C. A. L. J. A. R.

Collectif d'Action et de Lutte contre les Jeux A Risques
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  • NOUVELLE VIDEO A VISIONNER SUR LE JEU DU FOULARD !!!!!

    Posté le septembre 20th, 2010 Caljar 7 commentaires

    qu\'est ce qui se passe lorsqu\'on s\'empêche de respirer ?????

  • http://www.ouest-france.fr, 26/06/2010

    Posté le septembre 20th, 2010 Caljar 11 commentaires

    Les parents sensibilisés au « danger du jeu du foulard » – Plouvara

    samedi 26 juin 2010


    La réunion de mardi soir avait pour objectif d'alerter parents et encadrants sur ce phénomène.</P>

    Pourquoi ? Comment ?

    A l’initiative de Nathalie Gaubert, directrice de l’école publique, les parents d’élèves étaient conviés, mardi, à une conférence sur le thème Les dangers du jeu du foulard,présentée par Dominique Rousseau-Diguat, déléguée régionale de l’Association de parents d’enfants accidentés par strangulation (APEAS).

    Qu’est-ce que le « jeudu foulard » ?

    Il est pratiqué dans un groupe d’enfants ou entre copains, le plus souvent dans des cours de récréation ou dans des lieux extérieurs à l’abri du regard des adultes. Le but recherché est la découverte de sensations nouvelles, par strangulation à l’aide d’un lien quelconque. Ce jeu est aussi appelé « Rêve bleu », « Jeu du cosmos » ou encore « Jeu de la tomate » dans lesquels les enfants jouent à retenir leur respiration. Un phénomène qui ne s’arrête pas aux grandes villes. Le milieu rural est aussi touché par cette pratique.

    Quelles peuvent en être les conséquences ?

    Ce « jeu » poussé à l’extrême peu provoquer une syncope. C’est d’ailleurs ce que recherchent les pratiquants. Le danger étant l’arrêt cardiaque entraînant des séquelles irréversibles au niveau du cerveau. Depuis quelques années, les décès liés à cette pratique sont en augmentation. Certains cas restent classés comme « tentative de suicide » lorsque l’enfant le pratique seul, chez lui, motivé par la curiosité ou pour ne pas être exclu du groupe.

    Quels enfants sont concernés ?

    Réputé comme « jeu rigolo », le « jeu du foulard » touche tous les enfants, dès l’âge de 4 ans. Une enquête révèle qu’ils sont 28 % à l’avoir expérimenté par curiosité ; 29 % l’ont fait jusqu’au bout dont 40 % d’adolescents, âgés entre 10 et 14 ans, qui recherchent une prise de risque et une maîtrise de soi.

    Comment prévenir ?

    Les enfants ne sont pas conscients du danger. Ces conférences visent à sensibiliser les parents et les encadrants scolaires en leur permettant de remarquer certains signes comme des traces suspectes au niveau du cou, un changement du comportement de l’enfant ou encore des liens, des cordes et ceintures qui traînent dans la chambre ou dans les affaires personnelles.

  • http://www.lepost.fr, 19/08/10

    Posté le septembre 20th, 2010 Caljar 12 commentaires

    Les jeunes cherchent à se tuer, décidément ! Du jeu du foulard dans la cour de récrée, au saut dans une piscine depuis un balcon sur son lieu de vacances, ils se mettent en danger en permanence, plongeant du coup leurs familles dans le chagrin…

    Le « balconning » fait fureur à Ibiza et Majorque, pratiqué par des jeunes en mal de sensations et qui n’hésitent pas à plonger dans la piscine de leur hôtel depuis leur balcon, du haut de plusieurs étages.

    11 victimes déjà, dont 4 morts parmi les touristes depuis le début du mois de Juillet, des Allemands et des Anglais principalement, l’inconscience, l’alcool et la drogue aidant. On compte déjà 8 morts depuis le début de l’année.

    Cliquez ici pour voir la vidéo:
    Balconing

    Le but de ce « sport suicidaire » est celui de filmer l’exploit et le diffuser sur internet !

  • http://www.editions-harmattan.fr, juillet 2010

    Posté le juillet 28th, 2010 Caljar 21 commentaires

    « CHOKING GAME » AND OTHER FAINTING GAMES
    Practices, Consequences and Prevention
    APEAS International Symposium
    Sou la direction de Françoise Cochet
    EDUCATION SOCIOLOGIE TRAVAIL SOCIAL

    The game that young people call the « choking game », which has been picked up on in the media and which the media helps to spread, is certainly not new. However, new communication channels have taken away the secrecy surrounding various practices that share the same aim of inducing cerebral hypoxia whilst they portrayed them as trivial or even harmless. Given that it may never be in our power to control the flood of information over the Internet, how can we convey full, objective information, which is still the best means of prevention against the pipe-dreams, manipulations and lark mirrors?

