Collectif d'Action et de Lutte contre les Jeux A Risques
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  • http://www.sudouest.com, 20/02/2009

    Posté le mars 16th, 2009 Caljar 15 commentaires

    Les jeux dangereux sont une vraie plaie

    L'adjudant Florence Birsinger décrit aux parents d'élèves  les différentes drogues. (Photo Anne-Marie Sopkowitz)
    L’adjudant Florence Birsinger décrit aux parents d’élèves les différentes drogues. (Photo Anne-Marie Sopkowitz)

    Le collège de Lalinde et sa principale, Odile Imberty, ont organisé avec le gendarme Moreau, de la brigade de la commune, une réunion d’information avec les parents d’élèves sur le thème des jeux dangereux et la drogue.

    Cette action fait suite à un problème survenu au collège il y a quelques années mais aussi à une réalité : celle de ces jeux dont il existe 90 appellations, dont la plus commune est le jeu du foulard, qui concerne les jeunes de 4 à 20 ans.

    Happy slapping

    Lors de son exposé, le gendarme Moreau n’y est pas allé par quatre chemins. Il existe en effet de nombreux jeux, ceux de non-oxygénation, d’agression, le happy slapping (acte d’agression filmé par un téléphone mobile), l’aérosol, le vol, le racket, les dégradations, etc. 207 décès sont répertoriés depuis 1995. Mais l’ensemble des cas n’a pas été répertorié.

    Les jeux d’aérosols sont récents alors que ces produits sont interdits dans les listes des fournitures scolaires. Face à ce drame, les adultes responsables (parents, éducateurs, enseignants…) ont une seule arme efficace à leur disposition : la prévention.

    Pont massacreur

    Il existe de nombreux signaux d’alerte, discrets, mais à repérer : trace suspecte sur le cou, lien, corde, ceinture que le jeune garde toujours près de lui ou bien des maux de tête parfois violents ou des rougeurs suspectes au visage. Le jeu du foulard, de la tomate, le pont massacreur et d’autres sont des jeux mortels.

    Dans un autre domaine, cette réunion fut suivie des dangers de la drogue. C’était le premier cours d’information pour l’adjudant Florence Birsinger, de Domme, formatrice relais anti-drogue dans le département, accompagné de Jean-François David, gendarme.

    Cocaïne

    Le but de cette rencontre était d’expliquer aux parents d’élèves, à titre préventif et d’information, le descriptif de chaque drogue et les conséquences.

    L’adjudant a détaillé chaque drogue et par la même occasion montra à chaque parent aussi bien de la cocaïne, de l’ecstasy, de la marijuana, et toutes les formes que l’on peut tirer du cannabis : de l’herbe, du shit en savonnette, en barrette, le joint, etc.

    Lors de son exposé, l’adjudant a fait part des effets de chaque drogue sur le corps humain, précisant que personne n’a le droit en France d’en cultiver même si la plante est jolie.

    La drogue en France n’étant pas légale, la sanction minimum est d’un an de prison et d’une amende en fonction du délit.

    Pour plus d’informations : www.jeudufoulard.com et www.drogues.gouv.fr

  • RTL Tvi Controverse – Jeu du foulard – Création de CHOUSINGHA, 10/02/09

    Posté le mars 14th, 2009 Caljar 15 commentaires

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  • vidéo « refuse ce mensonge » REGARDEZ BIEN JUSQU’A LA FIN.

    Posté le mars 13th, 2009 Caljar 21 commentaires

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  • 01.06.07 , 20 minutes.fr

    Posté le mars 12th, 2009 Caljar Pas de commentaire

    Un « rêve indien » qui mène aux convulsions

    Une pratique d’une grande violence. Le principe du jeu du foulard est de freiner l’irrigation du cerveau par strangulation ou manipulation du sternum afin de ressentir des émotions intenses. L’enfant est alors pris de convulsions et doit bien souvent se faire réveiller par des gifles. Une technique impressionnante, réalisée en groupe dans les cours d’école, mais pas seulement : de nombreux enfants reproduisent ensuite, seuls, ces gestes à la maison, souvent à travers une forme de pendaison (corde, ceinture).

