Collectif d'Action et de Lutte contre les Jeux A Risques
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  • Une ado victime du « petit pont massacreur »

    Posté le février 19th, 2010 Caljar 13 commentaires

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  • L’incitation sur Internet bientôt punie

    Posté le février 19th, 2010 Caljar 7 commentaires

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    Les députés ont adopté jeudi à l’unanimité un amendement punissant l’incitation aux jeux dangereux, notamment sur Internet. Le but : empêcher l’accès des mineurs à des textes ou vidéos sur le jeu du foulard, de la tomate…

  • Incitation directe par Internet au Jeu du Foulard , USA: il avait 28 ans, il en est morthttp://www.telegraph.co.uk/news/uknews/7221054/Student-accidentally-hanged-himself.html

    Posté le février 13th, 2010 Caljar 14 commentaires

    Student accidentally hanged himself

    A university student accidentally hanged himself while trying to copy a self-asphyxiation technique he saw on the internet, an inquest heard.

    University graduate Calum Chattwood, 22, died while seeking an adrenalin rush in the conservatory of the house he shared with his mum and father.

    Extreme sports enthusiast Calum, who had taken part in sky dives and bungee jumps, had looked up how to perform the act, said to cause an adrenalin rush, on the internet, the hearing was told.Calum, who had been looking forward to setting up his own business, was found by a friend at the house in Helmshore, Lancs., who was picking him up to visit another friend at Huddersfield University.

    The hearing at Burnley Coronor’s Court was told that Calum had previously taken part in self-asphyxiation for thrills in a dangerous attempt to get a feeling of being ‘high’ by cutting off the blood supply to the brain.

    His father Donald, who was on holiday with his wife Julie at the time on the tragedy on October 28 last year, told the inquest: Calum had done paintballing, skydiving and bungee jumps before, and when trips to Alton Towers were arranged he was always first to say he would go.

    He really wanted to go and see his friend in Huddersfield and said how much he was looking forward to it.

    He had no worries at all about finances or jobs or girls or anything like that, there was absolutely no reason to want to kill himself.

    Deputy coroner Mark Williams recorded a verdict of accidental death.

    He said: It is clear to me that Calum was happy and had no reason at all to want to do that (kill himself).

    He was a thrill seeker and this looks like a tragic accident.

  • http://accompagnementscolaire.wordpress.com, 4/01/2010

    Posté le février 13th, 2010 Caljar 10 commentaires

    Le colloque organisé à Paris, les 3 et 4 décembre 2009, par l’Association de Parents d’Enfants Accidentés par Strangulation (APEAS), sous le haut parrainage des ministres de la Santé et de l’Education nationale, a permis de mettre en lumière la dangerosité de certaines pratiques méconnues des adultes auxquelles peuvent s’adonner les enfants et les adolescents.

    Le « jeu » du foulard (appelé également « rêve indien », « rêve bleu », « la grenouille », « le jeu de la serviette », « le cosmos »…) constitue un étranglement volontaire pratiqué en groupe ou isolément, dans le but de susciter une syncope, des hallucinations ou la sensation de planer.

    Ces différents états sont la conséquence d’un manque d’oxygénation du cerveau, car l’arrivée du sang oxygéné est bloquée par la compression des deux artères carotides lors de l’étranglement. Or, celui-ci peut entraîner des conséquences dramatiques, telles que des dommages cérébraux irréversibles, voire la mort, notamment par arrêt cardiaque.

    Lorsque cette pratique est réalisée en groupe, l’étrangleur relâche les mains au moment où l’étranglé commence à perdre connaissance. Les participants pensent donc totalement maîtriser les limites. Cependant, l’arrêt cardiaque peut survenir à tout moment, et la privation d’oxygène du cerveau peut entraîner des lésions de prime abord invisibles, mais définitives (amnésies, lenteur mentale, crises épileptiques…).

    Lorsque cette pratique est réalisée en solitaire, à l’aide d’un lien, le danger est très grand de ne pas pouvoir contrôler l’évanouissement, et donc la mort par strangulation.

    Le fait que les enfants appellent « jeu » ce qui constitue un danger de mort véritable, indique clairement qu’ils n’en mesurent pas les conséquences fatales.

