Collectif d'Action et de Lutte contre les Jeux A Risques
icône RSS icône Emai icône Accueil
  • http://www.mlyon.fr, 5/03/2010

    Posté le mars 11th, 2010 Caljar 6 commentaires

    Un « happy-slapping » devant le collège Mermoz

    Il s’agit d’une bagarre filmée puis diffusée sur internet.
    Elle s’est déroulée mercredi midi à la sortie de l’établissement.
    Selon le Progrès, un des élèves a été violemment frappé. Sa famille a porté plainte. Plusieurs collégiens qui ont assisté à la scène ont été entendus. L’autre élève qui a pris part à la bagarre devrait passer en conseil de discipline.
  • http://www.enmarche.be, 18/02/2010

    Posté le mars 11th, 2010 Caljar Pas de commentaire

    Les nouveaux jeux à risques à l’école

    « Jeu du foulard », « jeu du petit pont massacreur » et autres nouveaux comportements à risques sont en train de faire leur apparition dans les écoles et les groupes d’adolescents. Un remarquable petit ouvrage permet de les comprendre et de trouver des parades.

    Les jeunes dans la cour de récréation cherchent des sensations extrêmes avec certains jeux dangereux.
    © Belpress

    Le « jeu » du foulard commence à être bien connu. Objet de faits divers relatés dans la presse, il consiste à bloquer l’arrivée du sang au cerveau par étranglement ou à empêcher la respiration par compression de la poitrine. Le but des adolescent qui se livre à ce genre de divertissement à hauts risques consiste à provoquer des sensations intenses ou des visions pseudo-hallucinatoires. Selon l’avis de pédopsychiatres, il a pour objectif inconscient, dans un monde plutôt dépourvu de rituels et d’initiations lors de l’accession à l’âge adulte, de « réinventer sauvagement l’ordalie », c’est-à-dire « ce jeu avec la mort propre aux jeunes de toutes les cultures et de tous les temps ». Inquiétant ? Oui, car les jeunes qui le pratiquent ont très peu conscience du danger réel encouru, qui peut aller jusqu’au coma et à la mort. D’autant plus que, dans certains cas, ce pseudo-jeu se déroule sous la contrainte du groupe. Statistiquement, il semble peu répandu, mais peut-être certains suicides camouflent-ils des issues tragiques.

    L’asbl Chousingha a mis au point une brochure à la fois informative, lucide mais nullement dramatisante, sur ce genre de phénomène, surnommé également dans les cours de récréation « jeu des poumons », « jeu de la tomate », « rêve bleu » ou « jeu du cosmos ». Le petit ouvrage aborde également les jeux violents qui, le plus souvent, se basent sur une épreuve de lancer d’objet entre ados dont le perdant se fait rouer de coups par ses compagnons… Là aussi, le risque de séquelles physiques, mais aussi psychologiques, est important. Par exemple lorsque la scène est filmée ou photographiée par GSM et aussitôt livrée en pâture sur le Net. En sept pages claires et bien tassées, la brochure permet aux intervenants scolaires de déceler les signes avant-coureurs de telles « distractions », de mieux connaître les profils – très variés – des joueurs (tant les agresseurs que les victimes, voire les spectateurs passifs). Elle replace utilement ce genre de jeux extrêmes dans le contexte complexe des conduites à risques typiques de l’adolescence et, enfin, suggère diverses pistes tant préventives que curatives. « La seule prévention possible de ces ordalies sauvages, explique le neuropsychiatre Philippe van Meerbeeck, ce n’est pas les sectes, la pédagogie para-commando, ni les écoles coraniques, mais une  intelligente éducation affective et sexuelle, fondée sur la découverte et la reconnaissance de l’autre. L’autre en soi et l’autre dans l’amitié et l’expérience amoureuse ».

    Ph.L..

    >> Infos : la brochure, baptisée « Les jeux dangereux, ce n’est pas du jeu ! », est disponible dans les centre PMS et, depuis quelques jours, est en cours de distribution dans les écoles, via les directions. Elle est disponible sur www.chousingha.be