    Le jeu du foulard peut également être connu sous le nom de « rêve indien », du jeu de la serviette ou encore de la grenouille. D’après l’Apeas, le premier cas de mort par jeu du foulard remonterait un peu avant les années 1980, mais la pratique s’est particulièrement étendue à partir des années 2000.

    Une nouvelle dérive du jeu du foulard a vu le jour il y a quelques années dans les classes élémentaires : le jeu de la tomate, qui consiste à retenir sa respiration le plus longtemps possible afin d’atteindre un niveau de « plénitude ».
  • allez voir là….

    Posté le mars 12th, 2009 Caljar 10 commentaires

    http://www.sortirensemble.com/reve-indien-192917_1.html

  • http://www.adosen-sante.com, PAROLES D’EXPERTS, 12/02/2009

    Posté le mars 11th, 2009 Caljar 11 commentaires

    Entretien avec Françoise COCHET, Présidente de l’association APEAS (Association de Parents d’Enfants Accidentés par strangulation), Paris 5ème.

    Françoise COCHET,POUVEZ-VOUS VOUS PRÉSENTER AINSI QUE VOTRE ASSOCIATION ?

    FC:je suis maman de trois enfants dont l’un est décédé en 2000 après avoir expérimenté un jeu dangereux. Les causes du décès m’ont été confirmées par l’enquête de la police. Depuis cet accident, je me suis investie dans la lutte contre les jeux dangereux. En juin 2002, l’association APEAS, Association de Parents d’Enfants Accidentés par Strangulation, est née. Elle regroupe des parents de victimes du jeu du foulard et se compose d’un comité scientifique et de 25 délégués régionaux. Le but de notre association est de sauver des vies en prévenant en amont les familles des dangers de ces jeux. Nos missions sont avant tout d’échanger avec les familles de victimes, de leur apporter soutien et réconfort – nous souhaiterions à terme ne faire plus que cela – puis de lancer l’alerte et informer de l’existence de ces jeux en faisant de la prévention auprès des enfants, des adolescents et des jeunes adultes. Sur ce dernier point, nous souhaiterions que les acteurs éducatifs prennent notre relais et qu’ils fassent eux-mêmes le travail de prévention que nous menons actuellement dans les établissements scolaires. Notre rayon d’action couvre tout le territoire national. Nous sommes en relation avec de nombreuses familles américaines, canadiennes et d’Europe. Ces échanges sont nécessaires pour avoir une vision internationale de la problématique. Je vous informe dès à présent que nous organisons les 3 et 4 décembre 2009 un colloque international au ministère de la Santé qui fera intervenir des spécialistes de la psychiatrie, de l’éducation, de la santé et de la justice. Quelques familles apporteront également leurs témoignages.

    LES JEUX DANGEREUX EXISTENT DEPUIS FORT LONGTEMPS MAIS LEUR PRATIQUE AUJOURD’HUI EST BEAUCOUP PLUS FRÉQUENTE. COMMENT EXPLIQUEZ-VOUS L’ATTIRANCE DES ENFANTS POUR CES JEUX ?

    Je ne pense pas que leur pratique soit beaucoup plus fréquente qu’il y a une dizaine d’années. Il n’y a aucune étude ou enquête rigoureusement scientifique sur ce sujet. Nous disposons seulement d’une enquête IPSOS basée sur des entretiens téléphoniques. Déjà, dans les années 1940, nous disposions de témoignages de ces pratiques dangereuses. Je vous invite ainsi à lire l’ouvrage de Jean GIONO « Faust au village » écrit en 1947 et notamment un passage à la page 28 qui décrit ce type de pratique : “Dans la montagne, les gens ont un plaisir : se suspendre par leur capuchon. Ce sont des capuchons en peau, fermés au cou par une courroie de cuir. On se met à trois. Deux relèvent le troisième et le pendent à un clou par son capuchon. La courroie se serre, le sang ne circule plus dans la tête : la connaissance se perd. C’est si agréable qu’il faut recommencer constamment [...].” Dans une réunion de parents, si l’on demande qui a déjà pratiqué ces jeux étant jeunes, de nombreux doigts se lèvent. Et certains parents ont 60 ans… L’important est d’arriver à repérer ce type de pratiques. Il est nécessaire que les directeurs d’écoles soient informés pour agir. L’attirance des enfants pour ces jeux s’explique par le mimétisme. Ces jeux sont transmis d’une génération à une autre, d’un groupe de copains à un autre ; les enfants se le proposent. Ces jeux sont importés aussi de l’étranger, dans le cadre des colonies de vacances. Ces jeux procureraient aux enfants du plaisir, des hallucinations, une relaxation intense et des plaisirs auto-érotiques, bien que pour ce dernier effet, rien n’ait été démontré. Le danger est bien réel, d’autant plus que les enfants peuvent en devenir « addict ».

