Collectif d'Action et de Lutte contre les Jeux A Risques
icône RSS icône Emai icône Accueil
  • http://www.dailymotion.com/video, nov 2009

    Posté le mai 1st, 2010 Caljar 8 commentaires

  • http://www.secunews.be, 13 Avril 2010

    Posté le mai 1st, 2010 Caljar 7 commentaires

    Victimes du jeu du foulard : avant tout, des enfants « normaux »

    Enfants sont-ils prédestinés à tenter le jeu du foulard, à expérimenter des jeux de strangulation «pour le fun» ?Pour rappel, le jeu du foulard, que nous avons déjà présenté sur secunews.be, consiste, pour des enfants et des jeunesâgés de 4 à 20 ans, à s’étrangler volontairement pour éprouver des sensations fortes.

    Le problème majeur étant que ces enfants, dans leur grande majorité, méconnaissent les dangers : quelques minutes à peine, voire quelques dizaines de secondes, suffisent en effet à entraîner des dommages irréversibles au cerveau (hémorragie cérébrale, arrêt cardiaque, paralysie, etc.) ou à provoquer la mort. Nous avons vu précédemment que les parents, éducateurs et professeurs, devaient a priori discuter avec les enfants et ados, des risques liés aux jeux de strangulation et être attentifs afin de déceler à temps certains indices bien précis.

    A l’heure actuelle, on dispose de plus en plus de statistiques liées aux décès d’enfants par jeux d’étranglement, mais ces données sont encore loin d’être complètes :

    - Bien que l’expérience visant à «tomber dans les pommes» ne soit pas nouvelle en soi, ce genre de pratique n’a été pris en compte qu’à partir du début des années 2000. On manque donc de recul pour l’appréhender dans sa globalité. En outre, sa large répartition géographique rend complexe la prise en compte de tous les cas.
    - Un certain nombre de décès par auto-strangulation sont repris, dans les statistiques, comme étant des suicides.
    - L’ensemble des tentatives ne sont pas rapportées et constituent ce que l’on nomme le «dark number».

    Que peut-on dire de cet engouement pour les jeux dangereux ?

    Premier constat : si certains jeunes sont en recherche d’une certaine ivresse pour soulager des tensions, apaiser un chagrin ou oublier de grandes ruptures, c’est loin d’être le cas pour la grande majorité d’entre eux. Ceux qui sont tentés par ce genre d’expérience sont en effet des enfants dynamiques, heureux de vivre, provenant de familles ordinaires et équilibrées, pratiquant du sport et n’éprouvant aucune difficulté scolaire.

    Second constat : le jeu du foulard est pratiqué non seulement par des adolescents, l’adolescence étant la période par excellence des «explorations» en tous genres, des doutes, de dépassements des limites dangereuses, etc., mais également par des enfants âgés de quelques années à peine.

    Troisième constat : la méconnaissance du fonctionnement du corps, des limites à ne pas dépasser semble un élément clé de cette expérience de recherche de «plaisir» et d’ivresse.

    Un autre élément d’explication du phénomène, que l’on doit au pédopsychiatre de la KUL Peter Adriaenssens (Journal Le Soir du 13 novembre 2009), relève davantage de l’évolution générale de nos sociétés, qui privilégie l’isolement, l’individualisme au détriment des jeux collectifs. L’émergence dans la sphère des enfants de iPods, d’Internet (chats, forums, etc.), des jeux en ligne, la télévision dans leur chambre, leur permet de s’isoler du monde et facilite les expériences en solitaire.

    Enfin, au registre des conseils de prévention, dont les plus pertinents ont déjà été mentionnés, rappelons l’importance, dans le chef des parents, d’accompagner leurs enfants durant leur surf sur Internet. Au regard des cas répertoriés, ce média constitue en effet l’une des sources d’informations des jeunes, qui s’y échangent conseils, expériences vécues, etc. Le plus souvent, à l’insu des parents…

    Frédéric Moser

    Source: http://www.secunews.be

  • http://www.lejdd.fr/, 5 octobre 2010

    Posté le mai 1st, 2010 Caljar 4 commentaires

    Un enfant retrouvé pendu

    Un enfant de 11 ans est décédé à Bordeaux après avoir été retrouvé pendu à son lit par sa famille. Suicide? Jeu du foulard? L’enquête devra le déterminer.

