Collectif d'Action et de Lutte contre les Jeux A Risques
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  • http://www.lalibre.be, 19/11/2009

    Posté le novembre 19th, 2009 Caljar 13 commentaires

    Jeux dangereux, prévention difficile

    An.H.

    Mis en ligne le 19/11/2009

    Le sinistre “jeu” du foulard porte bien mal son nom. Comment faire de la prévention en milieu scolaire? La ministre va organiser une table ronde.

    Comment parler du « jeu » du foulard sans faire pire que mieux? Comment informer sans dramatiser? Comment prévenir sans inciter? La ministre de l’Enseignement, Marie-Dominique Simonet (CDH), avait la délicate tâche d’aborder la problématique, mercredi, en séance plénière du Parlement de la Communauté française où elle était interrogée par les députés Olga Zrihen (PS), Marianne Saenen (Ecolo) et Marc Elsen (CDH).

    En octobre, 4 enfants sont morts après avoir rejoué, dans leur chambre, le sinistre jeu du foulard appris dans la cour de récré. (« La Libre » du 2/11). Ce « jeu » d’étranglement consiste à bloquer l’arrivée du sang au cerveau en serrant le cou avec un lien: foulard, écharpe, ceinture Cette pratique d’expérimentation corporelle provoque un évanouissement qui peut mener à des sensations intenses et procurer des hallucinations ou des visions oniriques.

    Quand le « jeu » s’arrête avant qu’il ne soit trop tard « Le danger est extrême, car dès la première fois, ces jeux peuvent mener à un coma profond, voire à la mort par arrêt cardiaque », insiste Marie-Dominique Simonet. Ces comportements à risques qui se déroulent dans les écoles, mais aussi en dehors, inquiètent légitimement les parents d’élèves et les enseignants. « Sans vouloir créer un sentiment de dramatisation, qui serait injustifié, il convient de rester vigilant et de détecter ces pratiques dangereuses à la base d’accidents, parfois graves, au sein de la population scolaire », poursuit Mme Simonet.

    D’où le souhait de la ministre de renforcer un dispositif de prévention concerté basé sur la vigilance des adultes qui doivent être capables de reconnaître les signes d’alerte à un stade le plus précoce possible. Les adultes qui travaillent dans le cadre scolaire doivent intégrer dans leurs pratiques des actions de prévention fondées sur le développement de la confiance en soi et l’estime de soi, ajoute Marie-Dominique Simonet.

    Première étape du dispositif: la diffusion prochaine, dans toutes les écoles primaires et secondaires, mais aussi dans les centres psycho-médico-sociaux, d’une brochure de sensibilisation aux jeux violents et d’évanouissement réalisée par « Chousingha », une ASBL créée par le papa d’un adolescente décédée tragiquement des suites du jeu du foulard il y a près d’un an.

    La ministre ne compte pas s’arrêter là mais veut se donner le temps de la réflexion. Un de ses collaborateurs participera les 3 et 4 décembre à Paris au colloque international organisé par l’Association des parents d’enfants accidentés par strangulation (APEAS) pour récolter un maximum de données sur les méthodes d’information et de prévention mises en place dans les autres pays et sur les stratégies d’intervention efficace.

    Dans un deuxième temps, Marie-Dominique Simonet organisera une table ronde avec des parents, des enseignants, des pédopsychiatres, des responsables de centres PMS pour envisager l’opportunité et la manière de mener à bien une véritable politique de prévention et d’information en milieu scolaire.

    Des interventions doivent aussi êtres mises en place après un incident ou quand de telles pratiques dangereuses sont repérées. « Il faut parler avec les élèves concernés sans négliger l’impact que de tels incidents ou accidents sur les autres élèves, témoins passifs, qui peuvent éprouver un sentiment de culpabilité ou de honte à ne pas avoir pu ou su intervenir », dit la ministre .

    Reste qu’enseignants et éducateurs doivent jouer les équilibristes, en ouvrant le débat avec les élèves, sans être moralisateurs ou incitatifs, mais « sans donner une importance excessive à ce phénomène dont beaucoup de jeunes n’ont pas connaissance et dont ils pourraient se sentir exclus ». Une véritable gageure.

  • http://www.nordeclair.be/, 17/11/2009

    Posté le novembre 19th, 2009 Caljar 15 commentaires

    Crisnée : Le jeu du foulard aussi à la récré

    L’échevine S. Devivier a voulu sensibiliser la population  TH.L.

    L’échevine S. Devivier a voulu sensibiliser la population TH.L.

