Collectif d'Action et de Lutte contre les Jeux A Risques
icône RSS icône Emai icône Accueil
  • http://www.lefigaro.fr (4/12/2008)

    Posté le mars 7th, 2009 Caljar 15 commentaires

    Jeux dangereux : les profs appelés à la vigilance

    Selon une enquête menée pour une association, un million d'enfants avouent avoir assisté ou participé à des jeux dangereux.
    Selon une enquête menée pour une association, un million d’enfants avouent avoir assisté ou participé à des jeux dangereux.

    Éducation – Deux collégiens ont récemment été victimes du jeu stupide et violent dit «du petit pont massacreur».

    Les jeux dangereux reviennent sur le devant de la scène. En l’es­pace d’une semaine, deux élèves de 12 ans ont été passés à tabac par leurs camarades, au point de devoir être transférés à l’hôpital, l’un au Havre et l’autre à Sevran en Seine-Saint-Denis. Avec le même scénario, celui du jeu du «petit pont massacreur» : un enfant écarte les jambes, un ballon est lancé et s’il ne le rattrape pas, il est roué de coups. Jeudi, une dizaine de mineurs du collège Évariste-Galois ont été placés en «retenue» par les policiers dans le cadre de l’enquête. La victime était en observation à l’hôpital.

    Ces jeux dangereux posent la question de la surveillance en cours de récréation et de la prévention. Selon la proviseure vie scolaire de l’académie de Créteil, le collège Évariste-Galois, classé en zone d’éducation prioritaire, concerné par le dernier drame, fait partie des mieux dotés en postes de surveillant de l’académie, cette dernière étant, du fait d’une population jugée difficile, l’une des mieux pourvues de France… Ce collège de 650 élèves compte une dizaine de surveillants. Lors du drame, quatre se trouvaient dans la cour. Le nombre des «assistants d’éducation» (AED), ces vacataires chargés de surveiller les élèves, est fixé par un barème très précis dépendant du nombre d’élèves, du nombre de demi-pensionnaires, de la configuration de l’établissement et de son éventuel classement en zone d’éducation prioritaire.

    Ratio de surveillants «limite»

    «Il s’agit principalement d’étudiants, qui n’ont pas forcément de formation particulière », souligne Philippe Guittet, secrétaire général du SNPDEN, qui juge que les ratios de surveillants sont «limites». En moyenne dans le secondaire, le ratio d’encadrement est d’un surveillant pour une centaine d’élèves. D’autant que ces surveillants ne sont pas tous présents au même moment. Et à l’heure du déjeuner, ils doivent à la fois surveiller la cantine et la cour. «Les élèves agissent souvent très vite, même si toute forme d’attroupement nous donne immédiatement l’alerte, et les surveillants ne peuvent pas être dans tous les recoins», juge Philippe Guittet. Et si les collectivités locales équipent les établissements de caméras, ces mesures sont jugées insuffisantes pour tout voir. Xavier Darcos a indiqué mercredi qu’à partir de janvier 2009, les contrats aidés pourraient venir renforcer la surveillance. Dans le primaire en revanche, elle est assurée par un roulement des maîtres.

    Hier, les enseignants du collège Pablo-Neruda à Aulnay-sous-Bois ont cessé le travail, déplorant justement un manque de moyens pour lutter contre la violence au sein de l’établissement. De son côté, Jean-Michel Blanquer, recteur de l’académie de Créteil, souhaite « une participation plus globale de la communauté éducative». En clair, la violence n’est pas uniquement l’affaire des surveillants, mais aussi celle des CPE et des enseignants. «Il faut aussi responsabiliser les parents », ajoute le recteur.

    Au ministère, on rappelle qu’une brochure sur les jeux dangereux a été diffusée à tous. Hier, Xavier Darcos a indiqué qu’il allait demander aux recteurs d’inclure un module consacré aux jeux dangereux dans les plans de formation du personnel de santé. Il a également demandé aux chefs d’établissements d’alerter les parents sur les jeux dangereux «dès la fin des vacances de Noël».

    Le ministre s’est aussi insurgé contre un ouvrage de Nathan incitant les enfants à retenir leur souffle le plus longtemps possible dans le cadre de jeux à faire… les jours de pluie. Un ouvrage qui n’est plus commercialisé depuis 2007 mais qui a fait polémique.

    commentaire du webmestre: cet ouvrage, ainsi que d’autres tout aussi  dangereux, n’est plus en vente mais très facile à trouver dans les bibliothèques, médiathèques, et sur Internet.Merci de laisser un message et vos coordonnées si vous souhaitez en obtenir les références.