    ISBN : 978-2-296-12292-5 • juillet 2010 • 202 pages

    Prix éditeur : 19 € / 125 FF

  • http://www.sudouest.fr, 26/06/2010

    Posté le juillet 28th, 2010 Caljar 11 commentaires

    Prévention des jeux dangereux Les enfants ont dialogué avec des gendarmes venus à leur rencontre. Partager

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     Saint-Médard-en-Jalles
    Gironde
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    En novembre dernier, la municipalité organisait, à la demande de l’Association taillanaise de parents d’élèves, une réunion publique intitulée « Prévenir les jeux dangereux ». Elle était ouverte exclusivement aux parents et animée par la Brigade de prévention de la délinquance juvénile (BPDJ), et avait alors éclairé les adultes présents sur ce problème en mettant en avant leur rôle fort dans la prévention. Le maître mot était alors : « Il ne faut pas avoir peur d’en parler avec les enfants ».

    Débat

    Par la suite, des parents de l’ATPE ayant leurs enfants au groupe scolaire de La Boétie ont proposé  à Sophie Da Silva, directrice de l’élémentaire, de prendre contact avec la BPDJ afin que cette dernière vienne débattre avec les enfants sur les risques liés à ces jeux dangereux. Le choix de limiter l’intervention au CE2, CM1 et CM2 a été fait.

    Ainsi, en cette fin d’année scolaire, les gendarmes de la BPDJ sont venus, sur deux jours, échanger avec les enfants. « Lors des échanges, explique Sophie Da Silva, les enfants ont pu parler de ce qu’ils connaissent des jeux dangereux, mais aussi des dangers d’Internet. »

    Responsabilité

    De leur côté, les gendarmes de la BPDJ ont tenu à  différencier « jeux dangereux » et « jeux violents ». Ils ont rappelé aux enfants les plus âgés que leur « responsabilité  pouvait être engagée dès lors qu’ils ont 10 ans », en particulier en spécifiant que « le silence pouvait être synonyme de complicité».

    « Les enfants étaient très intéressés, raconte la directrice, et surtout très ouverts au dialogue. Ils n’ont pas été impressionnés par les uniformes, bien au contraire. »

    Saint-Médard-en-Jalles · Gironde
  • http://www.cyberpresse.ca , 25/06/2010

    Posté le juillet 28th, 2010 Caljar 10 commentaires

    Le « jeu du foulard », ce passe-temps mortel

    Aller vers la mort, mais s’arrêter juste avant.

    Auto-asphyxie, jeu d’étranglement ou « jeu du foulard », certains n’arrêtent pas à temps et y laissent leur vie.

    Ce « jeu » consiste à se laisser volontairement étrangler par quelqu’un d’autre ou à procéder soi-même à la strangulation en appliquant une pression sur les artères carotides, les veines qui acheminent le sang au cerveau. Le manque d’oxygène provoque un bref état d’euphorie.

    Le « jeu » de la strangulation peut provoquer des convulsions, et c’est parfois à ce moment que les jeunes cessent d’appliquer une pression sur le cou de leurs amis. L’étranglement peut aussi provoquer la paralysie, la surdité, la cécité, des troubles cognitifs, ou la mort, en moins de quatre minutes.

    En 2008, le Dr Andrew Macnab, un pédiatre de l’Université de la Colombie-Britannique, a mené une étude sur le sujet en Ontario. Près de deux tiers des jeunes interrogés connaissaient ce jeu, et la moitié d’entre eux le croyaient sans danger. Sept pour cent l’avaient essayé.

    Aux États-Unis, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont rapporté 82 décès associés à ce jeu d’étranglement, entre 1995 et 2007. La majorité des victimes étaient des jeunes garçons, âgés entre 11 et 16 ans. Les CDC mettent les parents en garde contre de tels jeux. Les jeunes seraient souvent portés à jouer seul, à l’aide de cordes ou d’autres attaches, pour ressentir des sensations fortes.

    Les parents devraient surveiller les yeux rouges, les marques au cou, des maux de tête intenses et fréquents, et la présence de cordes ou d’attaches dans la chambre à coucher de leurs enfants.

    Avec Louis-Denis Ébacher

    et La Presse Canadienne

  • France info, 23 Juin 2010.

    Posté le juin 23rd, 2010 Caljar 6 commentaires

    Reportage France info, ce 23 Juin 2010, suite au congrès national des pédiatres de la semaine dernière.

    Enfin les jeux dangereux sont sur le point de devenir une vraie problématique de santé publique !