    Une cinquantaine de personnes ont assisté vendredi soir à une séance d’information sur les dangers du jeu du foulard. Un phénomène qui se pratique même en groupe dans les cours de récréation. Pour y faire face, directeurs et enseignants se mobilisent.

    En quelques semaines seulement, plusieurs drames ont endeuillé des familles. On le sait, le “ jeu ” du foulard fait régulièrement des victimes, parfois très jeunes, qui ignorent le danger réel qu’elles prennent. Ce sont souvent des enfants épanouis, espiègles et curieux qui recherchent simplement une sensation. Une expérience à leurs yeux sans danger. “ Sachez que ce ‘‘jeu’’ ne tue pas par étranglement, mais en provoquant un arrêt cardiaque ”, a expliqué le Bruxellois José Fernandez, le papa d’une victime, lors d’une séance d’information organisée vendredi soir en la salle communale de Kemexhe (Crisnée).qui a coûté la vie, il y a quelques semaines, à l’un de ses anciens élèves, à Liège. Une réunion mise sur pied par l’échevine de la jeunesse, Sylvie Devivier, pour sensibiliser la population au jeu du foulard La soirée étant ouverte à tous, pas seulement aux Crisnéens, l’institutrice maternelle de profession avait lancé 500 invitations dans les écoles de la région. “ Personnellement, je n’avais jamais entendu parler de ce phénomène ”, explique Sylvie Devivier. “ Il y a quelques semaines encore, je ne savais pas du tout ce que c’était. À l’époque, on jouait avec un foulard pour jouer à colin-maillard, par exemple. Pour moi, jouer avec un foulard n’avait pas de connotation mortelle. J’étais bien loin d’imaginer cela… La seule arme contre ce ‘‘jeu’’ est vraiment la prévention. ”

    Une cinquantaine de personnes, dont plusieurs enfants accompagnés de leurs parents, ont assisté à la réunion. Des enseignants et des directeurs d’écoles étaient également présents, pour mieux connaître les dangers du phénomène et pouvoir déceler d’éventuels symptômes chez les jeunes. Il existe, en effet, des signes physiques (des rougeurs sur la nuque ou le cou, la présence de micro hémorragies au niveau des yeux, des maux de tête, des bourdonnements auditifs) et des signes comportementaux (tendance à l’isolement en fermant les portes, présence de ceintures, écharpes ou rubans…).

    À l’école Saint-Dominique, de Crisnée, les enfants ont été informés des dangers liés à la pratique du ‘‘jeu’’ du foulard. Suite au décès d’un jeune Brainois de 9 ans à peine, une maman d’un enfant de l’enseignement primaire a contacté la directrice pour lui signaler que plusieurs enfants pratiquaient ce jeu, en petit groupe, à l’école. “ Suite à cela, j’en ai parlé à l’école en expliquant qu’il y avait un danger en pratiquant ce ‘‘jeu’’ ”, explique la directrice de l’école, Marie-Astrid Jacquemotte. “ J’ai demandé aux enseignants de cinquième et sixième primaire de conscientiser les enfants à ce phénomène dangereux. On veille désormais à tous les jeunes qui ont une écharpe. Cette situation fait peur… ” Sur le plan personnel, la directrice n’avait jamais entendu parler de cette pratique. “ Mes filles, âgées respectivement de 15 et 18 ans, ne connaissaient pas le phénomène. ”

    THOMAS LONGRIE

  • http://www.lepost.fr, 17/11/2009

    Posté le novembre 19th, 2009 Caljar 8 commentaires

    Seine-et-Marne: l’enfant retrouvé pendu dans sa chambre « va mieux »

    Samedi, cet enfant de 9 ans a été retrouvé pendu dans sa chambre au domicile familial à Ozoir-la-Ferrière, en Seine-et-Marne.

    Pendu avec la ceinture de son peignoir.

    L’enfant a été transporté à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre, dans un état critique.

    A présent, selon une source policière, l’enfant, qui serait hors de danger, « va mieux », selon LCI.fr.

    Dimanche, une source proche de l’enquête indiquait que l’enfant avait «été retrouvé asphyxié», sans pour autant savoir si «c’était un jeu ou s’il voulait réellement se suicider».

    Une source qui a ajouté:

    «Il va y avoir une enquête et des recherches dans la famille pour déterminer dans quelles circonstances l’enfant s’est retrouvé dans ces conditions-là», précise LCI.fr.

    Le commissariat de Pontault-Combault mène l’enquête.