Collectif d'Action et de Lutte contre les Jeux A Risques
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  • http://www.corse-presse.org/articles/foulard.htm

    Posté le mai 16th, 2009 Caljar Pas de commentaire

    Le journal scolaire de la Corse à voulu s’associer au cri d’alarme des parents et aux jeunes victimes


    JEU DU FOULARD, JEU DE STRANGULATION, JEU D’EVANOUISSEMENT,
    MORT D’ENFANTS, MORT D’ADOLESCENTS,
    HANDICAP DEFINITIF.

    C’est un groupe de parents et amis de victimes des « jeux d’évanouissement » dits » jeu du foulard ».
    Des centaines d’enfants et adolescents en sont morts depuis au moins le début des années 1950 en France. L’alerte a été lancée via les médias en octobre 2000, par les parents d’enfants décédés. A l’époque aucune publication n’en avait fait état, le sujet était « tabou ».
    Or il était inadmissible de laisser ces « jeux » se propager entre les enfants qui n’avaient aucune notion du danger encouru.
    Ces « jeux » sont distincts des conduites à risques qui se développent depuis ces dernières années chez les enfants, et ne sont pas à leurs yeux empreints de violence. Il s’agit plutôt de découvertes et expérimentations ludiques. Les conséquences de ces pratiques vont de la dégradation progressive des neurones jusqu’au handicap profond et définitif et à la mort par arrêt cardiaque et/ou par strangulation accidentelle .
    Les parents des victimes antérieures à octobre 2000 ont compris parfois des dizaines d’années après la disparition de leur enfant la raison de ce geste qui restait à leurs yeux incompréhensible et unique. D’anciens «  pratiquants «   témoignent avoir testé entre copains, effectivement sans avoir pris conscience des dangers, ces mêmes « expériences » depuis les années 1950 jusqu’à nos jours. Une circulaire du ministère de l’éducation nationale devrait être envoyée à tous les établissements en novembre 2006, faisant suite à celles d’octobre 2000 (Jack Lang) et d’octobre 2003 (Xavier Darcos).
    Le ministère de l’intérieur réagit depuis septembre 2005, par l’intermédiaire des référents police, gendarmeries et pompiers en lien avec la « délégation aux victimes ». Vous trouverez sur notre site le texte de notre brochure, les articles et témoignages, les avancées dans cette action qui mobilise depuis 6 ans un grand nombre de bénévoles. Plusieurs mémoires d’étudiants ont été réalisés, d’autres sont en cours, nous sommes à la disposition de tous ceux qui souhaiteraient faire avancer ce sujet de santé publique. Cette alerte doit être connue de tous les parents, des éducateurs et professionnels de l’enfance. Il s’agit de sauver des vies, et d’éviter à d’autres familles de connaître ce drame épouvantable de la perte d’un enfant ou de son handicap, pour cause de « jeu ». Nous sommes à votre disposition pour plus d’informations. N’hésitez-pas à nous contacter et à relayer cette alerte!

    Françoise COCHET Présidente APEAS
    www.jeudufoulard.com

  • Posté le mai 13th, 2009 Caljar Pas de commentaire

    Sensibiliser pour prévenir les dangers des jeux du foulard ou de la tomate

     Des bénéficiaires de cette action de sensibilisation aux familles sur les jeux dangereux. Des bénéficiaires de cette action de sensibilisation aux familles sur les jeux dangereux.

    |  PRÉVENTION |

    Sous les bons auspices de la référente famille, Pascaline Brunois, l’espace de réflexion et de dialogue intitulé « Parents d’aujourd’hui » a ouvert ses portes, mercredi matin, au Centre social et d’animation culturelle (CSAC). Cette fois, le thème retenu était celui des jeux dangereux.

    C’est un thème qui a permis de mieux appréhender et donc de mieux comprendre un phénomène de société plutôt inquiétant. Car ce dernier, chaque année, provoque en France entre dix et quinze décès. La plupart d’ailleurs sont classés en suicides. Il touche un public essentiellement jeune, âgé de 4 à 20 ans.