  • http://www.destinationsante.com, 22 juin 2010

    Posté le juin 22nd, 2010 Caljar 6 commentaires

    Le foulard, jeu sans vainqueur

    Le foulard, jeu sans vainqueur

    « Au moins 19 enfants sont décédés des suites du ‘jeu du foulard’ en 2009 en France, et déjà 9 en 2010 », plaide Françoise Cochet, présidente de l’Association des Parents d’Enfants accidentés par Strangulation, l’APEAS. Il n’est donc pas surprenant que l’association attende « avec impatience l’étude épidémiologique qui est en projet ».

    Pratiqués dès la maternelle et jusqu’au lycée, ces jeux de strangulation qui sont motivés par la recherche de l’expérience du « départ » associé à la syncope, présentent des risques toujours sérieux pour la santé. Sérieux donc, et trop souvent vitaux…

    Le jeu du foulard est le plus connu. Mais il existe bien d’autres dénominations pour évoquer ces jeux dangereux auxquels s’adonnent de nombreux enfants.

    Le Rêve bleu, le Jeu de la Grenouille ou encore le Petit pont. Tous consistent à s’étrangler pour provoquer une apnée excessive, un évanouissement et des convulsions. Pleins d’imagination, les enfants inventent toujours de nouveaux termes pour raconter leurs expériences.

    « Champion du monde de celui qui devient le plus violet », ou encore « se faire tomber en sieste » évoquent de manière imagée, la réalité de ces pratiques extrêmement dangereuses.

    L’APEAS milite pour informer les parents et les professionnels de l’enfance. Selon sa présidente, certains signes ne trompent pas : « des maux de tête à répétition, des traces sur le visage ou le cou, sur les paupières ou dans le blanc de l’œil, ainsi que des bruits sourds provenant de la chambre de l’enfant, faisant penser à une chute ou à des convulsions ».

    Ces jeux certes, n’entraînent pas toujours la mort. Ils peuvent être à l’origine de séquelles graves et permanentes : « Certains enfants perdent une partie de leur acuité visuelle, d’autres deviennent épileptiques, d’autres encore tombent dans le coma, ou deviennent paraplégiques voire tétraplégiques », fait valoir Françoise Cochet. Un véritable problème de santé dont elle demande qu’il fasse l’objet d’une référence spécifique. « Pour que les décès ne soient plus relégués dans les cases ‘accident domestique’ ou ‘suicide inexplicable’ », demande la présidente de l’APEAS.

    Source : Interview de Françoise Cochet, APEAS, 21 juin 2010.

  • Posté le juin 22nd, 2010 Caljar 14 commentaires

    La « bientraitance », un droit fondamental de l’enfant

    Photo : secrétariat chargé de la Famille

    Photo : secrétariat chargé de la Famille

    Nadine Morano a clôturé, le 16 juin à la Sorbonne, les États généraux de l’enfance. Lancés le 16 février dernier, les États généraux ont permis de dégager un consensus fort sur les mesures à adopter. La protection de l’enfant se dote d’outils plus efficaces avec une meilleure prise en compte de ses droits.

    « [Nous voulons] préserver l’équilibre entre la nécessaire responsabilité des parents, qui restera première, et les missions de la Protection de l’enfance », a déclaré Nadine Morano lors de la clôture des Etat généraux de l’enfance. À l’issue des trois mois de travaux, cinq axes d’action se dégagent. Ils mettent l’accent sur une culture précoce de la parentalité et de la « bientraitance » et sur la prise en compte prioritaire des formes de précarité.

    Développer une culture de la parentalité avec la valorisation de la « bientraitance » dès les premiers mois de vie. Un comité national de soutien à la parentalité coordonnera les actions sur l’ensemble du territoire. Parmi celles-ci, la mise en avant de l’entretien prénatal précoce du 4e mois grâce à la mobilisation forte de tous les acteurs : associations, professionnels en contact avec les futures mères, etc. Un « livret parental » expliquera aux parents les besoins de l’enfant, les évolutions qu’ils connaissent avec l’âge, les devoirs des parents à leurs égards… Un site internet d’information aux familles et une plateforme d’appel seront disponibles d’ici la fin de l’année. Ils permettront d’avoir accès aux informations et aux aides : médiation familiale, aide à la parentalité, etc. Enfin, les protocoles d’accord entre maternités et PMI seront plus nombreux afin d’accroître et de rendre plus efficaces le suivi des mères en difficulté.

    Mieux détecter et mieux suivre les enfants en situation de maltraitance. Il convient de décloisonner et de permettre une plus grande fluidité des informations de tous les acteurs du système. Les professionnels de santé se situent à un niveau essentiel de détection de la maltraitance. Leurs signalements à la cellule départementale ou à l’autorité judiciaire seront favorisés. Des formations pluridisciplinaires sur la protection judiciaire de l’enfance seront dispensées. La traçabilité des signalements en cours, notamment en cas de déménagement de la famille, sera renforcée avec la transmission des informations entre départements.

