lui à son domicile de Triel-sur-Seine samedi dernier, est décédé.
    L’enfant a été retrouvé dans sa chambre, pendu à sa mezzanine, un foulard autour du cou. C’est son père qui l’a découvert dans un état de coma avancé. Très vite, il a été amené d’urgence à l’hôpital Necker (Paris) où il est décédé dimanche en fin d’après-midi.
    Ce tragique accident relance une fois de plus la polémique autour du « jeu du foulard », ce jeu dangereux auquel beaucoup d’enfants s’adonnent.
    Cette année, 13 enfants sont morts de ce jeu qui consiste à bloquer sa respiration afin de s’évanouir. Une autopsie doit avoir lieu afin d’éclaircir les conditions de ce drame. Toutes nos pensées vont à la famille.

  • http://www.loi1901.com, 24/08/2010

    Posté le septembre 20th, 2010 Caljar 14 commentaires

    La rentrée scolaire approche et pour de très nombreux parents, la crainte des jeux dangereux entre élèves dans les enceintes scolaires est très présente. De très nombreuses associations militent pour l’arrêt de ces jeux de la mort. La plupart du temps, ces structures ont été créées par des parents ayant perdu un enfant dans ces tragédies inacceptables.

    En effet, le jeu du foulard(1), celui du petit pont massacreur(2) ainsi que d’autres jeux de violence, provoquent, chaque année, une dizaine de morts chez les adolescents. Devant cette situation, l’Association des parents d’enfants accidentés par strangulation(3) préconise la mise en place d’une campagne de prévention importante.

    M. Jean Gaubert (député PS – Côtes-d’Armor) demande à M. le ministre de l’éducation nationale s’il entend mener des actions de sensibilisation, avec notamment des intervenants dès l’école primaire, sur l’extrême dangerosité de ces pratiques ?

    Réponse du ministère publiée au JO le 17/08/2010
    La lutte engagée par le ministère de l’éducation nationale contre les « jeux » dangereux, pratiqués par certains élèves dans les enceintes scolaires ou à l’extérieur des établissements scolaires, vise l’éradication de toutes les pratiques rassemblées sous l’expression « jeux dangereux » :
    - non oxygénation,
    - strangulation,
    - suffocation,
    - petit pont massacreur et bien d’autres.

    La circulaire de préparation de la rentrée n° 2010-38 du 16 mars 2010 précise que la lutte contre les jeux dangereux et les pratiques violentes doit être poursuivie en partenariat avec les associations habilitées au niveau national.

    L’attention des recteurs et des inspecteurs d’académie, directeurs des services départementaux de l’éducation nationale, est de nouveau appelée sur la nécessité de mettre en oeuvre une formation à destination des médecins, infirmiers et assistants de service social de l’éducation nationale.

    Ainsi, cette lutte mobilise-t-elle les chefs d’établissement, les directeurs d’école et les autres professionnels, parmi lesquels les enseignants, les personnels de santé et sociaux et les agents recrutés sur des emplois de vie scolaire (EVS) pour assurer une prévention et une surveillance actives.

    L’action combinée de l’ensemble de ces acteurs est renforcée par des formations et les interventions spécifiques des associations. Celles-ci sont enrichies de collaborations directes d’avocats, voire de policiers référents au sein des classes afin d’alerter les élèves sur les conséquences de leurs actes.

    La brochure nationale « Jeux dangereux et pratiques violentes : prévenir, intervenir, agir », largement diffusée à tous les membres de la communauté éducative en juin 2007, est complétée par un cahier des charges de formation à destination des médecins, infirmiers et assistants de service social de l’éducation nationale diffusé au cours du premier trimestre 2010 aux académies.

    Ce document a été élaboré par un groupe de travail national d’experts piloté par le ministère de l’éducation nationale.

    En savoir plus
    (1) Le « jeu du foulard » est un étranglement volontaire, réalisé seul ou à plusieurs, dont l’objectif est de vivre une expérience, de connaître des sensations nouvelles. Cette expérience, d’apparence anodine, peut avoir des conséquences très graves, pouvant aller de séquelles irréversibles à la mort.

    (2) Jeu dangereux pratiqué dans les cours de récréation qui consiste à jouer en groupe avec un ballon de football (ou équivalent) et d’essayer de faire un petit pont (passer l’objet entre les jambes) à l’un des autres joueurs, celui-ci devenant alors la cible des agressions du reste du groupe.