    Nathalie Fargetas est juriste au sein de l’Association départementale d’aide aux victimes et de médiation (ADAVEM). Mise à la disposition par le tribunal de grande instance de Laon pour des interventions en milieu scolaire, centres sociaux, Point information jeunesse (PIJ), ou bien encore le centre de la seconde chance à Saint-Quentin (Epil), Nathalie Fargetas a abordé la thématique sur le mode de l’ouverture d’esprit.

    Après la projection du documentaire, « Ceci n’est pas un jeu », édité pour sensibiliser tous les publics et en sa qualité de membre de l’Association des parents d’enfants accidentés par strangulation (APEAS), l’intervenante, aux côtés de Séverine Klimeck, autre juriste de l’Adavem, a engagé le dialogue avec les bénéficiaires de l’Action famille. En ouverture, elle note : « Les enfants cherchent souvent de nouvelles sensations sans l’intention de mourir. »

    Des jeux mortels

    Et l’intervenante évoque illico le jeu du foulard ou celui de la tomate. Deux jeux dangereux pratiqués par des jeunes à la recherche de « sensations nouvelles » qui peuvent entraîner la mort ou des séquelles physiques irréversibles. Nathalie Fargetas, soucieuse de prévention, a présenté les signes annonciateurs pour mieux détecter ces jeux. Il s’agit de troubles de la mémoire, de maux de tête, de pertes de connaissance, etc. Le jeu de la tomate – ainsi appelé car le visage de celui qui le pratique vire au rouge vif par la faute d’une respiration coupée ou retenue trop longtemps – et les variantes de ces jeux dangereux ont fait l’objet d’analyses psychologiques et sociologiques.

    Et les deux juristes concluent : « C’est une prévention qui peut se faire en milieu scolaire sur simple demande. L’Inspection académique y est favorable mais, souvent, les établissements bloquent l’accès aux informations, pensant donner de mauvaises idées aux enfants. » • G. B. (CLP)

    > Renseignements auprès de l’APEAS au 06 13 42 97 85 ou www.jeudufoulard.com

  • http://www.lavoixdunord.fr, 13/05/2009

    Posté le mai 13th, 2009 Caljar Pas de commentaire

    EN DIRECT DU TRIBUNAL

    • Ils « immortalisent » l’agression d’un mineur

    Humilier une personne vulnérable tant physiquement que mentalement et étaler ses actes devant ses amis sont des gestes «  particulièrement détestables et désagréables ». Le « happy slapping », cette pratique stupide et particulièrement cruelle, qui consiste à filmer une agression à l’aide d’un téléphone portable, venue du sud de Londres, s’est exportée jusqu’à Ambleteuse.

    Pour une raison qui est plus un prétexte, un jeune majeur de 19 ans et son acolyte accostent, le 8 octobre 2007, un jeune homme de 14 ans et l’emmènent dans les dunes. Les deux amis s’acharnent. La majorité des coups est porté par le plus jeune des agresseurs, encore mineur. Mais le majeur ne reste pas les bras ballants. Pire, il est pris d’une « cruauté suprême et voulant immortaliser l’instant, il filme la scène », relate le président du tribunal correctionnel. Ils l’ont également obligé à se déshabiller et lui ont arraché le caleçon.

    Les agresseurs ne se priveront pas de montrer les images et de se vanter auprès de leurs amis. Ces derniers ont déclarés avoir été « choqués lors du visionnage tant la victime paraissait traumatisée ».

    Tout serait parti d’une mauvaise blague de la victime, atteinte de trouble neurologiques et comportementaux graves. Il aurait croisé la mère d’un des agresseur et aurait mimé le geste de se piquer comme pour se droguer.

    Le plus jeune des agresseurs était jugé au tribunal des enfants. Il a été condamné à 4 mois de prison avec sursis.

