C. A. L. J. A. R.
Collectif d'Action et de Lutte contre les Jeux A Risques-
Emission « Les Maternelles », Avril 2010
Posté le juin 20th, 2010 5 commentaires>
-
http://www.lejsl.com/fr, 18/02/2010
Posté le juin 20th, 2010 5 commentairesLa prévention, outil de lutte contre les violences scolaires
La Saône-et-Loire est un département « plutôt calme », clame François Bourguignon, inspecteur d’académie. Loin des récents actes de violences que connaît l’académie de Créteil ( lycée Guillaume-Apollinaire de Thiais lundi, lycée AdolpheChérioux de Vitry début février et lycée Darius-Milhaud du Kremlin-Bicêtre en janvier) la Saône-et-Loire connaît plutôt des « incivilités », formule-t-il. Les acteurs éducatifs restent néanmoins vigilants.
Une convention entre chefs d’établissements, police, justice, gendarmerie et Conseil général est passée, qui consiste à prévenir et réagir à tout incident répertorié. 50 gendarmes interagissent ainsi régulièrement avec les chefs d’établissements des collèges et lycées.
Le « happy slapping » dénoncé
« On fait alors le point. ça fait partie de la prévention », dit le capitaine Lagarrue, chargé de la police judiciaire dans le département. « On peut intervenir dans le cadre de prévention de la toxicomanie, de l’alcoolisme ». Une sensibilisation à l’usage d’Internet par les jeunes s’invite au programme le mois prochain.
Le « happy slapping » a été dénoncé auprès du Procureur de la République.
« Le personnel éducatif a pris le relais en salle de cours pour inciter les élèves à réfléchir sur ce phénomène », explique Brigitte Trochet, conseillère technique auprès de l’inspecteur d’académie. Et d’assurer : « notre force est notre réseau partenarial ». Un partenariat « efficace » selon Aziz Hadi, secrétaire départemental de l’Unsa Éducation. La tenue d’états généraux en avril, préconisé par le ministre de l’Éducation nationale est pour lui « une manière de ne pas affronter les problèmes du terrain ».
Autre demande ministérielle : la réalisation de « diagnostic sécurité » dans les établissements.
Des travaux pourraient être préconisés afin de sécuriser les bâtiments. « Mais, précise le syndicaliste, rien ne vaut un encadrement humain ».
Camille Roux rouxc@lejsl.fr
-
http://gaminsdabord.wordpress.com, 27/01/ 2010
Posté le juin 20th, 2010 19 commentairesAlerte: jeux dangereux à l’école élémentaire de Nailloux
27 janvier 2010 par gaminsdabord
Voici, ci -dessous, le mail que des parents d’élèves nous ont transmis (conjointement aux services de la mairie et de colaursud) suite à une chute de leur enfant sur la tête lors d’une séance de catch subit dans la cour de récréation de l’école élémentaire en début de semaine.
Nous tenions à diffuser ce témoignage, avec l’accord des personnes concernées, afin d’alerter les familles de Nailloux que ce phénomène de société, que sont les jeux dangereux dans les cours de récréations, n’a pas seulement lieu ailleurs mais bel et bien dans notre « école de village ».
Nous voulions aussi vous assurer que nous donnerons suite à ce mail afin que ce type de comportement ne se reproduise plus au sein de nos écoles et pour que nos enfants puissent vivre, apprendre et jouer ensemble sereinement, sans angoisses et en toute sécurité.
ALERTE DE DANGER AVÉRÉ A L’ÉCOLE/CLAE/CLSH PROBLÈME DE SÉCURITÉ NAILLOUX
Bonjour,
Depuis peu habitant Nailloux, je viens à vous, afin d’alerter sur un danger grandissant, avéré et dont sont «victimes» les enfants, car je crois que TOUS doivent êtres alertés afin d’être sensibilisés à ce danger qui est aussi une mode actuellement : le catch!