    D’ailleurs, les jeunes de 4 à 20 ans qui s’adonnent à cette pratique n’ont pas des profils dépressifs ou suicidaires. En fonction de leur âge, ils cherchent à expérimenter des sensations nouvelles, à se sentir exister, à mettre en jeu leur toute puissance, à s’affranchir des adultes…

    Les indices permettant d’alerter les adultes ne sont donc pas d’ordre comportemental ; il convient plutôt de repérer :

    - les traces suspectes sur le cou ;

    - un lien traînant sans raison apparente auprès du jeune ;

    - des maux de tête violents et récidivants ;

    - une diminution de la concentration ;

    - des bruits sourds dans la chambre (liés à la chute dans le cas d’une pratique solitaire) ;

    - des questions portant sur les effets et les dangers de la strangulation.

    Dès la maternelle, le « jeu de la tomate » constitue le premier pas vers la strangulation : il consiste en effet à retenir le plus longtemps possible sa respiration jusqu’à devenir rouge ou violet.

    Or, il semblerait que l’on puisse devenir dépendant de ce genre de pratiques, et tenter par la suite de les répéter en groupe ou isolément pour retrouver les sensations procurées.

    C’est pourquoi les parents doivent en être informés, de manière à pouvoir expliquer les dangers ignorés par les plus jeunes et formuler des interdits fondamentaux : ne pas se laisser étrangler, ne pas étrangler autrui, ne pas laisser autrui se faire étrangler.

    Les intervenants scolaires devraient être formés pour mener à bien des actions de prévention, tout particulièrement auprès des parents, qui craignent notamment le risque de susciter chez leurs enfants l’envie d’expérimenter de telles pratiques. Cependant, il semblerait, d’après l’association, que ce risque soit infime comparé à la prise de conscience que ces actions permettent d’engendrer.

    Nathalie Anton

  • http://www.nordeclair.fr, 12 Décembre 2009

    Posté le février 13th, 2010 Caljar 7 commentaires

    Dangers et usages d’Internet expliqués aux collégiens

    Publié le samedi 12 décembre 2009 à 06h00

    Internet, un sujet concernant pour les collégiens, expliqués par Christophe Hénaut. Internet, un sujet concernant pour les collégiens, expliqués par Christophe Hénaut.

    Christophe Hénaut, animateur d’une agence de conseil, est intervenu auprès des élèves de 3e et de 4e, mercredi, au collège Romain que dirige Michel Flaczynski.



    Une opération d’information et de sensibilisation aux enjeux et risques liés à l’utilisation de l’Internet.
    L’intervention avait pour objectif de montrer que la toile peut offrir plus que du ludique et d’amener les jeunes à adopter un comportement citoyen face aux nouvelles technologies.

    Responsable à 13 ans
    La présentation était articulée en trois axes : diversifier les usages d’Internet et éveiller la curiosité des jeunes, aiguiser leur sens critique et les sensibiliser aux risques.
    L’animateur les a amenés à réfléchir aux sujets ou thèmes qui les concernent, comme les réseaux sociaux, facebook, MSN ; les messageries instantanées ; les téléchargements de musiques et de vidéo. « Le principe du « peer to peer » n’est pas illégal, mais tout dépend de ce que l’on échange. Tout ce que vous avez acheté, vous pouvez le copier, mais uniquement pour votre usage personnel. Les risques sont nombreux, Internet est très facile d’accès : chacun peut s’y connecter à partir d’un téléphone mobile par exemple », a-t-il rappellé. Une mise en garde que l’animateur a étendu aux sites à contenu choquant, au phénomène du happy slapping, aux propos irrespectueux écrits sur les blog et à l’addiction aux jeux en réseau.
    « Il y a des droits et des devoirs », poursuit Christophe Hénaut. « À partir de 13 ans, vous êtes responsable, et vous encourrez des sanctions pénales, amendes et suspension d’abonnement, que vous continuez de payer ». Des propos qui ont touché les jeunes très passionnés par le sujet. Ils ont d’ailleurs posé de nombreuses questions relatives à la technique, aux virus, aux pannes informatiques. L’animateur leur a donné quelques règles d’or, « Ne pas faire suivre les chaînes d’e-mail, ne pas accepter les pièces jointes de la part d’inconnus, surtout celles contenant une extension sensible. Ne pas laisser son adresse sur les blogs, ne pas mettre de photos sur le net. Attention à l’usage de la webcam, car il y a des gens mal intentionnés, prudence vis-à-vis des spits ou spam over internet téléphonie… On peut toujours retrouver votre adresse IP », a conclu Christophe Hénaut, qui a parlé des sites payants et a donné quelques références de site gratuit.
    Une intervention pour surfer intelligemment, apprendre à relativiser la présence de l’Internet dans leurs études et dans leurs activités extrascolaires et amener les jeunes à détecter les pièges et se poser les bonnes questions.