    Il avait 11 ans et il est décédé samedi soir à l’hôpital Pellegrin de Bordeaux après s’être pendu à son lit mezzanine. C’est son père qui l’avait retrouvé inanimé mais vivant dans l’après-midi. Selon le quotidien Sud-Ouest qui révèle l’information, les gendarmes n’avancent aucune hypothèse pour expliquer ce décès. Entre suicide et variante du jeu du foulard, rien ne vient expliquer le drame.

    Cette affaire rappelle néanmoins que le jeu du foulard est très présent auprès des enfants et des adolescents. La présidente de l’Apeas (Association d’enfants accidentés par strangulation) estime que la pratique qui consiste à s’évanouir et à ressentir des hallucinations, est sous-estimée. « L’enfant vit cela comme une expérience innocente et anodine alors que ses conséquences peuvent aller jusqu’à la mort ou à des séquelles irréversibles » explique Françoise Cochet. Une dérive dramatique de ce « jeu » est la pratique solitaire, sans personne pouvant appeler les secours en cas d’étranglement prolongé.

    Les gendarmes de Langon, près du domicile de l’enfant décédé samedi soir, ont ouvert une enquête. Ils devraient interroger l’entourage familial, scolaire et para-scolaire de l’enfant.

  • http://directdumas.typepad.fr, 26 Avril 2010

    Posté le mai 1st, 2010 Caljar 13 commentaires

    Il y a quelques semaines, la Sénatrice de Paris avait interrogé Luc Chatel, Ministre de l’Education Nationale, afinqu’il lui indique les mesures qui vont être prises pour informer efficacement les jeunes et leurs familles sur les dangers très graves du tristement célèbre « jeu du foulard ».

    La réponse du Ministre, que vous retrouverez ci-dessous, a été publiée au Journal Officiel du 22 avril.

    « La lutte contre les « jeux » dangereux pratiqués par certains élèves dans les enceintes scolaires vise l’éradication rapide de toutes les pratiques rassemblées sous l’expression « jeux dangereux » : non-oxygénation, strangulation, suffocation, « petit pont massacreur » et autres pratiques violentes.

    Le ministère a annoncé le 18 juin 2009 que la lutte contre les jeux dangereux et les pratiques violentes doit être poursuivie et amplifiée à la rentrée scolaire 2009. Ainsi, il a indiqué, pour la première fois dans la circulaire de rentrée, que le phénomène des jeux dangereux doit faire l’objet d’une vigilance constante (circulaire n° 2009-068 du 20 mai 2009).

    L’attention des recteurs d’académie et des inspecteurs d’académie, directeurs des services départementaux de l’éducation nationale, est de nouveau appelée sur la nécessité de mettre en oeuvre une démarche de prévention en direction des parents et des personnels. Ainsi, cette lutte mobilise les chefs d’établissement, les directeurs d’école et les autres professionnels, parmi lesquels les enseignants, les personnels de santé et sociaux et les agents recrutés sur des emplois de vie scolaire (EVS) pour assurer une prévention et une surveillance actives.

    L’action combinée de l’ensemble de ces acteurs est renforcée par des formations et les interventions spécifiques des associations. Celles-ci sont enrichies de collaborations directes d’avocats, voire de policiers référents au sein des classes afin d’alerter les élèves sur les conséquences de leurs actes.

    La brochure nationale « Jeux dangereux et pratiques violentes : prévenir, intervenir, agir », largement diffusée à tous les membres de la communauté éducative en juin 2007, est complétée par un cahier des charges de formation à destination des médecins, infirmiers et assistantes de service social de l’éducation nationale. Ce document, élaboré par un groupe de travail national, est actuellement en cours de diffusion auprès de l’ensemble des académies. »

  • http://www.lejdd.fr, novembre 2009

    Posté le mai 1st, 2010 Caljar 13 commentaires

    Océane s’apprêtait à fêter Halloween

    Elle avait 11 ans. Elle est morte dans sa chambre, pendue à un lacet.

