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« Les jeux dangereux touchent les enfants de 7 à 16 ans »
Posté le février 26th, 2009 15 commentairesdimanche 11 janvier 2009, Ouest France
Jean Lavaud : « Ces jeux se multiplient et se banalisent ».
Ancien responsable du Smur pédiatrique de l’hôpital Necker à Paris, Jean Lavaud a rejoint l’Association de parents d’enfants accidentés par strangulation ( APEAS). Entretien à Saint-Brieuc, où il réside.
Depuis quand vous intéressez-vous au phénomène des jeux dangereux ?
J’ai été responsable pendant 27 ans du Smur pédiatrique de l’hôpital Necker enfants malades, au Samu de Paris. Je ne suis jamais intervenu sur des cas de victimes de jeux dangereux, mais mes équipes y ont été confrontées. Il y a trois ans, j’ai rejoint Françoise Cochet, de l’Apeas. Il me semblait indispensable de faire de la prévention.
Qu’appelle-t-on les jeux dangereux ?
On en distingue deux types : les jeux d’agression et les jeux de non-oxygénation. Les jeux de non-oxygénation ou d’asphyxie, de strangulation, de suffocation sont appelés de plusieurs façons : rêve bleu, rêve indien, jeu de la tomate, jeu du foulard. Cela consiste à freiner l’irrigation sanguine du cerveau par compression des carotides, du sternum ou de la cage thoracique. Ces jeux ne datent pas d’aujourd’hui, mais ils se multiplient et se banalisent. Nous vivons dans une société plus violente qu’il y a vingt ans.
Quelles sont les conséquences ?
Le décès. Ou des séquelles motrices, sensorielles, intellectuelles. L’un des derniers cas sur lesquels nos équipes sont intervenues à Paris concerne une victime de 13 ans. Les enfants étaient sur un palier d’immeuble. Ils filmaient la scène et ne se rendaient pas compte que l’enfant était animé de convulsions. Le gamin est resté 24 heures en réanimation. Pendant quelques jours, il présentait des troubles moteurs, qui se sont arrangés.
Ces jeux touchent-ils plus les garçons ?
Ils sont pratiqués en majorité par les garçons. Les filles s’aperçoivent vite que cela est dangereux. Elles essaient, mais ne sont pas récidivantes. Dans une étude de 2005 effectuée auprès de 63 antennes de Samu, 9 cas ont été rapportés, tous des garçons âgés de 7 à 16 ans. 6 sont décédés.
Quels sont les signes d’alerte ?
Des vertiges, maux de tête, bourdonnements d’oreilles, diminution de l’attention en classe. Des traces sur le cou, des enfants qui ne veulent pas se séparer d’un lien, d’une corde, d’un foulard, d’une ceinture. Des questions que des enfants peuvent poser à leurs parents sur la strangulation.
Y a-t-il des outils d’information et de prévention ?
Il y a matière à s’informer mais on fait le gros dos. Le ministère de l’Éducation nationale a publié sur le site internet Eduscol un dossier très complet sur ces jeux dangereux. Les associations, comme l’Apeas, mettent à disposition des malettes pédagogiques, films… L’information passe d’abord par les parents.
Propos recueillis par Véronique CONSTANCE.
Renseignements : www.eduscol. education.fr/violence/Apeas, cedex 956, 71190 0rmes, tél. 06 13 42 97 85.
15 réponses à “« Les jeux dangereux touchent les enfants de 7 à 16 ans »”
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