    Son ami majeur, qui tenait le téléphone portable, est condamné à 9 mois de prison. Il devra également verser 1 500 E à l’association socio-éducative et judiciaire. D. L.

  • http://www.lunion.presse.fr, 11 Mai 2009

    Posté le mai 11th, 2009 Caljar Pas de commentaire

    Prévention
    Jeu du foulard ou de la tomate, attention danger

    Sous la tutelle de Pascaline Brunois, l’espace de réflexion et de dialogue, intitulé, « Parents d’aujourd’hui » a ouvert ses portes, mercredi matin, au centre social et d’animation culturelle. Cette fois, le thème retenu, pour nourrir les réflexions, était « Les jeux dangereux ». Un thème qui a permis de mieux appréhender un phénomène de société plutôt inquiétant. Ce dernier provoque entre 10 et 15 décès chaque année, à l’échelle hexagonale. Ces disparitions sont classées comme suicides. Elles touchent un public âgé de 4 à 20 ans. Pour évoquer cette problématique, une juriste travaillant au sein de l’Association départementale d’aide aux victimes et de médiation, Nathalie Fargetas, est mise à la disposition par le tribunal de grande instance de Laon.
    Elle effectue des interventions en milieu scolaire, dans les centres sociaux, au point information jeunesse, ou bien encore au centre de la seconde chance à Saint-Quentin (Epil). Après la projection du documentaire Ceci n’est pas un jeu, et en sa qualité de membre éclairé de l’Association des parents d’enfants accidentés par strangulation, l’intervenante, aux côtés de Severine Klimeck, autre juriste de l’Adavem, a engagé le dialogue avec les bénéficiaires de l’Action famille. « Les enfants cherchent souvent de nouvelles sensations sans l’intention de mourir », a-t-elle déclaré en préambule. L’intervenante a évoqué le jeu du foulard ou celui de la tomate. Deux « jeux » pouvant entraîner la mort ou des séquelles physiques irréversibles. Nathalie Fargetas a insisté sur les signes révélateurs de ces étranglements volontaires.
    Tél. 06-13-42-97-85 ou www.jeudufoulard.com

  • http://www.blois.maville.com

    Posté le mai 9th, 2009 Caljar Pas de commentaire

    Soings-en-Sologne : conférence sur les jeux dangereux

    Suite au drame survenu cet hiver à Châteauvieux où un enfant de dix ans est mort accidentellement en manipulant une ceinture, l’association de parents d’élèves La Farandole a décidé d’organiser une réunion de prévention et d’information. Cette conférence sur le thème des jeux dangereux pour les enfants se déroulera le mercredi 13 mai à 20h30 à la salle des fêtes de Soings-en-Sologne. Elle sera animée par Françoise Cochet, présidente de l’association des parents d’enfants accidentés par strangulation (APEAS ) et sa déléguée départementale Michèle Rasquier. Cette réunion est accessible à tous les parents de Soings mais également des communes voisines de Contres.
  • http://le monde.fr, février 2007

    Posté le mai 6th, 2009 Caljar Pas de commentaire
    Empêcher les jeux dangereux à l’école

    Dans les cours de récréation, les jeux dangereux seraient en augmentation. Pour les empêcher, le ministère de l’éducation nationale s’apprête à mettre en ligne, courant mars, un document sur ces pratiques. Objectif : permettre aux adultes (équipes éducatives, parents, infirmières scolaires…) de les repérer et d’organiser une prévention appropriée.

    Dans le même temps se déroule une campagne télévisée contre le jeu du foulard, organisée par l’Association de parents d’enfants accidentés par strangulation (Apeas). A l’écran, 25 visages d’enfants défilent avec un message : « Ils ont joué au jeu du foulard. Ils en sont morts, comme des centaines d’autres. Arrêtons le désastre. » M6 a diffusé le spot en janvier, TF1 devrait lui succéder du 12 au 19 mars.

