Collectif d'Action et de Lutte contre les Jeux A Risques
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  • http://www.sudouest.com, 23/11/2009

    Posté le novembre 28th, 2009 Caljar 8 commentaires

    La chasse à la tomate

    Les gendarmes de la brigade juvénile ont fait part de leur expérience à une cinquantaine de parents. (photo d. r.)
    Les gendarmes de la brigade juvénile ont fait part de leur expérience à une cinquantaine de parents. (photo d. r.)

    Le jeu de la tomate, vous connaissez ? Le nom est bien innocent, mais la pratique autrement plus inquiétante. Elle consiste à retenir sa respiration… jusqu’à devenir rouge comme une tomate. La plupart du temps, ça se passe discrètement, dans un coin de cour d’école, à la maison avec un cousin aîné qui entend initier un plus petit. Et de temps à autre, c’est l’accident.

    Que dire du jeu de la strangulation ? À plusieurs partenaires, c’est idiot, ridicule, dangereux mais il y a possibilité de donner l’alerte. Tout seul, à la maison ou ailleurs, ce peut être la mort, la pendaison. Les enquêteurs parviennent souvent à faire la distinction avec un suicide.

    S’ajoutent les jeux d’agression, où le groupe désigne son mouton noir, se jète sur lui pour le tabasser. Souvent, la vicime ne se plaint pas, de peur que ce soit pire après, de peur de ne pas être écoutée par les adultes ou de passer pour une mauviette ou une balance au regard du groupe.

    Tout cela existe et la plupart du temps dans l’ignorance totale des adultes. Sauf quand survient le drame.

    « ça peut arriver partout »

    Au Taillan, la municipalité et les parents d’élèves ont décidé d’ouvrir grand les yeux et les oreilles, afin de déceler toute survenance de jeux dangereux. Pour cela, ils ont invité deux spécialistes, gendarmes à la Brigade de prévention de la délinquance juvénile, à venir témoigner aux côtés de l’élu taillannais Frank Millerioux plus spécialement chargé des questions de l’enfance.

    Une cinquantaine de parents et de personnes concernées, à divers titres l’éducation et la jeunesse sont venus s’informer.

    Le commandant de la brigade, Sonia Cazenave, a cité de nombreux cas, montrant qu’aucune famille, aucune école ou collège, aucune commune, ne pouvait se croire, a priori, à l’abri de tels excès. Elle a évoqué les indices qui pouvaient conduire à déceler ces « jeux ». Ce peuvent être des stigmates physiques mais aussi des signes d’affectation dans le comportement de l’enfant. Si les jeux dangereux varient en maternelle, primaire, secondaire, on en retrouve à tous les âges. Ils sont toutefois plus difficiles à déceler quand l’enfant grandit, alors qu’il apprend à mieux intérioriser et (ou) à mieux dissimuler.

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    8 réponses à “http://www.sudouest.com, 23/11/2009”

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