  • GASP, Etats Unis

    Posté le février 13th, 2010 Caljar 13 commentaires

    Cette vidéo de prévention, très poignante, a été réalisée par l’association GASP qui regroupe les familles de victimes des USA et du Canada. Il s’agit de Samuel, 13 ans, qui vient de découvrir son frère jumeau en semi strangulation….victime du jeu du foulard, mort d’un arrêt cardiaque suite à ce qu’il croyait être un jeu.

    Ce film a été réalisé à partir d’un véritable appel téléphonique. Pour l’instant il n’y a pas de traduction française de cette vidéo, mais les faits parlent d’eux-mêmes.

  • http://mauricedocagne.wordpress.com, 18/01/2010

    Posté le février 13th, 2010 Caljar 6 commentaires

    Comment prévenir et déceler
    les pratiques des jeux à risques chez les enfants de 3 à 11 ans

    Une conviction : il faut détecter précocement,ne pas attendre les cas avérés, ne pas s’affoler ni culpabiliser, mais quand on est parent ou grand parent si l’on n’est pas encore au courant il importe de s’informer.

    Extrait du site : http://www.evous.fr/Les-jeux-dangereux-a-l-ecole,1115737.html

    Nous, en tant que parent, que connaissons nous de ces « jeux » dangereux ?
    Les enfants n’osent pas en parler. L’école ne veut pas affoler.

    Or si l’on ne peut connaître actuellement avec certitude le nombre d’enfants et d’adolescents qui s’adonnent à ces « jeux » dangereux et à ces pratiques violentes, ces phénomènes sont récurrents.

    Depuis plusieurs années, l’Apeas et SOS-Benjamin, deux associations créées par des parents d’enfants victimes du jeu du foulard, interviennent dans les établissements scolaires. Mais le plus souvent, c’est à la suite d’un incident, plus rarement de manière préventive.

    On distingue deux types de « jeux » dangereux et de pratiques violentes : les « jeux » de non oxygénation et les « jeux » d’agression.

    Les « jeux » de non oxygénation
    Les « jeux » de non oxygénation ou d’asphyxie, de strangulation, de suffocation sont appelés de plusieurs noms : trente secondes de bonheur, rêve bleu, rêve indien », « jeu » du cosmos, « jeu » des poumons, « jeu » de la tomate, de la grenouille… Le plus connu est le « jeu » du foulard.

    Ce type de « jeu » consiste à freiner l’irrigation sanguine du cerveau par compression des carotides, du sternum ou de la cage thoracique, pour ressentir des sensations intenses, des visions pseudo hallucinatoires.
    Dans la plupart des cas, il n’existe pas de rôle défini en tant que victime ou agresseur car la relation peut s’inverser : l’étrangleur devient alors l’étranglé. Cependant, il a été rapporté que certains jeunes ont pratiqué ce « jeu » sous la contrainte ou la pression d’un groupe. Mais l’enfant peut aussi reproduire seul l’étranglement grâce à un lien quelconque, avec un risque accru de strangulation et de pendaison dont les conséquences sont irréversibles puisque, comme il est seul, personne ne pourra le réveiller.