    Les jeux de strangulation (jeu du foulard, du cosmos, rêve bleu, rêve indien…) sont les plus meurtriers. Se pratiquant en groupe ou seul, ils consistent à freiner l’irrigation sanguine du cerveau en comprimant les carotides dans le but de ressentir des sensations intenses, des visions de type hallucinatoire. Ces jeux tueraient une dizaine de jeunes par an, selon les assocations.

    Il n’existe pas de statistiques officielles. Réanimateur responsable du service médical d’urgence et de réanimation pédiatrique de l’hôpital Necker-enfants malades (SAMU de Paris), Jean Lavaud a fait une enquête auprès des SAMU de France à la demande du groupe de travail ministériel. Les 68 antennes sur 97 qui ont répondu ont dénombré, en 2005, sept accidents par strangulation conduisant à cinq décès – exception faite des suicides. Le plus jeune enfant avait 7 ans, le plus âgé 13. « Deux enfants ont survécu car ils ont perdu connaissance dans la cour de récréation et les secours ont pu intervenir, précise le docteur Lavaud. Ceux qui sont morts jouaient seuls chez eux. »

    La pratique de ces jeux dits de « non-oxygénation » est surtout répandue dans les collèges, moins dans les écoles. Grégory Michel, professeur de pychopathologie à l’université de Bordeaux-II et psychothérapeute à l’hôpital Robert-Debré à Paris, a réalisé deux enquêtes auprès de 400 collégiens issus de plusieurs établissements d’Indre et d’Indre-et-Loire. Résultat : plus de 12 % des jeunes avaient déjà pratiqué des jeux de « non-oxygénation » et autant s’étaient adonnés à des jeux dits « d’agression ». Et un même enfant peut se livrer à ces deux familles d’activités…

    Les jeux de « non-oxygénation » concernent aussi bien les filles que les garçons, et l’âge moyen est de 12 ans. « Les collégiens qui avaient joué au jeu du foulard consommaient occasionnellement davantage de toxiques (tabac, alcool, cannabis) que les autres, commente le professeur Michel. Ils se distinguaient par un niveau élevé de recherche de sensations intenses et une attirance plus forte pour des sports violents. »

    Les jeux « d’agression », eux, concernent essentiellement les garçons. Les jeux intentionnels sont à distinguer des jeux contraints. Dans les premiers (petit pont massacreur, jeu de la cannette…), les enfants participent de plein gré : un groupe joue avec une cannette ou un ballon ; s’ils parviennent à faire passer l’objet entre les jambes de l’un d’eux, celui-ci est roué de coups. Dans les seconds, l’enfant attaqué n’a pas choisi de participer. Ainsi, dans « la mort subite », un groupe désigne une couleur au hasard ; celui qui dans la cour porte le plus de vêtements dans cette teinte est frappé.

    Depuis plusieurs années, l’Apeas et SOS-Benjamin, deux associations créées par des parents d’enfants victimes du jeu du foulard, interviennent dans les établissements scolaires. Mais le plus souvent, c’est à la suite d’un incident, plus rarement de manière préventive.L’Apeas dénonce l’insuffisance d’information et de prévention. « Nous n’avons cessé de supplier les pouvoirs publics de réagir, assure Françoise Cochet, sa présidente. Mais les notes de service envoyées aux inspecteurs d’académie ne sont pas suffisamment relayées dans les établissements scolaires et les écoles. » « Peu de choses ont été faites par l’éducation nationale, qui répugnait à en parler par peur d’inciter à ces jeux », renchérit la présidente de SOS-Benjamin, Magali Duwelz.

    Cette dernière avait plaidé, en 2004, auprès de Claude Beau, aujourd’hui vice-présidente au tribunal de grande instance de Paris, pour la mise en place d’un groupe de travail. Celui-ci a vu le jour au sein de l’Institut national des hautes études de sécurité (Inhes), et ses travaux ont été repris, au printemps 2006, au ministère de l’éducation nationale.