    À QUOI « JOUENT » – ILS ?
    Lorsque l’on interroge les enfants sur ces jeux, ils évoquent les actes de violence pure (se taper par plaisir comme le jeu de la cannette, par exemple) et d’autres jeux comme le jeu du foulard. On classe ainsi ces jeux en deux grandes catégories : les jeux de violence et les jeux d’expérience dont notre association s’occupe. Les jeux d’expérience se scindent également en plusieurs types de jeux : les jeux de strangulation ou d’étranglement qui conduisent à la suffocation suivie d’une syncope, les jeux qui consistent à se comprimer le sternum jusqu’à tomber en syncope et les jeux d’apnée comme le jeu de la tomate (tenir sa respiration jusqu’à devenir rouge) provoquant une hyperventilation ou une accélération et une amplification respiratoire, qui est extrêmement dangereuse. Ce qui fait froid dans le dos, c’est que des ouvrages expliquent aux enfants comment faire pour arrêter de respirer et ressentir des sensations fortes. Ils sont publiés en pleine légalité comme le livre « Jeux zen » ou « Jouer des pieds à la tête » édités par Nathan et que l’on trouve dans beaucoup de bibliothèques publiques… C’est scandaleux…

    QU’EST-CE QUI DISSOCIE CES JEUX DES CONDUITES DITES « À RISQUE » ?

    Ce qui les distingue des conduites dites « à risque », c’est que les enfants ne reconnaissent justement pas le risque. Pour eux, cela reste des jeux ludiques, des expériences sur le corps. Tant que la prévention n’est pas faite auprès des enfants, ces derniers ignorent le danger que ces jeux représentent.

    DE QUELLES STATISTIQUES DISPOSE T- ON SUR CE SUJET ? ET QUELS SONT LES ENFANTS LES PLUS À RISQUE ? (LES « CASSE-COU » ?, LES « INFLUENÇABLES » ?…)

    Nous ne disposons que des statistiques de l’IPSOS de mai 2007 qui ont ensuite été confirmées par une autre enquête de la SOFRES en septembre 2007. Plus de 1 000 personnes constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus, ont été interrogées. Les principaux résultats de l’enquête, même si l’on reconnaît que la pratique est sous-déclarée, sont inquitétants. 6% des parents déclarant avoir entendu parler du jeu du foulard estiment que leur(s) enfant(s) a(ont), un jour, pratiqué le jeu du foulard. 5 % des personnes concernées ont déclaré connaître des enfants ou des adolescents qui auraient été accidentés ou seraient même décédés après avoir pratiqué ce jeu et près de la moitié des personnes qui ont pratiqué personnellement ce « jeu » ou l’ont vu pratiquer par d’autres, n’avaient pas « conscience de jouer ou d’assister à un jeu très dangereux ». Ces pratiques peuvent être expérimentées par n’importe quel enfant : les « casse-cou », les « influençables », les « très sages »…, les garçons et les filles, les enfants de tous les âges et de tous les milieux sociaux. On constate que de nombreux enfants décédés de ces pratiques étaient intellectuellement précoces. L’« initiation » débute souvent en primaire, parfois en maternelle.

    QUELS SONT LES SIGNES D’ALERTE ?

    Les principaux signes d’alerte sont de violents maux de tête, récidivants, une tâche rouge dans le blanc de l’oeil témoin d’une micro-hémorragie, parfois compliquée d’une baisse de l’acuité visuelle. Il faut être attentif à d’éventuelles traces suspectes sur le cou (parfois camouflées), à des douleurs auriculaires et à certains comportements étranges des enfants (bruits sourds dans la chambre ou contre le mur, questions posées sur les effets, les sensations, les dangers de la strangulation, et tout objet, lien, corde, ceinture, traînant sans raison auprès du jeune).