  • http://blogs.laprovence.com (janvier 2009)

    Posté le mars 7th, 2009 Caljar 10 commentaires

    Comment enrayer les jeux dangereux à l’école ?

    Des parents, soutenus par des enseignants, ont décidé de bloquer le collège Paul Langevin à Drancy (93) à partir de lundi 19.  Ils veulent un CPE supplémentaire pour, entre autres, « enrayer la pratique de jeux dangereux ». Portant le problème sur le terrain des « moyens », là où l’administration parle de « prévention et information ». Un incident de “happy slapping” a eu lieu mardi 15 janvier à Marignane.

    Vendredi 16 janvier, estimant de ne pas avoir été entendus par le rectorat de Créteil, les parents de l’association UPEI et des enseignants du collège Paul-Langevin de Drancy (Seine Saint-Denis) ont fait savoir à la presse par l’intermédiaire du Snes qu’ils « allaient bloquer l’établissement à partir du lundi 19 jusqu’au moins le mercredi 21 ». Estimant que le collège vit une situation « de multiplication d’incidents », ils demandent « la nomination d’un CPE (conseiller pédagogique d’éducation) supplémentaire pour le collège, pour combattre l’insécurité du collège à savoir : stopper les intrusions d’éléments extérieurs au sein du collège, lutter contre les agressions des plus jeunes élèves par certains plus âgés, enrayer la pratique de jeux dangereux pour nos enfants (ex. : jeu du cercle magique). De plus, dans ce collège ZEP et malgré le contexte extrêmement tendu, le poste d’infirmière est vacant depuis 18 mois. » Le problème des jeux dangereux est une fois de plus posé.

    Le contexte
    A plusieurs reprises au cours des deux mois écoulés, des incidents d’une gravité variable entrant dans la catégorie « jeux dangereux » établie par le ministère ont éclaté dans les établissements sur le territoire national y compris dans l’Académie Aix-Marseille.

    14 janvier 2009
    Au collège George-Brassens de Marignane, une fille en classe de 3e a roué de coups une élève de 4e, pendant qu’une complice de l’agresseur, en classe de 5e, filmait la scène avec son téléphone portable
    http://www.laprovence.com/articles/2009/01/15/686977-Region-en-direct-Une-collegienne-a-ete-ruee-de-coups-et-filmee.php
    Le happy slapping rentre dans la catégorie des jeux dangereux élaborée par le groupe de travail auteur de la brochure Ministère de l’éducation nationale

    19 décembre

    Six ados des Côtes-d’Armor s’amusaient à se faire évanouir. Puis à faire circuler les images sur les portables. « Dans ce film, un adolescent retenait sa respiration le plus longtemps possible jusqu’à tomber. Il était ensuite rattrapé par d’autres qui se trouvaient autour. Le gamin nous a confié que ce n’était pas la première fois qu’ils pratiquaient ce genre de jeux. Nous avons appelé de suite les parents et organisé en urgence un conseil de discipline », raconte la direction.
    http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Jeux-dangereux-le-college-a-du-sevir-_3636-779752_actu.Htm

    7 janvier
    Jeux dangereux : cinq collégiens d’Ozoir exclus
    Plusieurs jeunes du collège Marie-Laurencin d’Ozoir se sont filmés en train de «s’amuser » avec du feu et une bombe aérosol. Heureusement, il n’y a pas eu de blessé.

    http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/jeux-dangereux-cinq-collegiens-d-ozoir-exclus-07-01-2009-364309.php
    21 novembre 2008

    Au Havre, Victime du jeu du « petit pont massacreur »
    http://www.paris-normandie.fr/index.php/cms/13/article/63498/Jeux_dangereux_a_l_ecole
    4 décembre
    …encore une victime du « petit pont massacreur »
    Un collégien de 12 ans blessé mardi à l’occasion d’une partie de “petit pont massacreur” dans son collège de Sevran (Seine-Saint-Denis) se trouvait jeudi en observation à l’hôpital Robert-Ballanger de Villepinte, a-t-on appris de sources policière et judiciaire. “Il devait sortir aujourd’hui mais les médecins, qui ne semblaient pas inquiets, préfèrent pour l’instant différer cette sortie”, ajoute-t-on de source judiciaire.  Des auditions de témoins sont prévues jeudi matin, à la brigade des mineurs de Sevran chargée de l’enquête, pour déterminer dans quelles circonstances cet élève de 5e au collège Evariste-Galois a été agressé par ses camarades dans la cour de récréation, en milieu de matinée mardi lors d’une partie du “petit pont massacreur”.  Ce jeu consiste à lancer un ballon entre les jambes d’un élève. Si celui-ci ne le rattrape pas, il est battu par les autres joueurs.  ‘Source: AFP)

  • http://www.leparisien.fr (février 2009)

    Posté le mars 7th, 2009 Caljar 13 commentaires

    Un collégien hospitalisé après un jeu dangereux

    Le 200 consiste à frapper la victime à 200 o s’il ne prononce pas le mot magique… Ce stupide jeu violent a conduit à l’hospitalisation d’un collégien de Balzac (XVII e ).