Hier dans la cour de l’école élémentaire Jean ROSTAND de Nailloux, mon petit garçon a été victime d’une «prise» par un autre élève, ce dernier l’ayant saisi par les chevilles et tiré il a chuté en arrière de tout son poids, sa tête a heurté le sol! D’autres élèves en ont été témoins. J’ai bien sûr signalé cela dans le carnet de liaison et à la directrice du CLAE. J’ai déjà sensibilisé mon fils sur le sujet et lui interdis cartes et émissions télévisées, mais d’autres se chargent de démontrer et diffuser les pratiques visiblement.
Nous sommes nombreux à constater cet engouement (surtout des garçons/papas) pour ce «sport/spectacle» largement médiatisé, qui génère produits dérivés et pratiques dont les enfants s’imprègnent. Cartes, spectacles télévisés, démonstrations alimentent, modélisent, banalisent violence et brutalité. Ce «sport/spectacle» n’a rien à faire dans les cours de récréation et écoles, c’est une pratique qui doit être encadrée, dans des structures adaptées, sous certaines conditions.
Je suis très inquiète, pour mon fils bien-sûr, mais aussi pour les autres. Savez vous quelles peuvent être les conséquences de ces «prises»? On dénombre : décès, enfants paralysés définitivement, enfants grièvement blessés, lésions cérébrales irréversibles etc… Les responsabilités sont engagées, je vous demande d’intervenir. Sensibilisons TOUS LES PARENTS, ENFANTS, ENSEIGNANTS, PERSONNELS, ET ÉLUS. Avec de telles pratiques le danger présent est avéré! Le danger futur aussi est à considérer. Nous sommes tous concernés! Se pose la question de la sécurité et même plus!
Je souhaiterais que cela soit pris au sérieux, afin d’engager la prévention et ne pas avoir à faire de tristes constats…Voici des liens intéressants sur le sujet:
Merci
Cordialement,
C.G. -
http://www.ouest-france.fr , 5/06/2010
Posté le juin 20th, 2010 7 commentaires« 1,5 million d’enfants ou adolescents ont pratiqué le jeu du foulard. Dix décès sont déplorés en moyenne par an ! » Un bilan qui fait froid dans le dos de la quarantaine de parents, présents mardi soir, au collège Renan, pour une conférence sur ce thème des jeux dangereux, animée par Dominique Rousseau-Diguat, déléguée régionale de l’Association de parents d’enfants accidentés par strangulation (APEAS).
Les noms diffèrent. La finalité est la même. Un étranglement volontaire qui tourne au drame : « Rêve indien, rêve bleu, jeu de la grenouille, jeu du cosmos, jeu de la tomate… » D’autres jeux d’agressions intentionnelles ou sous la contrainte sont abordés : « Cannette, mikado, pont massacreur, alphabet-pouilleux, taureau, Beyrouth… » Autant de dérives destinées à « affirmer son courage, appartenir au groupe, montrer sa force, humilier la personne », souligne Dominique Rousseau-Diguat.
Les parents doivent apprendre à voir des traces dans le cou, les maux de tête, la fatigue, l’isolement, le repli sur soi, l’agressivité, les nausées, le refus d’aller en classe… Puis soutenir l’enfant, dialoguer, prévenir le chef d’établissement.
Contact : APEAS, tél. 06 13 42 97 85 et sur le site www.jeudufoulard.com
-
http://www.lalibre.be, 19 / 11/ 2010
Posté le juin 20th, 2010 25 commentairesLe sinistre “jeu” du foulard porte bien mal son nom. Comment faire de la prévention en milieu scolaire? La ministre va organiser une table ronde.
Comment parler du « jeu » du foulard sans faire pire que mieux? Comment informer sans dramatiser? Comment prévenir sans inciter? La ministre de l’Enseignement, Marie-Dominique Simonet (CDH), avait la délicate tâche d’aborder la problématique, mercredi, en séance plénière du Parlement de la Communauté française où elle était interrogée par les députés Olga Zrihen (PS), Marianne Saenen (Ecolo) et Marc Elsen (CDH).
En octobre, 4 enfants sont morts après avoir rejoué, dans leur chambre, le sinistre jeu du foulard appris dans la cour de récré. (« La Libre » du 2/11). Ce « jeu » d’étranglement consiste à bloquer l’arrivée du sang au cerveau en serrant le cou avec un lien: foulard, écharpe, ceinture Cette pratique d’expérimentation corporelle provoque un évanouissement qui peut mener à des sensations intenses et procurer des hallucinations ou des visions oniriques.