    QUELLES SONT LES CONSÉQUENCES DE CES JEUX DANGEREUX ?
    L’anoxie ou l’hypoxie, c’est-à-dire la privation totale ou partielle d’oxygène qui provoque une asphyxie des neurones (le cerveau est l’organe le plus sensible à une oxygénation régulière), peut avoir des conséquences très graves allant de séquelles irréversibles à la mort. Les conséquences de ces pratiques varient selon leur durée : lenteur mentale, céphalées intenses et persistantes, tremblements et secousses musculaires, mouvements involontaires, crises épileptiques, chutes brutales assorties de fractures plus ou moins graves, amnésie, coma et décès. De nombreuses sensations sont ressenties au niveau du cerveau et du coeur tels que de violents maux de tête, des bourdonnements dans les oreilles, une vision floue, des tremblements violents, un ralentissement cardiaque pouvant aller jusqu’à son arrêt, etc. Certains « pratiquants » peuvent même devenir dépendants à ces jeux. S’ils en réchappent, ils risquent un handicap définitif, psycho-moteur et/ou végétatif.

    COMMENT PRÉVENIR CE TYPE DE PRATIQUES ? ET QUEL EST L’ENJEU DE LA PRÉVENTION ? COMMENT INFORMER ET ENGAGER DES ACTIONS CONCRÈTES À L’ÉCOLE PRIMAIRE ? AU COLLÈGE ?

    Il vaut mieux prévenir ces pratiques en amont plutôt que de ne pas informer du tout. Il est nécessaire d’informer tout d’abord les adultes, les acteurs éducatifs, les parents…, puis de mettre en place une prévention adaptée à chaque âge, conduite par des professionnels. Il est nécessaire de bien connaître le sujet et de se sentir capable de mener cette prévention particulière. Un professeur des écoles ne doit pas s’obliger à en parler s’il ne se sent pas préparé à le faire.

    AVEZ-VOUS EU DES RETOURS DU PERSONNEL SCOLAIRE SUR L’UTILISATION DE LA MALETTE DE PRÉVENTION QUE VOUS AVEZ RÉALISÉE ?

    Oui. Notre mallette pédagogique est appréciée et utilisée de différentes manières par les acteurs éducatifs. Elle contient une méthode de prévention sous forme de livrets, un film documentaire à diffuser aux adultes, accompagné de la brochure définissant ces “jeux” et leurs signes d’alerte, deux films, véritables outils de prévention et un questionnaire aux élèves. Elle constitue une base d’information, nécessaire au professionnel avant toute intervention préventive.Les établissements scolaires s’en servent également pour informer les parents, qui doivent être prévenus en priorité. Un partenariat avec les villes est bienvenu, pour sensibiliser les animateurs de la petite enfance des haltes-garderie, des crèches, mais aussi les éducateurs etc., sur ce sujet.

    QUELS MESSAGES SOUHAITERIEZ-VOUS TRANSMETTRE À NOS LECTEURS ET PLUS PARTICULIÈREMENT AU PERSONNEL ÉDUCATIF ?

    Je souhaiterais leur dire qu’il ne faut pas avoir peur de ce sujet. Informer les enfants, les familles, le monde enseignant…, permet de le combattre de front. Il est nécessaire de s’informer et de se former à ce sujet pour arriver à enrayer ce fléau aux conséquences graves et mortelles pour nos enfants. La prévention est efficace. Elle permet d’enrayer ce type de pratiques, de repérer les enfants « addict » à ces jeux. Enseignants, éducateurs…, aidez-nous à mener ce combat et prenez notre relais pour sensibiliser le milieu scolaire sur ces pratiques dangereuses et tragiques.

  • http://www.lefigaro.fr (4/12/2008)

    Posté le mars 7th, 2009 Caljar 15 commentaires

    Jeux dangereux : les profs appelés à la vigilance

    Selon une enquête menée pour une association, un million d'enfants avouent avoir assisté ou participé à des jeux dangereux.
    Selon une enquête menée pour une association, un million d’enfants avouent avoir assisté ou participé à des jeux dangereux.