    Alors que le cours de maths se termine au collège Honoré-de-Balzac (XVII e ), le vendredi 23 janvier, Benjamin oublie le « pacte ». Pressé d’aller déjeuner, l’élève de sixième ne prononce pas 200 en quittant son bureau. Quelques heures plus tard, l’adolescent de 12 ans le paie très cher : il est hospitalisé à Robert-Debré (XIX e ) pour un traumatisme crânien et une ecchymose à la rotule.

    « C’est là que j’ai appris que mon fils était victime d’un jeu dangereux depuis son entrée au collège », témoigne sa mère, Agnès Villani. La mère de famille mise sur sa petite notoriété pour alerter l’opinion : la jeune femme de 33 ans a participé l’année dernière à la « Nouvelle Star » (diffusé sur M 6), souvent accompagnée de son fils.
    « Des élèves lui ont fait signer un pacte malgré lui, résume la maman de Benjamin, l’obligeant à prononcer 200 dès qu’il quittait un cours. » Un oubli de l’enfant provoquait des coups de pieds et des balayettes à la hauteur des jambes… à 200 o .

    «Ce jeu est trop bête. Je ne voulais pas en parler »

    « J’avais bien vu qu’il avait des bleus, des maux de têtes, mais il ne voulait rien me confier, poursuit Agnès Villani, qui a porté plainte contre trois élèves et alerté le collège. Il me disait qu’il se faisait mal en jouant. » « Ce jeu est trop bête. Je ne voulais pas en parler », explique Benjamin, qui n’a pas « trop envie de raconter tout ça ». « Je n’ai jamais voulu y participer, poursuit-il.
    Si j’ai peur aujourd’hui de retourner au collège ? Peut-être un peu. Mais ils se sont excusés.»Selon l’établissement, l’un des jeunes qui a provoqué la chute grave de Benjamin ce vendredi 23 janvier, a été exclu pendant trois jours. Deux autres ont reçu des avertissements. Reste maintenant à éviter que ce jeu ne se répande… « Nous avons découvert le 200 avec cet incident, témoigne le conseiller principal d’éducation (CPE) du collège. Mais mon fils, qui est scolarisé dans les Hauts-de-Seine, le connaît aussi… Nous avons donc beaucoup discuté avec les élèves de Balzac. Un texte rappelant que les jeux dangereux sont strictement interdits a été diffusé. »
    Le rectorat, qui « préfère ne pas communiquer sur cette affaire interne », met lui aussi en avant sa politique de prévention. « Depuis 2007, tous les chefs d’établissement ont accès à une grande documentation sur les jeux dangereux, explique Eric Desplat, l’un des conseillers vie scolaire du recteur de Paris. Nous organisons également des formations. Et des cellules d’écoute sont mobilisables. » Les chiffres concernant ces phénomènes restent eux des « données de travail internes ».

  • http://ma-tvideo.france2.fr (18.10.2008)

    Posté le mars 7th, 2009 Caljar 7 commentaires

    <

    La pièce qui dit non au jeu du foulard – Ma-Tvideo France2
    Un excellent reportage de la chaîne câblée YVELINES PREMIERE sur la pièce de théâtre "Foulard, sois cap de dire non!" de la compagnie Andromède. Une pièce de prévention contre les conduites à risques et les jeux dangereux, malheureusement encore d’actualité. Pour sensibiliser les jeunes à ces pratiques, Andromède a monter un spectacle autour du sujet… qui a besoin d’un large relais !

    >

  • http://www.premier-ministre.gouv.fr, 8/12/2008

    Posté le mars 7th, 2009 Caljar 9 commentaires

    Lutter contre les jeux dangereux et les pratiques violentes à l’école

    Après les incidents survenus aux collèges René-Descartes au Havre et Evariste-Galois de Sevran, Xavier Darcos a rappelé l’engagement de l’Éducation nationale contre toutes formes de jeux dangereux et de pratiques violentes.