Quand le « jeu » s’arrête avant qu’il ne soit trop tard « Le danger est extrême, car dès la première fois, ces jeux peuvent mener à un coma profond, voire à la mort par arrêt cardiaque », insiste Marie-Dominique Simonet. Ces comportements à risques qui se déroulent dans les écoles, mais aussi en dehors, inquiètent légitimement les parents d’élèves et les enseignants. « Sans vouloir créer un sentiment de dramatisation, qui serait injustifié, il convient de rester vigilant et de détecter ces pratiques dangereuses à la base d’accidents, parfois graves, au sein de la population scolaire », poursuit Mme Simonet.
D’où le souhait de la ministre de renforcer un dispositif de prévention concerté basé sur la vigilance des adultes qui doivent être capables de reconnaître les signes d’alerte à un stade le plus précoce possible. Les adultes qui travaillent dans le cadre scolaire doivent intégrer dans leurs pratiques des actions de prévention fondées sur le développement de la confiance en soi et l’estime de soi, ajoute Marie-Dominique Simonet.
Première étape du dispositif: la diffusion prochaine, dans toutes les écoles primaires et secondaires, mais aussi dans les centres psycho-médico-sociaux, d’une brochure de sensibilisation aux jeux violents et d’évanouissement réalisée par « Chousingha », une ASBL créée par le papa d’un adolescente décédée tragiquement des suites du jeu du foulard il y a près d’un an.
La ministre ne compte pas s’arrêter là mais veut se donner le temps de la réflexion. Un de ses collaborateurs participera les 3 et 4 décembre à Paris au colloque international organisé par l’Association des parents d’enfants accidentés par strangulation (APEAS) pour récolter un maximum de données sur les méthodes d’information et de prévention mises en place dans les autres pays et sur les stratégies d’intervention efficace.
Dans un deuxième temps, Marie-Dominique Simonet organisera une table ronde avec des parents, des enseignants, des pédopsychiatres, des responsables de centres PMS pour envisager l’opportunité et la manière de mener à bien une véritable politique de prévention et d’information en milieu scolaire.
Des interventions doivent aussi êtres mises en place après un incident ou quand de telles pratiques dangereuses sont repérées. « Il faut parler avec les élèves concernés sans négliger l’impact que de tels incidents ou accidents sur les autres élèves, témoins passifs, qui peuvent éprouver un sentiment de culpabilité ou de honte à ne pas avoir pu ou su intervenir », dit la ministre .
Reste qu’enseignants et éducateurs doivent jouer les équilibristes, en ouvrant le débat avec les élèves, sans être moralisateurs ou incitatifs, mais « sans donner une importance excessive à ce phénomène dont beaucoup de jeunes n’ont pas connaissance et dont ils pourraient se sentir exclus ». Une véritable gageure.
-
http://prod.aisnenouvelle.fr , JUIN 2010
Posté le juin 20th, 2010 8 commentairesAfin de lutter contre les « jeux » qui menacent la vie des enfants, la mairie réunit demain des spécialistes et les parents.
«On voudrait ne pas avoir à regretter de n’avoir rien fait ». La mairie, par l’intermédiaire du conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance et de son président, Jean-Pierre Cazé, organise demain, une réunion publique sur le thème des « jeux mortels de la récré ». Un moyen de lutter contre les préjugés encore bien présents sur ces questions, mais aussi de libérer la parole entre les enfants et leurs parents, et surtout entre adultes. Leurs noms sont tristement célèbres et plus connus des enfants que des adultes. Les jeux du foulard, de la tomate… basés sur l’asphyxie par pendaison ou strangulation continuent de faire chaque année au moins quinze à vingt victimes en France.