    Éducation – Deux collégiens ont récemment été victimes du jeu stupide et violent dit «du petit pont massacreur».

    Les jeux dangereux reviennent sur le devant de la scène. En l’es­pace d’une semaine, deux élèves de 12 ans ont été passés à tabac par leurs camarades, au point de devoir être transférés à l’hôpital, l’un au Havre et l’autre à Sevran en Seine-Saint-Denis. Avec le même scénario, celui du jeu du «petit pont massacreur» : un enfant écarte les jambes, un ballon est lancé et s’il ne le rattrape pas, il est roué de coups. Jeudi, une dizaine de mineurs du collège Évariste-Galois ont été placés en «retenue» par les policiers dans le cadre de l’enquête. La victime était en observation à l’hôpital.

    Ces jeux dangereux posent la question de la surveillance en cours de récréation et de la prévention. Selon la proviseure vie scolaire de l’académie de Créteil, le collège Évariste-Galois, classé en zone d’éducation prioritaire, concerné par le dernier drame, fait partie des mieux dotés en postes de surveillant de l’académie, cette dernière étant, du fait d’une population jugée difficile, l’une des mieux pourvues de France… Ce collège de 650 élèves compte une dizaine de surveillants. Lors du drame, quatre se trouvaient dans la cour. Le nombre des «assistants d’éducation» (AED), ces vacataires chargés de surveiller les élèves, est fixé par un barème très précis dépendant du nombre d’élèves, du nombre de demi-pensionnaires, de la configuration de l’établissement et de son éventuel classement en zone d’éducation prioritaire.

    Ratio de surveillants «limite»

    «Il s’agit principalement d’étudiants, qui n’ont pas forcément de formation particulière », souligne Philippe Guittet, secrétaire général du SNPDEN, qui juge que les ratios de surveillants sont «limites». En moyenne dans le secondaire, le ratio d’encadrement est d’un surveillant pour une centaine d’élèves. D’autant que ces surveillants ne sont pas tous présents au même moment. Et à l’heure du déjeuner, ils doivent à la fois surveiller la cantine et la cour. «Les élèves agissent souvent très vite, même si toute forme d’attroupement nous donne immédiatement l’alerte, et les surveillants ne peuvent pas être dans tous les recoins», juge Philippe Guittet. Et si les collectivités locales équipent les établissements de caméras, ces mesures sont jugées insuffisantes pour tout voir. Xavier Darcos a indiqué mercredi qu’à partir de janvier 2009, les contrats aidés pourraient venir renforcer la surveillance. Dans le primaire en revanche, elle est assurée par un roulement des maîtres.

    Hier, les enseignants du collège Pablo-Neruda à Aulnay-sous-Bois ont cessé le travail, déplorant justement un manque de moyens pour lutter contre la violence au sein de l’établissement. De son côté, Jean-Michel Blanquer, recteur de l’académie de Créteil, souhaite « une participation plus globale de la communauté éducative». En clair, la violence n’est pas uniquement l’affaire des surveillants, mais aussi celle des CPE et des enseignants. «Il faut aussi responsabiliser les parents », ajoute le recteur.

    Au ministère, on rappelle qu’une brochure sur les jeux dangereux a été diffusée à tous. Hier, Xavier Darcos a indiqué qu’il allait demander aux recteurs d’inclure un module consacré aux jeux dangereux dans les plans de formation du personnel de santé. Il a également demandé aux chefs d’établissements d’alerter les parents sur les jeux dangereux «dès la fin des vacances de Noël».

    Le ministre s’est aussi insurgé contre un ouvrage de Nathan incitant les enfants à retenir leur souffle le plus longtemps possible dans le cadre de jeux à faire… les jours de pluie. Un ouvrage qui n’est plus commercialisé depuis 2007 mais qui a fait polémique.

    commentaire du webmestre: cet ouvrage, ainsi que d’autres tout aussi  dangereux, n’est plus en vente mais très facile à trouver dans les bibliothèques, médiathèques, et sur Internet.Merci de laisser un message et vos coordonnées si vous souhaitez en obtenir les références.

  • http://blogs.laprovence.com (janvier 2009)

    Posté le mars 7th, 2009 Caljar 10 commentaires

    Comment enrayer les jeux dangereux à l’école ?