    Jeux dangereux et pratiques violentes : prévenir, intervenir, agir – Format PDF

    Circulaire de préparation de la rentrée n° 2010-38 du 16 mars 2010

    Le site de L’APEAS

  • http://www.azygma.be, 12/08/2010

    Posté le septembre 20th, 2010 Caljar 13 commentaires

    La principale crainte des autorités espagnoles est que la tendance du balconing, pour l’instant cantonnée à Ibiza et pratiquée essentiellement par des touristes anglais et allemands, ne prenne encore plus d’ampleur et ne se propage au reste du pays. Depuis juin, 30 incidents de ce type ont été répertoriés.

    Balconing : un jeu dangereux qui a déjà fait 11 victimes en EspagneBalconing : un jeu dangereux qui a déjà fait 11 victimes en Espagne

    « Ça fait un moment qu’on voit ça, mais cette année c’est devenue une plaie », déclare un réceptionniste interrogé par El Pais. « Qu’est-ce qui se passe ? Ils rentrent alcoolisés ou drogués et continuent à faire la fête dans leur chambre. Si tu les attrapes ils te disent qu’ils ont perdu leur clé mais la plupart du temps ils essaient de passer dans les chambres des filles par le balcon, ou pensent qu’ils peuvent sauter jusque dans la piscine ».

    Le but ultime de ces inconscients est de poster la vidéo de leurs exploits sur les sites de partage comme youtube. Une fanfaronnade qui entraîne blessures légères, lésions graves à la moelle épinière ou, dans le pire des cas, la mort.

  • http://www.tdg.ch, 14/9/10

    Posté le septembre 20th, 2010 Caljar 14 commentaires

    Les plongeons mortels se multiplient en Espagne


    Un jeune Italien pourrait bien être la 6e victime mortelle du «balconing», un sport à risques en vogue chez les jeunes touristes aux Baléares.

    © AFP | Le «balconing» s’est converti cet été en nouveau «sport» à la mode entre Ibiza et Majorque. Il a déjà provoqué plus d’une trentaine d’accidents très graves et cinq mortels depuis le début de la saison.

    CÉCILE THIBAUD | 14.09.2010 | 00:00

    Sauter dans la piscine de l’hôtel directement depuis le balcon de sa chambre. Et si elle se trouve au 5e, voire au 6e étage, c’est plus spectaculaire, donc c’est encore mieux. Lubie jusque-là de quelques fins de soirées très arrosées, le «balconing» s’est converti cet été en nouveau «sport» à la mode entre Ibiza et Majorque.

    Il a déjà provoqué plus d’une trentaine d’accidents très graves et cinq mortels depuis le début de la saison. La mort, dimanche matin, d’un jeune italien, Davide Di Rienzo, de 26 ans, venu passer quelques jours à la Playa d’en Bossa, à Ibiza, pourrait bien allonger encore la liste des victimes. La police a ouvert une enquête sur les circonstances qui ont conduit le jeune Milanais à sauter depuis la chambre dans laquelle il se trouvait avec des amis.

    Un frisson excitant

    Les autorités des îles Baléares sont sur le pied de guerre et cherchent la parade contre le balconing qui fait fureur, tout spécialement parmi les hordes de jeunes touristes britanniques et allemands venus passer des vacances à bas prix. «Une semaine à Ibiza, cela veut dire discothèques, alcool et ecstasy, explique un journaliste anglais basé aux Baléares. Ceux qui ont acheté un package tout compris viennent pour faire tous les excès. Pour eux, le balconing ne fait qu’ajouter un frisson excitant. A six ou sept heures du matin, quand ils rentrent de boîte, ils n’ont aucune conscience du danger.»

    Listes noires

    Le phénomène n’est pas nouveau, selon les associations d’hôteliers, qui s’inquiètent de la publicité donnée aux kamikazes des balcons: «C’est justement ce qu’ils cherchent, faire parler d’eux, jouer les héros», affirme Inmaculada de Benito, responsable de la Fédération des hôteliers de Majorque. Pas question de laisser faire.

    En relation avec la police, hôteliers et professionnels du tourisme des Baléares étudient les moyens d’enrayer le phénomène tant qu’il est encore temps, avec notamment l’expulsion immédiate des téméraires et leur inscription sur une liste noire des indésirables, consultée par tous les professionnels du secteur. La Fédération des hôteliers d’Ibiza demande aux autorités la mise en route de campagnes publicitaires de prévention pour la saison prochaine.

    Le parfum d’interdit n’a pour le moment fait qu’amplifier le phénomène qui est en train de se populariser à travers les vidéos des exploits qui circulent sur le Web. On y voit les participants passer de balcon en balcon pour atteindre le meilleur endroit, monter sur les rambardes et s’élancer, sous les applaudissements de leurs amis qui filment la plongée avec leurs téléphones mobiles. Les adeptes du balconing utilisent aussi Internet pour établir leurs classements officieux et s’échangent les tuyaux sur les hôtels qui offrent les meilleurs spots. Aux Baléares et ailleurs.