« tirer la sonnette d’alarme »
Sans oublier les jeux de violence dont le but est de s’acharner sur un bouc émissaire (cercle infernal ou les jeux du taureau, de la mort subite). Face à ces dangers dont personne n’est à l’abri, « la mairie a souhaité tirer la sonnette d’alarme et informer les parents, sans toutefois vouloir donner de leçon », rappelle Jean-Pierre Cazé, l’adjoint au maire de Chauny en charge de la sécurité et de la prévention de la délinquance. « Au départ je ne me sentais pas bien d’intervenir sur ce sujet », avoue l’élu. Difficile, en effet de s’occuper d’un sujet qui touche à des domaines aussi variés que la famille, l’Education nationale, la santé publique et la justice.
Pour l’aider dans sa mission, la réunion se déroulera avec l’intervention de spécialistes de la question. La brigade de prévention et de délinquance juvénile de Laon animera un échange avec les parents sur les risques et les dangers auxquels peuvent être confrontés leurs enfants avec Internet : cyberdépendance, mauvaises rencontres, apologies dangereuses, incitations aux jeux. La juriste Nathalie Fargetas, de l’association départementale d’Aide aux victimes et de médiation de l’Aisne rappellera également les moyens d’éviter la pratique de ces jeux dangereux. Et elleapportera son témoignage sur les rencontres avec des enfants et des parents victimes de ses pratiques.
PRATIQUE :
Réunion « les jeux mortels à la récré », vendredi 4 juin à 18 heures, à l’Espace Rabelais.
Informations : Association départementale d’aide aux victimes de l’Aisne au 03-23-20-65-61. Renseignements sur l’aide aux parents victimes du jeu du foulard auprès de l’APEAS sur le site jeudufoulard.com.« VOUS NE SAVEZ PAS CE QU’IL FAIT EN CACHETTE »
Liée à l’association de parents d’enfants accidentés par strangulation, Nathalie Fargetas intervient aussi, depuis janvier 2008, en qualité de juriste auprès de l’Adavem02 dans les écoles primaires, lycées et toutes les structures qui accueillent des jeunes. Car « les cas de décès liés aux jeux du foulard touchent les jeunes de 4 à 20 ans », rappelle-t-elle. Et ils connaissent ses jeux mortels depuis très tôt. « Quand j’interviens dans les écoles primaires, les enfants me disent qu’ils connaissent le jeu du foulard ou de la tomate. Et lorsque je vais dans les collèges, les élèves avouent qu’ils les connaissent depuis le primaire. »
Dans sa mission, la juriste rencontre aussi des parents. Et « généralement, ils n’en reviennent pas. Ils pensaient que le phénomène avait disparu depuis longtemps. » On estime qu’au moins 15 à 20 enfants meurent des suites des jeux dangereux. « Mais on est loin de la réalité. La plupart des enfants qu’on retrouve sont des enfants qui se sont pendus. On les considère encore comme des suicides. Or de nombreux parents affirment que leur enfant n’a pas voulu se suicider. Et j’entends souvent : il faut être débile pour avoir l’idée de s’étrangler. Mais les enfants ont la plupart du temps un bon niveau scolaire. Et aux parents qui disent ça n’arrivera pas à mon enfant, je leur dis vous ne savez pas ce qu’il fait en cachette.Jean-Pierre Cazé, l’adjoint à la sécurité et à la prévention.
-
http://local.radiox.com
Posté le juin 20th, 2010 10 commentaires- Si votre fils vous parle du jeu du foulard, de la tomate, de la canette, du cafouillage ou du petit pont massacreur, ne prenez pas ça à la légère. Il s’agit de jeux violents. Les deux premiers exploitent les sensations procurées par la strangulation, les derniers sont des séances de tabassage en règle.
- Fascinés par Jackass, l’émission de Steve-O, ou par les facéties du Français Michaël Youn, des gamins se lancent des paris toujours plus risqués. A Strasbourg, on a attrapé des ados alors qu’ils s’amusaient à traverser l’autoroute…
- Ces « jeux » font froid dans le dos, mais, s’ ils concernent les enfants de tous les milieux, ils sont heureusement limités. Psychologues, sociologues et autres observateurs s’accordent à y voir des semblants de rites d’initiationpour des jeunes qui s’identifient plus à leurs copains qu’à leur père.