    Des parents, soutenus par des enseignants, ont décidé de bloquer le collège Paul Langevin à Drancy (93) à partir de lundi 19.  Ils veulent un CPE supplémentaire pour, entre autres, « enrayer la pratique de jeux dangereux ». Portant le problème sur le terrain des « moyens », là où l’administration parle de « prévention et information ». Un incident de « happy slapping » a eu lieu mardi 15 janvier à Marignane.

    Vendredi 16 janvier, estimant de ne pas avoir été entendus par le rectorat de Créteil, les parents de l’association UPEI et des enseignants du collège Paul-Langevin de Drancy (Seine Saint-Denis) ont fait savoir à la presse par l’intermédiaire du Snes qu’ils « allaient bloquer l’établissement à partir du lundi 19 jusqu’au moins le mercredi 21 ». Estimant que le collège vit une situation « de multiplication d’incidents », ils demandent « la nomination d’un CPE (conseiller pédagogique d’éducation) supplémentaire pour le collège, pour combattre l’insécurité du collège à savoir : stopper les intrusions d’éléments extérieurs au sein du collège, lutter contre les agressions des plus jeunes élèves par certains plus âgés, enrayer la pratique de jeux dangereux pour nos enfants (ex. : jeu du cercle magique). De plus, dans ce collège ZEP et malgré le contexte extrêmement tendu, le poste d’infirmière est vacant depuis 18 mois. » Le problème des jeux dangereux est une fois de plus posé.

    Le contexte
    A plusieurs reprises au cours des deux mois écoulés, des incidents d’une gravité variable entrant dans la catégorie « jeux dangereux » établie par le ministère ont éclaté dans les établissements sur le territoire national y compris dans l’Académie Aix-Marseille.

    14 janvier 2009
    Au collège George-Brassens de Marignane, une fille en classe de 3e a roué de coups une élève de 4e, pendant qu’une complice de l’agresseur, en classe de 5e, filmait la scène avec son téléphone portable
    http://www.laprovence.com/articles/2009/01/15/686977-Region-en-direct-Une-collegienne-a-ete-ruee-de-coups-et-filmee.php
    Le happy slapping rentre dans la catégorie des jeux dangereux élaborée par le groupe de travail auteur de la brochure Ministère de l’éducation nationale

    19 décembre

    Six ados des Côtes-d’Armor s’amusaient à se faire évanouir. Puis à faire circuler les images sur les portables. « Dans ce film, un adolescent retenait sa respiration le plus longtemps possible jusqu’à tomber. Il était ensuite rattrapé par d’autres qui se trouvaient autour. Le gamin nous a confié que ce n’était pas la première fois qu’ils pratiquaient ce genre de jeux. Nous avons appelé de suite les parents et organisé en urgence un conseil de discipline », raconte la direction.
    http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Jeux-dangereux-le-college-a-du-sevir-_3636-779752_actu.Htm

    7 janvier
    Jeux dangereux : cinq collégiens d’Ozoir exclus
    Plusieurs jeunes du collège Marie-Laurencin d’Ozoir se sont filmés en train de «s’amuser » avec du feu et une bombe aérosol. Heureusement, il n’y a pas eu de blessé.

    http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/jeux-dangereux-cinq-collegiens-d-ozoir-exclus-07-01-2009-364309.php
    21 novembre 2008

    Au Havre, Victime du jeu du « petit pont massacreur »
    http://www.paris-normandie.fr/index.php/cms/13/article/63498/Jeux_dangereux_a_l_ecole
    4 décembre
    …encore une victime du « petit pont massacreur »
    Un collégien de 12 ans blessé mardi à l’occasion d’une partie de « petit pont massacreur » dans son collège de Sevran (Seine-Saint-Denis) se trouvait jeudi en observation à l’hôpital Robert-Ballanger de Villepinte, a-t-on appris de sources policière et judiciaire. « Il devait sortir aujourd’hui mais les médecins, qui ne semblaient pas inquiets, préfèrent pour l’instant différer cette sortie », ajoute-t-on de source judiciaire.  Des auditions de témoins sont prévues jeudi matin, à la brigade des mineurs de Sevran chargée de l’enquête, pour déterminer dans quelles circonstances cet élève de 5e au collège Evariste-Galois a été agressé par ses camarades dans la cour de récréation, en milieu de matinée mardi lors d’une partie du « petit pont massacreur ».  Ce jeu consiste à lancer un ballon entre les jambes d’un élève. Si celui-ci ne le rattrape pas, il est battu par les autres joueurs.  ‘Source: AFP)