    A la direction générale de l’enseignement scolaire, on rappelle qu’une note de service visant à alerter les chefs d’établissement et les directeurs d’école sur les jeux dangereux a été diffusée aux inspecteurs d’académie en septembre 2006. Et on insiste sur la « démarche de prévention dans un cadre rigoureux et cohérent » qu’incarnera le document qui sera mis en ligne en mars. Comme le souligne Grégory Michel, « les campagnes de prévention informant juste sur les risques liés à ces jeux peuvent être contre-productives auprès des adolescents » et « le message ne doit être ni incitatif ni moralisateur ». L’exercice apparaît délicat mais nécessaire.

  • Les recommandations de l’AFPA , par et pour les pédiatres de ville (Association Française de Pédiatrie Ambulatoire)

    Posté le mai 6th, 2009 Caljar Pas de commentaire

    Conseils & Informations
    Dr C. Salinier & Dr M. Bardainne
    Validé par le conseil scientifique de l’Afpa_2008

    Conseils aux parents devant les jeux dangereux

    Qu’est ce que c’est ?
    Ces jeux aux noms innocents (tomate, foulard, canette, aérosol…) tuent chaque année
    entre 10 et 15 enfants selon l’association de parents d’enfants accidentés par
    strangulation (Apeas).
    Mais ces chiffres se situent bien au-dessous de la réalité car ces décès sont souvent
    assimilés à des suicides.
    Ces jeux dangereux ne se pratiquent pas seulement dans les
    cours d’écoles mais en vacances, dans les centres aérés, les colonies…

    Le ministère de l’éducation nationale qui a mené une étude intitulée « jeux dangereux
    et pratiques violentes » distingue deux sortes de jeux :
    - Les jeux de non-oxygénation
    - Les jeux d’agression.

    LES JEUX DE NON-OXYGENATION : ils consistent à freiner l’irrigation du cerveau par
    compression des carotides, du sternum ou de la cage thoracique pour ressentir des
    sensations intenses, des hallucinations. (dues au manque d’oxygénation du cerveau)
    Les jeux ne sont pas figés et « l’étrangleur » peut devenir le lendemain « l’étranglé ».
    C’est lorsque l’enfant se retrouve seul chez lui que l’issue peut être fatale.

    LES JEUX D’AGRESSION, eux, sont des actes de violence physique gratuite par un
    groupe de jeunes envers l’un d’entre eux. Il y a les jeux intentionnels où chacun participe
    de plein gré et les jeux contraints où la victime n’est pas consentante.
    Dans les 2 cas, cela se termine par un lynchage en règle, comme dans le petit pont. Le
    principe : on joue au foot et celui qui laisse passer le ballon entre ses jambes se fait
    tabasser par les autres à coups de pied ou de claques. C’est comme une bagarre sauf
    que c’est un «  jeu »  au départ.

    Que sait-on de ces jeunes adeptes de jeux dangereux ?
    Les experts ne se risquent pas à établir un profil type mais on constate que la pratique
    de ces jeux se situe entre 11 et 15 ans et que le pic des décès a lieu vers 12 ans ( pour
    le jeu du foulard). Cela correspond à l’âge où les enfants entrent au collège, où ils
    quittent le monde très protégé de l’enfance. Ils sont angoissés, vulnérables et
    susceptibles de céder au fameux : « t’es pas cap ».Ils se croient tout puissants et sont
    dans la provocation des règles et des adultes.
    Les adeptes de ces jeux sont surtout des garçons.
    Les jeux de non-oxygénation sont pratiqués par des casse-cou, avides de nouvelles
    sensations et de pratiques à risque.
    Dans les jeux d’agression, les sujets actifs sont surtout des jeunes charismatiques,
    dominateurs chez qui on peut déceler des troubles du comportement, tandis que les
    sujets passifs (les victimes) sont des jeunes timides, soumis, petits, porteurs d’un
    « handicap » (même des lunettes, une couleur de cheveux, de peau…)