- Toutefois, cette dimension n’apparaît vraiment qu’à la puberté, quand l’ado a besoin de mettre à l’épreuve son sentiment d’immortalité. Avant 10 ou 11 ans, les enfants mesurent nettement moins la portée de leurs actes. Le meilleur moyen de les protéger ? Parler sans crainte de ce réel danger et aiguiser leur sens critique pour que, le jour venu, ils puissent refuser de participer.
- Les associations de parents rapportent que des petits de 5 ans se livrent au jeu du foulard (un « jeu » de strangulation), initiés par des « grands » de l’école élémentaire. Bien qu’ils sentent qu’un interdit plane autour de ce jeu qui donne des sensations bizarres – la preuve, ils se cachent -, ils n’ont aucune notion du risque qu’ils courent. Aux parents de leur expliquer qu’il est dangereux de jouer avec son cou, tout comme avec le feu ou avec les produits ménagers.
- Sans évoquer les sensations hallucinatoires qui rendent ce jeu attrayant, il faut apprendre à l’enfant que serrer le cou peut abîmer le cerveau, donc causer un handicap, ou même tuer. L’expérience prouve que, prévenus de cette façon, les enfants passent le message à leurs copains. Ainsi, un garçon de 7 ans a sauvé la vie d’un autre en lui hurlant si fort dessus que leur maîtresse a pu intervenir à temps.
Photo : Jupiter Images
-
http://www.rtlinfo.be, 7 Juin 2010
Posté le juin 20th, 2010 23 commentairesUn Bruxellois meurt étranglé, allongé en rue près d’un ami
Rémi et Stéphane ont été retrouvés par terre, ivres et avec une sangle nouée autour du cou. Rémi a perdu la vie, étranglé, alors que Stéphane a survécu. On ne sait pas encore si les deux jeunes amis bruxellois se sont disputés à mort ou s’ils ont voulu jouer à un jeu aux conséquences dramatiques.
Deux jeunes en état d’ébriété avancé, Rémi et Stéphane, ont été retrouvés samedi matin à Auderghem avec une sangle nouée autour du cou, dont les extrémités étaient coincées par le corps de l’autre. Remi, 23 ans, est décédé. Son ami, Stéphane, 27 ans, gémissait à l’arrivée de la police qui a rapidement coupé les sangles afin qu’il puisse reprendre son souffle.
D’après les propos du bourgmestre de la commune, Didier Gosuin, les deux jeunes auraient voulu jouer à une variante du jeu du foulard : « Il s’agit des conséquences d’un malheureux délire entre eux, dit-il à la Dernière Heure. Sans doute un pari qui a très mal tourné pour l’un des deux. Jouer avec sa vie uniquement dans le but d’obtenir des sensations est complètement stupide », précise encore le bourgmestre dans les colonnes du quotidien.
Sous mandat d’arrêt
Mais ce lundi, Stéphane a été placé sous mandat d’arrêt pour coups et blessures ayant entraîné la mort. L’affaire avait d’abord été mise à l’instruction pour meurtre mais c’est finalement la qualification de coups et blessures ayant entraîné la mort que la juge d’instruction bruxelloise a retenue pour inculper le jeune homme. Celui-ci a déclaré à la juge « ne se souvenir de rien« . Il est connu de la justice dans quelques dossiers de vol, coups et blessures et stupéfiants.
Ils auraient fêté son retour de vacances
Rémi, le jeune Boistfortois décédé, avait 23 ans. D’après les premiers éléments de l’enquête, il revenait d’un voyage en Thaïlande, et aurait voulu fêter son retour. Avec son ami Stéphane et d’autres copains, il aurait vidé des bouteilles d’alcool fort et des cannettes de bières. L’enquête devra déterminer les circonstances exactes de ce drame.
-
http://www.lejsl.com/fr, 7 / 12 / 2009
Posté le juin 20th, 2010 5 commentairesLe jeu du foulard, qui fait des victimes chaque mois en France, est combattu par une Chalonnaise, présidente nationale. Elle témoigne du colloque international qui vient de s’achever à Paris.