    Mieux positionner le travail social. L’émergence de phénomènes de pauvreté, d’isolement et de transformation de la famille traditionnelle rend les conditions d’exercice des travailleurs sociaux plus complexes. Souvent isolés face à des décisions importantes, ils souffrent aujourd’hui d’une définition trop floue de leur mission. L’amélioration de leurs conditions d’exercice va passer par l’élaboration de fiches de bonnes pratiques. Des Journées de protection de l’enfance et un site internet leur seront proposés.

    Mieux prendre en compte les situations de précarité. Pour lutter contre toutes les formes de précarité (financière, sanitaire, éducative…), des indicateurs de pauvreté et de bien-être des enfants seront mis en place, avec pour objectif de faire reculer l’indicateur de pauvreté d’un tiers tous les cinq ans. Il convient aussi de développer les réseaux d’entraide et de solidarité : par exemple, le parrainage d’enfants en situation de crise par des familles d’accueil. Par ailleurs, deux questions concernant les enfants en difficultés sont considérées comme prioritaires pour le Gouvernement : le logement et la scolarisation (aide personnalisée, accompagnement éducatif, programme personnalisé de réussite éducative), clés de l’insertion et du lien social. Enfin, le droit à la santé, grâce à une nutrition de qualité et un meilleur accès aux soins, sera renforcé.

    Prévenir la pratique des jeux dangereux. Alerter les familles sur l’existence des pratiques dangereuses, mieux former les professionnels et permettre le dialogue entre jeunes afin de prévenir les conséquences parfois dramatiques de certaines pratiques dont l’Institut national de veille sanitaire (INVS) sera en charge de l’observation spécifique. Un module de formation sera intégré dans le cursus des personnels de direction et d’éducation et des médecins scolaires. Enfin, l’éducation des jeunes aux médias, notamment en matière d’usage d’internet, fera l’objet d’une attention particulière. La Fondation Famille, Éducation, Médias recensera les dangers potentiels et réels et diffusera les bonnes pratiques.

  • http://www.lepoint.fr, 21 Juin 2010

    Posté le juin 21st, 2010 Caljar 19 commentaires

    Attention à ces jeux d’enfants qui n’en sont pas…

    Rêve bleu » ou « indien », « Jeu de la Grenouille », « de la tomate » ou « du foulard », « Cosmos », « Petit pont, ou « Baiser du dragon »… autant de noms pour désigner les jeux d’évanouissement auxquels se livrent de nombreux enfants. Âgés de 4 à 20 ans, des garçons et filles de tout niveau social sont touchés par cette pratique à risque. Ces « jeux » sont avant tout considérés comme un amusement susceptible de procurer des sensations fortes. Il s’agit exceptionnellement d’un comportement violent ou suicidaire. Et pourtant, ils sont à l’origine de la mort d’au moins un enfant par mois.

    À l’occasion du dernier congrès des Sociétés de pédiatrie, qui a eu lieu en fin de semaine dernière à Paris, l’Association de parents d’enfants accidentés par strangulation a fait le point sur ces jeux dangereux. Le principe est simple. « Il associe une hyperventilation forcée obtenue par quelques flexions rapides des jambes et de grandes inspirations, suivie d’un blocage de la respiration assorti d’une pression sur les carotides et les jugulaires, voire d’une forte compression du sternum jusqu’à l’évanouissement », précise leur communiqué. L’enfant peut aussi être tenté de réaliser seul cette strangulation en se suspendant avec un lien autour du cou fixé au montant d’un lit, d’une poignée de porte ou de fenêtre.

    Qu’il s’agisse d’une suffocation, d’une strangulation ou d’une pendaison, la conséquence est la même : le cerveau manque d’oxygène. Si l’hypoxie est modérée, elle entraîne des bourdonnements ou des sifflements d’oreille, des « coups de gong » dans les tempes, une vision floue, des hallucinations visuelles, l’impression de planer au-dessus du sol… tous ces signes précédant la perte de connaissance. Puis survient la phase convulsive hypoxique, marquée par un arrêt de la respiration, des spasmes musculaires, qui partent le plus souvent de la face et s’étendent aux membres ainsi que des convulsions de l’ensemble du corps. Ce stade est réversible si la strangulation est arrêtée et s’il existe une prise en charge médicale immédiate de qualité. Quant à la privation totale d’oxygène (anoxie aiguë), elle a des conséquences irréversibles avec, en cas de survie, de lourdes séquelles neurologiques.