  • http://www.leparisien.fr (février 2009)

    Posté le mars 7th, 2009 Caljar 13 commentaires

    Un collégien hospitalisé après un jeu dangereux

    Le 200 consiste à frapper la victime à 200 o s’il ne prononce pas le mot magique… Ce stupide jeu violent a conduit à l’hospitalisation d’un collégien de Balzac (XVII e ).

    Alors que le cours de maths se termine au collège Honoré-de-Balzac (XVII e ), le vendredi 23 janvier, Benjamin oublie le « pacte ». Pressé d’aller déjeuner, l’élève de sixième ne prononce pas 200 en quittant son bureau. Quelques heures plus tard, l’adolescent de 12 ans le paie très cher : il est hospitalisé à Robert-Debré (XIX e ) pour un traumatisme crânien et une ecchymose à la rotule.

    « C’est là que j’ai appris que mon fils était victime d’un jeu dangereux depuis son entrée au collège », témoigne sa mère, Agnès Villani. La mère de famille mise sur sa petite notoriété pour alerter l’opinion : la jeune femme de 33 ans a participé l’année dernière à la « Nouvelle Star » (diffusé sur M 6), souvent accompagnée de son fils.
    « Des élèves lui ont fait signer un pacte malgré lui, résume la maman de Benjamin, l’obligeant à prononcer 200 dès qu’il quittait un cours. » Un oubli de l’enfant provoquait des coups de pieds et des balayettes à la hauteur des jambes… à 200 o .

    «Ce jeu est trop bête. Je ne voulais pas en parler »

    « J’avais bien vu qu’il avait des bleus, des maux de têtes, mais il ne voulait rien me confier, poursuit Agnès Villani, qui a porté plainte contre trois élèves et alerté le collège. Il me disait qu’il se faisait mal en jouant. » « Ce jeu est trop bête. Je ne voulais pas en parler », explique Benjamin, qui n’a pas « trop envie de raconter tout ça ». « Je n’ai jamais voulu y participer, poursuit-il.
    Si j’ai peur aujourd’hui de retourner au collège ? Peut-être un peu. Mais ils se sont excusés.»Selon l’établissement, l’un des jeunes qui a provoqué la chute grave de Benjamin ce vendredi 23 janvier, a été exclu pendant trois jours. Deux autres ont reçu des avertissements. Reste maintenant à éviter que ce jeu ne se répande… « Nous avons découvert le 200 avec cet incident, témoigne le conseiller principal d’éducation (CPE) du collège. Mais mon fils, qui est scolarisé dans les Hauts-de-Seine, le connaît aussi… Nous avons donc beaucoup discuté avec les élèves de Balzac. Un texte rappelant que les jeux dangereux sont strictement interdits a été diffusé. »
    Le rectorat, qui « préfère ne pas communiquer sur cette affaire interne », met lui aussi en avant sa politique de prévention. « Depuis 2007, tous les chefs d’établissement ont accès à une grande documentation sur les jeux dangereux, explique Eric Desplat, l’un des conseillers vie scolaire du recteur de Paris. Nous organisons également des formations. Et des cellules d’écoute sont mobilisables. » Les chiffres concernant ces phénomènes restent eux des « données de travail internes ».

  • http://ma-tvideo.france2.fr (18.10.2008)

    Posté le mars 7th, 2009 Caljar 7 commentaires

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    La pièce qui dit non au jeu du foulard – Ma-Tvideo France2
    Un excellent reportage de la chaîne câblée YVELINES PREMIERE sur la pièce de théâtre "Foulard, sois cap de dire non!" de la compagnie Andromède. Une pièce de prévention contre les conduites à risques et les jeux dangereux, malheureusement encore d’actualité. Pour sensibiliser les jeunes à ces pratiques, Andromède a monter un spectacle autour du sujet… qui a besoin d’un large relais !

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