Françoise Cochet, la présidente de l’Association de parents d’enfants accidentés par strangulation (APEAS) depuis 2002 dresse un bilan «très satisfaisant» du colloque international qui s’est achevé vendredi à Paris. Cette habitante d’Ormes, près de Simandre, fut victime d’un drame personnel, la disparition brutale de son fils Nicolas en 2000, et n’a jamais cessé depuis de mener une lutte de sensibilisation envers ces jeux d’évanouissement que testent les enfants au point parfois d’en perdre la vie.
Le jeu du foulard a fait 13 victimes en France en 2009. « On organisait pour la première fois un colloque international pour mieux cerner et lutter contre ce jeu dangereux. Ces échanges avec les Américains et Canadiens notamment, ont été très denses et enrichissants avec des interventions de scientifiques, d’associations, d’élus », commente-elle. « On a compris que c’était partout le même constat avec des morts tous les mois partout dans le monde. C’est aussi la même problématique avec une difficulté pour convaincre ».
Françoise Cochet s’est satisfaite de la prise de position « très ferme » du ministère de la Santé, conscient qu’il faut « passer à la vitesse supérieure » en reconnaissant qu’il s’agit d’un « problème de santé publique ». Même discours d’engagement de la part du ministère de l’Education nationale.
Une présidente toujours inquiète de ce problème « mal connu, mal prévenu » mais qui salue et encourage les actions, notamment celles en Saône-et-Loire. « Le docteur Françoise Cusin de l’inspection académique de Mâcon relaye de nombreuses actions de sensibilisation et réalise un travail remarquable », ajoute-t-elle. Le profil des victimes ? « Ça touche tous les milieux, du plus jeune jusqu’au plus de 20 ans». Enfin, Françoise Cochet pour qui le travail de prévention sur l’explication des conséquences d’une telle pratique doit « s’accélérer » est admirative des futures actions des Belges. « Au niveau de l’État, ils vont prendre les choses en mains ».
Emmanuelle Bouland
www.jeudufoulard.com
-
http://www.midilibre.com, 9 Juin 2010
Posté le juin 20th, 2010 Pas de commentaireCe très inquiétant jeu de la tomate détecté à l’école
Depuis plusieurs années, se développent dans les cours de récréation des jeux nouveaux, mais qualifiés de dangereux. Délaissant les billes, la marelle et le saut à la corde, les jeunes recherchent des sensations, jusque-là inconnues, en freinant l’irrigation sanguine et nuisant au bon fonctionnement cérébral. A l’extrême, l’action peut entraîner un cas d’asphyxie. Le jeu du foulard, faisant appel à la strangulation, est le plus connu, et il a ses dérivés : le rêve bleu, le rêve indien, le jeu du cosmos… Saint-Julien, jusque-là, n’avait pas été touché par ce phénomène. Mais récemment, la pratique d’une variante, le jeu de la tomate, a été détectée parmi des écoliers du primaire. Il consiste pour l’enfant à bloquer sa respiration, l’apnée provoquant la cyanose du visage. Dans l’émulation, celui qui a la face la plus rubiconde a gagné.
Allez savoir où l’incubation s’est faite.
Devant l’apparition soudaine de cette pratique, la directrice, Melissande Roux, a d’emblée pris les premières mesures de prévention. Les familles ont été alertées. Une réunion d’information s’est tenue en présence du corps enseignant, à laquelle assistaient la maire Christiane Bremond, la psychologue Stéphanie Benaroya, et le médecin Pascale Lubrano, spécialistes du milieu scolaire, ainsi que de nombreux parents.
La directrice a exposé que l’emprise de la cour de récréation avait été réduite et que les recoins, où les enfants étaient susceptibles de s’adonner à cette pratique en se cachant, ont été interdits d’accès. Une meilleure surveillance de la cour est ainsi exercée par deux personnels. Par ailleurs, dans chaque classe, les enfants ont été informés sur la dangerosité de ses jeux.Les parents ont été appelés à faire preuve de la plus grande vigilance, car s’ils ont été détectés dans l’enceinte de l’école, les enfants peuvent également accomplir ses gestes en milieu familial. Une brochure, sur ce grave sujet et les mesures de prévention, éditée par l’Éducation nationale, est d’ailleurs en cours de diffusion.
Renseignements sur internet : www.media.education.gouv.fr
Commentaires récents