    Conséquences physiques et psychologiques
    Les symptômes post-anoxiques (privation sévère d’oxygène) sont nombreux et variables selon la durée de l’anoxie. Celle-ci peut aussi conduire à un coma profond, voire à la mort. Le risque de mort est d’autant plus grand que l’enfant reproduit ce « jeu » seul à son domicile.
    La pratique intensive et répétée du « jeu du foulard » peut alors être à l’origine d’un véritable comportement de dépendance, qui pousse l’enfant ou le jeune à rechercher toujours plus de sensations par le biais de l’auto asphyxie.

    Ces jeux sont utilisés pour éprouver des sensations intenses qui donnent aux jeunes un sentiment d’existence. Ils se mettent en danger, sans avoir réellement conscience, ni penser aux conséquences négatives de ces pratiques. Les jeunes qui recherchent ce type de « jeux » ressentent un attrait pour d’autres comportements à risques : expérimentation des toxiques, prise de risque en véhicule motorisé, dans le domaine sportif…. Ils sont souvent décrits comme « casse-cou », curieux, vifs et aimant les nouvelles expériences, même si elles sont dangereuses ou interdites.

    Les « jeux » d’agression

    Le dénominateur commun des « jeux » d’agression (hétéro agressifs) est l’usage de la violence physique gratuite, généralement par un groupe de jeunes envers l’un d’entre eux. On distingue les jeux intentionnels et les jeux contraints.

    Les « jeux » intentionnels
    Tous les enfants participent de leur plein gré aux pratiques violentes. Quelques exemples de ce type de « jeu » : Le « jeu » du cercle infernal, le « jeu » de la cannette, le « jeu » du mikado, le bouc émissaire, le petit pont massacreur ou la mêlée, le jeu du jugement, le petit pont boulette, la tatane…
    Le principe est toujours le même. Au sein d’un cercle de jeu, un objet est lancé ; le joueur qui ne le rattrape pas devient la victime et est alors roué de coups par les autres joueurs.
    Il y a aussi le 200, qui consiste à frapper la victime à 200° s’il ne prononce pas le mot 200. Un vrai jeu stupide qui a conduit un jeune adolescent de 12 ans à l’hôpital pour un traumatisme crânien et une ecchymose à la rotule, en février dernier.

    Les « jeux » contraints
    L’enfant qui subit la violence du groupe n’a pas choisi de participer.
    Il est clairement identifié comme une victime puisqu’il n’a pas donné son consentement. .
    Quelques exemples de ces « jeux » contraints :
    - le « jeu » des cartons rouges, le « jeu » de la ronde
    - le « jeu » de la mort subite ou de la couleur : un enfant qui porte le plus grand nombre de vêtements de la couleur désignée le matin est frappé et humilié toute la journée
    - le « jeu » du taureau : un groupe d’enfants ou d’adolescents foncent, tête baissée, sur un enfant désigné
    - le « jeu » de Beyrouth : des enfants demandent à un autre la capitale du Liban. Si l’enfant ne sait pas répondre à cette question, il est frappé sur ses parties masculines
    - le « happy slapping », en français « joyeuses claques » : il s’agit d’une pratique consistant à filmer, à l’aide de son téléphone portable, une agression perpétrée par surprise, puis de procéder à la diffusion de ces images. Cette pratique, outre les violences physiques, vise également à porter atteinte à la dignité et à l’image de la victime.
    Le « happy slapping »
    Un acte grave puni par la loi : Les nouvelles dispositions législatives prévues par la loi du 5 mars 2007 relative à la prévention de la délinquance (article 222-33-3 du code pénal), précisent les peines encourues par les auteurs de ces infractions.
    3 ans d’emprisonnement et 45 000 €d’amende
    Sont également punis par la loi :
    - le fait d’enregistrer et de diffuser des images de violence ;
    - le fait de diffuser l’enregistrement de telles scènes.
    Ces infractions sont très largement le fait de lycéens et même de collégiens.
    Aussi convient-il de sensibiliser les élèves et leurs parents à la gravité de ces actes et de les informer des sanctions auxquelles s’exposent leurs auteurs.