    Mais pour les responsables d’associations de parents ayant perdu un enfant dans ces
    circonstances, il semble que ce soit le jeu qui soit le principal motif d’action puisqu’ils
    n’ont pas conscience du danger et des risques qu’ils courent.
    Ces plaisirs s’accompagnent d’hallucinations, de visions colorées et souvent d’érection ce
    qui vaut à cette pratique d’être assimilée à une perversion sexuelle. Certains en
    deviennent addictifs et jouent plusieurs fois par jour. Et le danger est  de reproduire ces
    pratiques seul à la maison sans les copains qui le réveillent de l’évanouissement à coup
    de claques et dont il devient le héros du jour.

    Reste à enrayer le phénomène sans entraîner de psychose. Les pouvoirs publics ont
    longtemps tergiversé avant de mettre en ligne une plaquette de mise en garde destinée
    aux parents et aux enseignants.
    Les associations de parents d’enfants décédés de ce fléau se battent sur tous les fronts
    mais se heurtent aux enseignants pour qui le sujet reste tabou et craignent que cela
    devienne un fantasme dans leur établissement.

    Comment parler de ces jeux aux enfants ?
    Il est difficile d’aborder ce sujet délicat sans en donner le mode d’emploi.
    Tout l’enjeu est de trouver le juste équilibre entre un message informatif et un message
    incitatif prévient un psychothérapeute spécialisé en psychopathologie de l’enfance et de
    l’adolescence.
    Il faut leur donner un rôle actif, tester leurs connaissances sur le sujet, savoir s’ils
    connaissent des jeunes qui pratiquent ces jeux sans pour autant tomber dans la délation.
    Il faut les responsabiliser, les valoriser…

    Pourquoi en parler aux jeunes ?
    Une fois avertis des risques encourus, enfants et adolescents cessent généralement un
    jeu dont ils ne mesuraient pas le danger.

    La prévention est réalisable à deux niveaux :
    1- Vous, les parents pouvez participer activement en dehors du contexte scolaire.
    Vous êtes les mieux à même de repérer les comportements à risque de vos
    enfants et de leur fournir l’information nécessaire.
    2- Les intervenants scolaires (enseignants, surveillants, infirmières,…) doivent
    appréhender la réalité de cette pratique afin de pouvoir mener des actions
    d’information adaptées dans l’établissement.

    Il est important d’engager un suivi psychothérapeutique
    - si l’enfant semble avoir des troubles du comportement (agressivité, opposition
    anormale…), de l’humeur (depression, anxiété …)  ou de la personnalité ( anxiété
    , hyperactivité …)
    - s’il vit une situation familiale difficile, le faisant rechercher ce genre de pratique
    évoquant la mort ou l’empêchant de s’en éloigner.

    Ref : APEAS (association de parents d’enfants accidentés par strangulation)
    www.jeudufoulard.com

  • http://tf1.lci.fr, mai 2007

    Posté le mai 5th, 2009 Caljar Pas de commentaire

    Accident - Cinq collégiens jouent à retenir leur respiration

    Après le jeu du foulard, celui de l’apnée… Cinq élèves d’un collège de Saint-Maur-des-Fossés, dans le Val-de-Marne, ont été victimes jeudi d’un malaise après s’être amusés à retenir leur respiration. Quatre d’entre eux ont dû être conduits à l’hôpital par les pompiers au centre hospitalier intercommunal de Créteil pour examen, a indiqué une source policière. L’état des adolescents n’inspirait toutefois pas d’inquiétude.

    Les secours ont été alertés vers 15h30 après que les cinq jeunes du collège Camille-Pissaro ont profité d’un interclasse pour s’adonner à ce jeu.

