Collectif d'Action et de Lutte contre les Jeux A Risques
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  • http://www.ladepeche.fr, 6/10/2009

    Posté le octobre 6th, 2009 Caljar 6 commentaires

    Quentin, 11 ans, victime du jeu du foulard ?

    Gironde. La mort par pendaison, samedi, de l’enfant, bouleverse le collège de Bazas.

    Quentin était élève de 6e. Il s'est pendu chez lui, à son lit mezzanine, avec un tendeur. Photo arch DDM, S.L.

    Quentin était élève de 6e. Il s'est pendu chez lui, à son lit mezzanine, avec un tendeur. Photo arch DDM, S.L.
    Quentin était élève de 6e. Il s’est pendu chez lui, à son lit mezzanine, avec un tendeur. Photo arch DDM, S.L.

    Quentin, 11 ans, élève de 6e au collège Ausone de Bazas est-il mort du jeu du foulard, s’est-il suicidé ou bien a-t-il été victime d’un improbable accident ? La question restait ouverte hier soir, 48 heures après le décès de cet enfant au CHU de Bordeaux, après que son père l’a découvert pendu avec un tendeur au lit-mezzanine de sa chambre, dans la journée de samedi. « Le père pense qu’il s’agit du jeu du foulard, mais toutes les hypothèses sont étudiées » confie le lieutenant-colonel Bertrand Ponty, de la cellule communication de la Gendarmerie d’Aquitaine.

    Hier au collège de Bazas, l’inspecteur d’Académie André Mercier a activé le dispositif de « Gestion des Situations Traumatisantes » en dépêchant sur place une cellule de soutien psychologique. Il s’est lui-même rendu dans l’établissement pour rencontrer les enseignants et l’équipe de direction. « Il y a forcément un impact sur les enfants et sur l’équipe éducative. Il est important de communiquer en direction des élèves » souligne-t-il.

    « Dans le département, nous n’avions pas eu d’alerte ces derniers mois ni depuis la rentrée sur les jeux dangereux, mais cela va nécessiter un travail auprès des élèves à titre préventif, parce que ce drame fait que l’on reparle de cette question, même si l’on n’est pas sûr que le jeu du foulard soit vraiment en cause. Quoi qu’il en soi, nous serons extrêmement vigilants sur les conséquences de cette affaire » précise-t-il.

    Les élèves de la classe de Quentin ont bénéficié en priorité de la cellule psychologique, de même que ceux de la classe de 3e de sa grande sœur. Celle-ci a d’ailleurs choisi de continuer à suivre les cours cette semaine. Le principal du collège, Bernard Capdeville a reçu hier matin la maman de Quentin qui elle-même ignorait la cause réelle de la mort de son fils.

    Les parents d’élèves envisagent d’organiser une réunion d’information sur les jeux dangereux. «Nous en avons parlé avec le principal. Nous attendons de savoir s’il s’agit vraiment du jeu du foulard », témoigne la porte-parole de FCPE Corinne Riard. Selon elle, le jeune garçon n’avait été signalé au collège pour aucun problème particulier depuis la rentrée.


    «Il faut former tous ceux qui encadrent les enfants»

    Catherine Vince, porte-parole de l’association APEAS (1), l’association des parents d’enfants accidentés par strangulation.

    Pourquoi une association comme l’APEAS ?

    Le but de notre association est de faire connaître le jeu du foulard et ses dangers. Nous sommes tous des parents d’enfants qui sont morts à cause de ce jeu, et aucun d’entre nous ne savait auparavant ce que c’était. Il s’agit en fait d’un jeu d’expériences d’enfants curieux. Le pic de mortalité se situe aux alentours de 12 ans : c’est un jeu de pré-ados.

    Pourquoi le font-ils ?

    Ils en entendent parler dans la cour de l’école ou du collège. Ils se racontent que ça fait tourner la tête et que ça donne des hallucinations. Ils peuvent le faire en groupe. Certains sont terrorisés et ne recommencent jamais. D’autres sont fascinés et recommencent quand il sont tout seul. Ils appuient sur la carotide avec un lien. Mais comme ils sont seuls et qu’ils perdent connaissance, ils meurent asphyxiés et font un arrêt cardiaque.

    Que faire pour lutter contre ce phénomène?

    Ces morts à cause du jeu du foulard ne sont pas comptabilisés, donc on ne sait pas comment évolue le phénomène. L’association a malheureusement des retours de plus en plus fréquents, mais c’est peut-être seulement parce qu’elle est de plus en plus connue. Notre combat est surtout d’obtenir qu’il y ait une formation systématique de tous ceux qui encadrent des enfants, infirmières scolaires, enseignants, moniteurs de sport ou animateurs, pour qu’ils sachent ce que sait et qu’ils fassent de la prévention.

    (1)APEAS : Assoiation de Parents d’Enfants Accidentés par Strangulation

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    6 réponses à “http://www.ladepeche.fr, 6/10/2009”

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