    Conséquences physiques et psychologiques

    Qu’ils soient intentionnels ou contraints, ces jeux peuvent avoir des conséquences graves et diverses : hématomes, fractures, séquelles neurologiques, voire mener à la mort. Les victimes de ces jeux peuvent présenter des manifestations psycho traumatiques
    – troubles du sommeil, reviviscence de l’événement traumatique, idées noires – ainsi que des symptômes anxio dépressifs susceptibles d’évoluer vers l’apparition d’une phobie scolaire, de pensées suicidaires, avec parfois des passages à l’acte.

    Il existe peu de travaux portant sur les enfants agresseurs et sur les enfants victimes de ces « jeux ». Toutefois, plusieurs études ont permis de confirmer certaines caractéristiques, qu’il s’agisse des victimes et/ou des agresseurs.

    Les victimes
    Ce sont généralement des enfants anxieux, timides, soumis, qui apparaissent comme des proies faciles. Ils ne se défendent pas et deviennent très rapidement des boucs émissaires.
    D’autres victimes, à l’inverse, ne sont pas timides mais possèdent certaines qualités, sur le plan physique, scolaire, socio-économique…, qui peuvent attiser la jalousie et l’excitation. Elles peuvent aussi se présenter comme provocatrices.

    Les agresseurs
    Dans leur très grande majorité, il s’agit surtout de garçons. Les filles peuvent, elles aussi, exercer une violence, même si celle-ci se manifeste surtout sur le plan psychologique ou émotionnel.
    Parmi ces agresseurs, on peut distinguer deux profils : les agresseurs actifs et les agresseurs passifs.
    - Les agresseurs actifs et/ou initiateurs, sont décrits comme des enfants dominateurs et charismatiques qui présentent parfois un trouble du comportement antisocial se traduisant par de fréquentes attitudes transgressives et violentes. Ce sont des enfants souvent repérés comme ayant un fort besoin de sensations fortes, une grande impulsivité, une tendance à s’emporter.
    - Les agresseurs passifs ne présentent pas de telles caractéristiques.
    Ils sont surtout entraînés par l’effet de groupe qui les pousse à devenir violents sous le regard de leurs camarades et du leader charismatique. Certains d’entre eux peuvent présenter un profil de personnalité dépendante, manquant d’assurance. Dès lors, la peur de représailles peut s’avérer particulièrement efficace sur ces jeunes.

    Les signes d’alertes
    Il convient de garder à l’esprit que l’apparition de l’un ou plusieurs de ces signes ne signifie pas que l’enfant ou l’adolescent s’adonne obligatoirement à l’un de ces jeux. Il ne s’agit là que de rassembler un certain nombre d’éléments d’information, d’alerter sur la convergence de signes destinés à favoriser une certaine vigilance des adultes sur ces pratiques.

    Les signes d’alertes pour les « jeux » de non oxygénation
    Signes physiques

    - traces rouges autour du cou ;
    - joues rouges ;
    - violents maux de tête à répétition ;
    - troubles visuels passagers (mouches volantes, vision floue…) ;
    - bourdonnements d’oreilles, sifflements ;
    - fatigue ;
    - défaut de concentration, oublis, absences brèves de la conscience, défaut de la mémoire récente.
    Signes comportementaux
    - découverte d’un foulard, d’une écharpe, d’une corde, d’une ceinture, d’un lien quelconque, que l’enfant garde et veut garder sur lui en permanence, ou qui traîne sans raison auprès de lui ;
    - agressivité soudaine, violence verbale et/ou physique ;
    - isolement, repli sur soi ;
    - questions posées par l’enfant sur les effets, les sensations et les risques de la strangulation.

    Les signes d’alertes pour les « jeux » d’agression
    Un certain nombre de signes peut alerter sur une éventuelle participation active ou passive de l’enfant à ce type de jeu
    Signes physiques
    - blessures, traces de coups, vêtements abîmés, vols ;
    - manifestations neurovégétatives somatiques : sueurs, tremblements, douleurs abdominales, nausées…
    Signes comportementaux
    - présence de manifestations anxieuses : troubles du sommeil, refus d’aller en classe…
    - agressivité soudaine, violence verbale et/ou physique.
    Ce travail d’investigation est d’autant plus nécessaire que la demande d’aide de la part des victimes de ces « jeux » dangereux est rarement orientée vers les adultes, et surtout vers les parents.