    Les jeux dangereux sont observés aussi bien à l’école qu’à la maison. Face à ce phénomène, le ministre de l’Éducation nationale demande aux directeurs d’école et aux chefs d’établissement de sensibiliser les parents, dès la fin des vacances de Noël, en diffusant la brochure, éditée par le ministère de l’Éducation nationale : “Jeux dangereux et pratiques violentes : prévenir, intervenir, agir”.

    Xavier Darcos a souligné que cette brochure avait fait l’objet d’une diffusion à toutes les écoles et établissements scolaires dès juin 2007. Il a en outre rappelé qu’en septembre dernier, l’attention des recteurs et des inspecteurs d’académie avait été appelée sur la nécessité de mettre en oeuvre une démarche de prévention en direction des parents et des personnels.

    Une formation adaptée. Le ministre a, en outre, demandé aux recteurs d’académie d’inclure dans les formations des personnels de santé un module consacré aux jeux dangereux, en collaboration avec les associations engagées dans cette action ,dont l’ Apeas (Association de parents d’enfants accidentés par strangulation).

  • http://www.melty.fr/, 15/12/2008

    Posté le mars 7th, 2009 Caljar 20 commentaires

    Attention, jeux dangereux !

    Ils s’appellent « jeu du foulard », « petit pont massacreur », « happy slapping » ou encore « sharking ». Ils ont lieu aussi bien à l’école que dans la rue ou les transports en commun et peuvent donner lieu à la diffusion des images sur le net. C’est un phénomène inquiétant qui peut mener vers des dérives, que ce soit l’hospitalisation ou même la mort, ou encore la médiatisation d’humiliations mises en scène.

    Attention, jeux dangereux !

    Le « jeu du foulard » porte plusieurs noms selon les régions : cosmos, été indien, rêve bleu etc. Il consiste à provoquer une asphyxie pour provoquer des sensations jugées agréables et des hallucinations. Il peut mener à des évanouissements, des convulsions dues au manque d’oxygène dans le cerveau, voire des lésions cérébrales irréversibles. Présent dans le monde entier, le jeu du foulard se fait régulièrement connaître en France lorsqu’il provoque des décès accidentels de jeunes. Si bien que le Gouvernement, suite aux pressions des associations et des familles, a publié un rapport sur les manifestation et les risques de ce jeu.

    Attention, jeux dangereux !
    Le petit pont massacreur se joue surtout dans les cours de récré

    Le « petit pont massacreur » est un jeu brutal qui se joue souvent dans les cours de récréation. Il consiste à envoyer un objet (ballon, canette, etc.) entre les jambes d’une personne, et une fois l’objet passé, tout le monde se jette sur cette personne en la rouant de coups de pied et de coups de poing. Une fois à terre, tout le monde la laisse et s’en va. Il s’agit souvent de la personne la plus faible (parfois une fille). Là encore, le petit pont massacreur, peut mener à une hospitalisation.

    Attention, jeux dangereux !
    Le happy slapping a été importé d’Angleterre

    Le « happy slapping » (ou vidéolynchage) consiste à filmer l’agression d’une personne à l’aide d’un téléphone portable. Les agressions peuvent aller de la blague vexante à la violence la plus grave (y compris sexuelle). Il s’est développé en 2006 en France et implique souvent une bande de jeunes qui ciblent une personne puis l’attaque par surprise, une personne seule, bien souvent. Mais il peut arriver que la personne agressée soit prévenue de l’attaque imminente.

    Le « sharking » se situe à un point de niaiserie rarement atteint. Originaire du Japon, le sharking est une pratique de la rue et consiste tout simplement à déshabiller une personne quelconque, parfois en faisant usage de la violence. Là encore, une personne se tient disponible pour filmer l’agression et les images circulent tout à fait facilement sur le net.

    Attention, jeux dangereux !
    L’association APEAS prend en main le problème des jeux dangereux

    Inutile de dire à quel point ces jeux sont stupides et dangereux. Mais ils touchent principalement des jeunes et c’est pourquoi la sensibilisation à l’école est un point très important. Des associations comme APEAS, en collaboration avec l’Education Nationale qui a publié un rapport sur ses pratiques, veulent tirer la sonnette d’alarme pour appeler parents, enfants et personnels encadrant à plus de vigilance. Dans le cadre de sa campagne pour “la prévention et la lutte contre la violence”, le Ministère met à la disposition du public le numéro vert “Jeunes Violences Écoute”: 0800 20 22 23