Collectif d'Action et de Lutte contre les Jeux A Risques
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  • Jeux dangereux : Xavier Darcos exprime son indignation

    Posté le février 26th, 2009 Caljar Pas de commentaire

    AP | 04.12.2008 | 18:38

    Xavier Darcos a exprimé jeudi « son indignation « après les deux affaires du jeu du ‘petit pont massacreur’ survenues aux collèges René Descartes du Havre et Evariste Galois de Sevran. Le ministre de l’Education demande aux chefs d’établissements après les vacances de Noël de sensibiliser les parents aux moyens de prévenir ces jeux dangereux.

    En septembre dernier, l’attention des recteurs et des inspecteurs d’académie avait de nouveau été appelée sur la nécessité de mettre en oeuvre une démarche de prévention en direction des parents et des personnels, selon le communiqué du ministère.

    « Le phénomène des jeux dangereux étant observé aussi bien à la maison qu’à l’école, le ministre demande aux directeurs d’école et aux chefs d’établissement, dès la fin des vacances de Noël, de sensibiliser les parents d’élèves en leur diffusant par tout moyen les informations contenues dans la brochure » (intitulée « Jeux dangereux et pratiques violentes: prévenir, intervenir, agir ») qu’il avait adressée aux établissements scolaires peu après sa nomination.

    « Les personnels de santé de l’Education nationale (infirmières, psychologues et médecins scolaires) sont un appui précieux pour cette sensibilisation », ajoute le ministre. « Xavier Darcos demandera aux recteurs d’académie d’inclure un module consacré aux jeux dangereux dans les plans académiques de formation de ces personnels de santé », ajoute le ministre.

    Enfin, « le ministre souhaite que les deux associations engagées dans ce combat (SOS Benjamin et APEAS) puissent être associées à cet effort de formation ».

    « Le sujet des jeux dangereux et des pratiques violentes doit retenir l’attention de tous, y compris au-delà de la sphère scolaire », rappelle le ministre qui « invite ainsi les parents et les équipes éducatives, à la plus grande vigilance sur les contenus de certaines publications encore accessibles à la jeunesse qui présentent comme des jeux certaines pratiques à risque, dont l’incitation à retenir son souffle de manière chronométrée ou à chavirer dans un cercle d’enfants jusqu’au tournis.

    Jeudi, un collégien de 12 ans blessé mardi à l’occasion d’une partie de « petit pont massacreur » dans son collège de Sevran (Seine-Saint-Denis) se trouvait en observation à l’hôpital Robert-Ballanger de Villepinte. Le 21 novembre dernier, un collégien du Havre avait été atteint d’un traumatisme crânien après avoir participé à un jeu similaire. Ses parents ont porté plainte pour « violences volontaires en réunion ».

    Ce jeu consiste à lancer un ballon entre les jambes d’un élève. Si celui-ci ne le rattrape pas, il est battu par les autres joueurs. AP

    Sur Internet:http://www.education.gouv.fr

    commentaire webmestre:.En septembre dernier, X. Darcos a de nouveau reçu Mme Cochet, présidente de l’APEAS, et promulgué quelques jours plus tard l’APEAS en tant qu’instance officielle de prévention. au regard des difficultés de diffusion de la première brochure « eduscol » qui avait été adressée à tous les recteurs en 2007, il a denouveau demandé à tous les chefs d’établissement de mettre en place une prévention active au sein de chaque strucure; il appartient toutefois en premier lieu aux parents, aux familles, de s’informer, de connaître, de dépister, et surtout de ne jamais prendre à la légère tout indice qui pourrait éviter les situations catastrophiques qui grossissent les statistiques chaque mois.
  • La récréation des jeux dangereux, France 2 (02/11/2008)

    Posté le février 25th, 2009 admin Pas de commentaire

  • Les jeux dangereux de six adolescentes

    Posté le février 25th, 2009 admin 1 commentaire

    Samedi 25 Octobre 2008, quotidien « Sud Ouest »

    BAYO
    NNE. Des collégiennes, âgées de 12 ans, s’amusaient à frôler la mort à un passage à niveau en se couchant sur la voie ferrée juste avant l’arrivée du TGV

    Six collégiennes d’une classe de cinquième se sont adonnées à un jeu qui entre, sans nul doute, dans la catégorie des jeux dangereux. Chacune à leur tour, les adolescentes s’allongeaient sur la voie ferrée à l’approche du train, se prenant en photo pour immortaliser leur « acte de bravoure». Le conducteur du TGV (qui, à l’endroit où les faits se sont produits, roule à une vitesse modée) a signaavoir vu, le 16 octobre, vers 8 heures, une jeune fille se coucher sur la voie, à hauteur d’un passage à niveau dont les barrières étaient baissées puisque le train arrivait. L‘avertissement par sifflet a fini par faire relever l‘adolescente, qui s’est écartée des rails.

    Les photos circulaient. La plainte déposée quelques jours plus tard par la SNCF a été confiée à la brigade de sûreté urbaine du commissariat de Bayonne. Les policiers ont découvert que des photos circulaient sur des téléphones portables d’adolescents. Elles montraient une scène, chaque fois identique, d’une jeune fille allongée sur une voie ferrée.

    Six adolescentes ont ainsi posé, chacune à leur tour. Ces clichés ont permis d’identifier le groupe de collégiennes, scolarisées dans la même classe de cinquième du collège Marracq. Elles ont été entendues par la brigade des mineurs en compagnie de leurs parents. Il semble qu‘il n‘y ait pas eu de comportement suicidaire de la part des adolescentes, qui ont en substance expliqué qu’elles « jouaient à se faire peur ». Les faits se sont déroulés à un passage à niveau proche du collège et ne se seraient produits qu’une seule fois. Afin d’éviter leur réitération, l’établissement et la SNCF ont prévu d’organiser une réunion avec les parents. L‘interrogation en matière de jeux dangereux réside dans les questions de prévention : comment diffuser l’information sur ces pratiques sans déclencher l’incitation ? La pratique du jeu du foulard (qui consiste à atteindre, par strangulation, un état second) dans les cours de récréation et aux abords des établissements scolaires est longtemps restée taboue, malgré son issue parfois fatale. L’Éducation nationale a attiré l’attention des responsables éducatifs sur ces pratiques, demandant que ces conduites à risques fassent l‘objet de prévention, sans surexposition, sans moralisation. Le but est d’appréhender les motivations des adolescents tout en ouvrant les yeux des parents.

  • CALJAR

    Posté le février 23rd, 2009 admin Pas de commentaire

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