    Association de Parents d’ Enfants Accidentés par Strangulation (APEAS )
    Une association de parents de victimes du jeu du foulard. L’association a pour but d’apporter aide et réconfort aux familles qui se trouvent dans la même situation que nous.
    L’association souhaite informer et prévenir des dangers du jeu du foulard et de ses dérivés les jeunes, les familles, les professionnels de l’éducation, de la santé et de la justice.
    Le seul désir de ses parents est que plus personne ne vive le cauchemar qu’ils ont avons vécu, que plus aucun enfant ou adolescent ne meure de la pratique d’un jeu stupide dont il ignorait ou sous estimait le danger.

    Les premières évocations d’accidents datent des années 1950. Depuis 2000, une moyenne de 10 décès est recensée chaque année en France par l’APE AS (qui n’a pas connaissance de l’ensemble des cas).

    Plusieurs jeunes garderont définitivement des séquelles, plus ou moins importantes, du coma dans lequel ils ont été plongés (crises épileptiques, paralysies et état végétatif irréversible).

    L’Apeas dénonce l’insuffisance d’information et de prévention. « Nous n’avons cessé de supplier les pouvoirs publics de réagir, assure Françoise Cochet, sa présidente. Mais les notes de service envoyées aux inspecteurs d’académie ne sont pas suffisamment relayées dans les établissements scolaires et les écoles. » « Peu de choses ont été faites par l’éducation nationale, qui répugnait à en parler par peur d’inciter à ces jeux« , renchérit la présidente de SOS-Benjamin, Magali Duwelz.

  • http://www.lepost.fr, 12/02/2010

    Posté le février 13th, 2010 Caljar 16 commentaires

    Ado victime du « jeu de la boule »: on en est où?

    Les enquêteurs ont récupéré une vidéo tournée par un élève au téléphone portable.La victime a repris les cours dans un nouveau collège.

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    Les gardes à vues des deux adolescents soupçonnés d’avoir participé aux violences contre la jeune Elodie ont été levées ce vendredi, explique LCI.

    Il y a un mois, la jeune fille de 15 ans a été rouée de coups par une dizaine de collégiens à la sortie des cours.

    Elle aurait été victime du « jeu de la boule », autrement appelé « petit pont »: les enfants violentent la personne qui laisse passer un ballon entre ses jambes.

    A la sortie du collège René-Descartes au Tremblay-en-France, en Seine-Saint-Denis, Elodie aurait été prise à partie par des dizaines d’ados. Encerclée, elle a reçu de nombreux coups.

    Des blessures qui ont entraîné un arrêt de deux semaines pour la jeune victime.

    Ce vendredi, Elodie a pu reprendre le chemin des cours dans un nouvel établissement, indique LCI.

  • http://www.france-info.com, 13/02/2010

    Posté le février 13th, 2010 Caljar 9 commentaires

    POUR ENTENDRE LES INTERVIEWS CLIQUEZ ICI

    A lui seul le jeu du foulard aurait tué 300 enfants en 13 ans. Et selon une récente étude TNS-SOFRES, près d’un million des 7-17ans auraient déjà participé à ces jeux dangereux, et parfois mortels, comme ceux de non-oxygénation (le jeu « du foulard » ou du « rêve indien » par exemple) et les jeux d’agression (celui « du petit pont massacreur » ou le catch).

    Ces videos incitant aux jeux dangereux sont encore nombreuses sur le net. Reportage d’Anne Lamotte. (1′00″)

    Pourtant, une prévention active de ce type de jeux existe déjà à l’école. Cependant, les députés ont remarqué que les enfants ne bénéficiaient pas de protection « en dehors du cadre scolaire, et notamment de protection contre les sites Internet qui incitent à ces pratiques » et qu’ils peuvent voir à domicile.
    Ils ont donc estimé qu’il ’’convient’’ de ’’compléter le travail de prévention mené sur le terrain par le personnel éducatif’’ et ’’de protéger les enfants de ces incitations virtuelles et (de) leur diffusion ».