    On ne meurt pas comme cela. On ne meurt pas d’un jeu. Le 30 octobre, Océane, collégienne de 11 ans et demi, est retrouvée pendue à un lacet qui était accroché à une fenêtre de sa chambre. C’est sa petite sœur de 10 ans qui a découvert le corps sans vie de la fillette.

    Trois heures après le drame. Madison et Marine, les deux sœurs cadettes d’Océane, jouent dans le parc situé en face de leur domicile, un appartement en rez-de-chaussée d’une cité HLM de Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne), lorsque la plus grande des deux remarque le visage livide d’Océane plaqué contre la fenêtre. Elle s’approche, lui fait signe. Aucune réponse.

    Océane est morte sans que sa mère et son beau-père, présents dans l’appartement, ne s’en aperçoivent. Depuis quelque temps, le couple vit dans une bulle virtuelle, toute la journée rivé à Internet et à Second Life, un jeu vidéo qui propose à ses utilisateurs de découvrir une seconde vie dans un monde virtuel en trois dimensions.

    Madison, la première interrogée par la brigade des mineurs de Créteil, pense qu’Océane, qui aurait connu une petite déception amoureuse, s’est suicidée. Une thèse tout de suite été écartée par les enquêteurs qui suivent très vite la piste d’un « jeu du foulard » ayant mal tourné. Le téléphone portable et l’ordinateur d’Océane sont saisis. Comme la plupart des adolescentes de son âge, la fillette était adepte des « chats » et correspondait par e-mail avec ses copines. Dans ces courriers électroniques, des jeux dangereux sont à plusieurs reprises évoqués. La bande de fillettes du collège Pierre-et-Marie-Curie de Villiers-sur-Marne décrit les sensations ressenties lors du « rêve indien », une variante du jeu du foulard qui consiste à bloquer sa respiration pour provoquer un évanouissement précédé d’hallucinations.

    La fillette avait tenté l’expérience du « rêve indien »

    Si l’on en croit sa correspondance, Océane avait déjà tenté l’expérience du « rêve indien » il y a plusieurs mois. Interrogées par les enquêteurs, sept amies d’Océane ont reconnu avoir déjà participé à des jeux de « non-oxygénation », pour le « fun« . « C’est effrayant, les adolescents banalisent totalement ces pratiques », constatent les policiers de la brigade des mineurs du Val-de-Marne. « Ils énumèrent ces jeux dangereux sans se rendre compte de la gravité de leurs comportements et s’y adonnent parfois plusieurs fois par jour. »

    Océane était-elle simplement en recherche de sensations fortes? Voulait-elle tester ses limites ou attirer l’attention d’une maman de plus en plus happée par une autre réalité? Si elle s’inquiétait du quotidien de sa mère, la collégienne aimait la vie, travaillait sérieusement, s’occupait de ses petites sœurs « comme une deuxième maman« , selon ses proches. « Elle était très mature pour son âge, mais c’était encore une toute petite fille en besoin d’amour« , confie Claude, son grand-père.

    Le jour de son décès, Océane s’apprêtait à fêter Halloween avec Madison et Marine. Elle avait décoré sa chambre et préparé des déguisements en papier. Certainement pour donner un spectacle. Parce qu’elle était comme cela, Océane, théâtrale, artiste. Plus grande elle voulait devenir actrice. Le patriarche de la famille, très proche de ses petits-enfants, a du mal à se faire à l’idée que sa « poupée » est morte à cause d’un jeu du foulard. « Je préfère m’accrocher à l’hypothèse d’un banal accident… » Comme beaucoup de parents confrontés à un tel drame.