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  • http://66minutes.m6blog.fr

    Posté le mai 3rd, 2009 Caljar Pas de commentaire

    Jeu dangereux : le catch à la récré

    Dans de nombreuses cours de récré, c’est le nouveau sport à la mode : comme les catcheurs qu’ils voient à la télé, les enfants simulent des combats avec force acrobaties et coups simulés. Le problème, c’est qu’ils le font sans aucune protection et les accidents peuvent être graves. Certains chefs d’établissements, inquiets de ce phénomène, font venir des catcheurs professionnels pour enseigner aux écoliers le B-A BA de la sécurité. D’autres catcheurs, en particulier dans le Nord de le France, ont ouvert des cours pour enfants qui connaissent une forte affluence.

    La Catch Academy, située aux portes de Paris, que l’on voit dans le reportage comprend des écoles, équipées de matériel sécurisé pour l’initiation et la formation de débutants, mais aussi adapté pour les élèves déjà affranchis.

    http://www.ffcatch.com/

    Catch Academy
    10, rsd val la Croix
    91320 WISSOUS

    Tél. : 01 69 53 12 02
    E-mail : marc.mercier3@free.fr

  • Rectorat de Corse

    Posté le mai 2nd, 2009 Caljar Pas de commentaire

    Directeur de publication : Gilles Prado, recteur de l’académie de Corse
    Rédaction et conception : Sandie Scozzi, chargée de communication, rectorat de Corse – Juin 2007

    Prévention de la violence
    Les «jeux» dangereux et les pratiques violente
    s

    Les « jeux » dangereux progressent dans le « monde » des enfants et des jeunes. Ils en discutent entre eux , à la maison, dans les temps « libres » au sein des écoles, collèges et lycées, à leurs abords ou dans leurs rencontres privées. Plus que jamais, l’Ecole, lieu d’échanges, doit offrir aux élèves et à leurs parents les moyens de mieux appréhender les questions liées au respect dû à la personne humaine et aux comportements à risques. Il convient de tout mettre en œuvre pour que ces pratiques soient à la fois connues et prévenues afin qu’aucun enfant n’en soit plus victime.

    Quels sont ces jeux dangereux et pratiques violentes ?
    Les « jeux » de non-oxygénation ou d’asphysie, strangulation, suffocation,  tels que : rêve bleu, rêve indien, jeu du cosmos, jeu des poumons, jeu de la tomate, de la grenouille, trente secondes de bonheur… Le plus connu est le « jeu » du foulard.

    Ils consistent à freiner l’irrigation sanguine du  cerveau par compression des carotides, du sternum ou de la cage thoracique.

    Ils permettent de ressentir des sensations intenses, des visions pseudo-hallucinatoires.

    Les enquêtes démontrent que certains jeunes les pratiquent sous la contrainte ou la pression d’un groupe.

    La pratique de ces jeux peut également se réaliser seule comme pour les strangulations ou les pendaisons.

    Les pratiques violentes  ou les « jeux » d’agression tels que : jeu du cercle infernal, jeu de la cannette, jeu du mikado, le bouc émissaire, le petit pont massacreur ou la mêlée, le jeu du jugement, le petit pont boulette, la tatane…

    Il s’agit de « jeux » qui font usage de la violence physique gratuite, généralement par un groupe de jeunes envers l’un d’entre eux.
    On distingue les jeux intentionnels des jeux contraints. Le principe est toujours le même : au sein d’un cercle de jeu, un objet est lancé. Le joueur qui ne le rattrape pas devient la victime et est alors roué de coups par les autres joueurs. Dans les jeux contraints, l’enfant qui subit la violence du groupe n’a pas choisi de participer. Il est clairement identifié comme une victime puisqu’il n’a pas donné son consentement.

    Le « happy slapping » consiste à enregistrer et à diffuser des images de violence, via internet et le téléphone portable. Cet acte grave est puni par la loi (3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende). Sont également punis par la loi le fait d’enregistrer et de diffuser des images de violence et le fait de diffuser l’enregistrement de telles scènes.