    Trois ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende

    Le sujet a mis tout le monde d’accord, à droite comme à gauche, puisque l’amendement de Philippe Goujon (UMP), a été adopté à l’unanimité. Il sanctionne ’’la création et la diffusion de jeux dangereux et violents – de non-oxygénation ou d’agression- sur quelque support que ce soit, dont Internet’’. Un délit puni de trois ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende.

    Quelle efficacité pour cette mesure ? Les réponses de Jérôme Colombain, notre spécialiste des nouvelles technologies, avec Catherine Pottier (1′56″)

    Philippe Goujon, l’auteur de l’amendement, précise que, selon une étude réalisée par l’institut TNS-Sofres auprès de 489 d’enfants de 7 à 17 ans en 2007, « 26% de cette tranche d’âge se sont déjà vus proposer des jeux dits dangereux »comme le « jeu du foulard » ou le « rêve indien » et 12% de ces enfants reconnaissent y avoir participé, soit près d’un million d’enfants, dont 45% de filles et 55% de garçons.

    Françoise Cochet, présidente de l’association des parents d’enfants accidentés par strangulation. Elle répond aux questions de Sophie Auvigne (4′41″)

    L’amendement a été voté dans le cadre de l’article 4 de la Loppsi 2 qui vise à obliger les fournisseurs d’accès à Internet à bloquer les contenus pédopornographiques. Pas question en revanche de bloquer l’accès aux sites de videos qui incitent à des jeux dangereux, rappellent les opérateurs. « C’est un travail de gendarme et de policier, pas le nôtre » soulignent-ils.

    Yves Le Mouel, directeur général de la Fédération française des télécoms qui représente les fournisseurs d’accès à Internet français. (0′40″)
  • http://cafedesparentsmarly.free.fr, 12/02/2010

    Posté le février 13th, 2010 Caljar Pas de commentaire

    Suites à donner à la conférence sur les « jeux » dangereux du 10 février 2010 à Marly le Roy

    « Le Café des Parents de Marly » remercie chaleureusement Françoise Cochet d’être venue sensibiliser et prévenir les parents de Marly le Roi sur les dangers des « jeux de strangulation ».

    Merci aux parents qui ont bravé le froid et la neige pour assister à cette conférence. Et après …. ?

    Que pouvons-nous faire pour relayer l’action de Françoise Cochet et de son association l’APEAS, pour sensibiliser les parents, les pouvoirs publics, les enseignants, les élus, les , le corps médical et j’en oublie sûrement.

    Un compte rendu de la conférence sera très prochainement mis en ligne sur ce site.

    Ressources en ligne :

    - EduScol, toute l’information pour les professionnels de l’éducation, ministère de l’Education Nationale Les « jeux »dangereux et les pratiques violentes

    PDF - 258.2 ko
    Prévenir, intervenir, agir

    - Caljar : Collectif d’Action et de Lutte contre les Jeux A Risques

    - Dans l’Education Nationale : (en cours de rédaction)

    — Prévention et lutte contre la violence en milieu scolaire (CIRCULAIRE N°2006-125 DU 16-8-2006)

    — Xavier Darcos souhaite que la lutte contre les jeux dangereux et les pratiques violentes soit poursuivie et amplifiée à la prochaine rentrée scolaireCommuniqué de presse 18/06/2009

    - Rapport parlementaire : Les propositions du Groupe UMP pour mieux lutter contre les « jeux » dangereux (octobre 2009)

    PDF - 181.4 ko
    Rapport parlementaire

    - Philippe Goujon (député-maire du 15e arrondissement-UMP) fait adopter deux amendements sur les jeux dangereux, dans le cadre de la discussion du projet de loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure.

    L’un vise à sanctionner par une modification du Code pénal, la diffusion sur Internet de ces jeux dangereux. L’autre à permettre aux fournisseurs d’accès Internet de bloquer ces contenus.

    - Prévention des « jeux de catch »

    La Fédération Française de Catch Professionnel propose aux écoles, collèges et lycée des journée de prévention pour sensibiliser les enfants aux risques et conséquences des simulacres de jeux de catch.

    Emission de France 5 (Magazine de la Santé) – 27 janvier 2010

    Vidéo de prévention auprès des enfants