  • http://www.viescolaire.org, Avril 2010

    Posté le mai 1st, 2010 Caljar 9 commentaires

    MISE EN SITUATION ET FORUM SUR LE SITE CPE (c’est pas évident)

    lire la totalité de l’article en lien dans la rubrique « forums »

    Présentation de l’établissement:

    Collège rural de 470 élèves. Image positive de l’établissement.
    Equipe enseignante stable mais installée dans un fonctionnement routinier. Le crédo semble être: « chacun pour soi » (les profs à leur discipline et la VS à leurs questions éducatives et disciplinaires).
    2 AED à temps complet et un surveillant à temps partiel. L’équipe est en place depuis 2 ans, elle assure une prise en charge satisfaisant des élèves et développe des automatismes qui lui permettent de travailler sereinement.
    Les familles des collégiens appartiennent à 65% à des CSP +. Le résultat au brevet est de 79% de réussite.

    Le cas:
    Mois de mai, juste avant les conseils de classe.
    Les surveillants vous font remarquer qu’il règne une agitation particulièrement intense lors des temps de pause. Des attroupements d’élèves se forment mais se dispersent dès qu’un adulte s’approche. « C’est pour jouer! » disent les élèves.

    La semaine suivant, vous croisez dans les couloirs un élève de 6ème qui présente des rougeurs au visage. Il est tendu, prêt à fondre en larmes. Il vous confie avoir été la victime d’un jeu qui se pratique dans la cour de récréation, parfois dans les couloirs lors des inter-classes et à la sortie du collège, depuis quelques jours. Ce jeu, auquel il déclare avoir participé volontairement s’apparente au « petit pont massacreur ».

    Quelles mesures proposez-vous à court, moyen et long terme?
    A quels partenaires extérieurs pourriez-vous faire appel pour prévenir de ce type de situations?

    Trois « Il faut et n’y a ka ». Je plaisante…
    La solution est, tant que la mode est à ce genre de conneries, surveillance active + active surveillance.

    1.
    Il faut apprendre aux surveillants à repérer l’annonce d’un jeu dangeureux :

    dès qu’il y a l’un ou plusieurs de ces phénomènes,

    - une coordination de mouvements de la part de collégiens, quelque part ou vers un endroit donné,
    - des regards nombreux jetés dans une même direction,
    - l’ensemble ou une partie de l’ensemble des mômes qui se fige,

    bref quelque chose qui trompe l’ordinaire désordre incessant de la cour de récréation, qui fait passer de l’habituel mouvement brownien à un mouvement organisé -, c’est précurseur d’un jeu, innocent ou dangereux.

    Il suffit donc généralement de se déplacer, l’air de rien, vers l’endroit repéré, pour qu’à nouveau tous s’éparpillent et remettent à plus tard leur projet… Si c’est un jeu dangereux.

    2.
    Il faut apprendre aux surveillants à se positionner de manière à ce qu’ils aient à eux tous, en permanence, une vision complète de l’ensemble des aires de jeux :

    neutraliser éventuellement des zones qu’il serait difficile de surveiller compte tenu des moyens en personnel.

    3.
    Il faut apprendre aux surveillants qu’ils sont payés pour surveiller :

    et non pour bavarder deux par deux ou trois par trois à l’abri, se pensant en règle parce que prêts à agir. Ce qui est faux, bien le leur expliquer, car ils n’interviendront et s’il le font, que trop tard.
    Les CPE ne dérogeront pas à leur mission s’ils donnent un coup de main ponctuel, le temps que la mode passe.

    Ensuite, si cela perdure,
    bien qu’il y ait eu réorganisation sérieuse de la surveillance, la prévention douce n’étant pas suffisante, on en rediscute, en élargissant de la vie sco à l’ensemble des adultes. On n’est plus à l’époque du déni du problème.

    Quant au domaine des sanctions, faire attention, ne pas oublier que le plus souvent les victimes du jour étaient les bourreaux de la veille et seront ceux du lendemain si l’on maltraite le problème.
    Il y a eu des colloques savants sur la question.

    Ad hoc

    Edité le 20/04/2010 @ 18:43 par Ad hoc